Jacques Poulin, Les yeux bleus de Mistassini, Montréal- Arles, Leméac - Actes Sud, 2002, 192 p.
« Jack Waterman, écrivain et libraire dans le Vieux-Québec, est atteint de la “maladie d’Eisenhower”. Sa vie ne tient plus qu’à un fil. Sa tête est pleine de souvenirs d’enfance, de chansons anciennes, d’amours bringuebalantes, de Formule 1, de chats, de rêves interdits et, surtout, d’illusions perdues. Heureusement qu’il y a le jeune Jimmy et sa soeur Mistassini, la douce rebelle…
Ce roman de Jacques Poulin raconte, d’une manière sobre mais non dénuée de poésie, une profonde histoire d’amour avec l’univers des livres. »
(Quatrième de couverture de l’édition de 2011 de Léméac Éditeur)
SANAKER, John-Kristian, « Jacques Poulin, romancier historien - sans en avoir l’air », dans Beïda CHIKHI et Marc QUAGHEBEUR (dir.), Les écrivains francophones interprètes de l’Histoire. Entre filiation et dissidence, Bruxelles, P.I.E. Peter Lang (Documents pour l’Histoire des Francophonies / Théorie, 10), 2006, p. 207-215. +++ Chapitre de collectif
###Extraits de l’introduction et de la conclusion, p. 209, 214
« [M]algré [un] côté intime, personnel […], Poulin est bien un écrivain qui écrit un chapitre important de l’histoire du Québec contemporain. », et ce, par les usages de la langue et de la littérature que relève l’auteur dans l’oeuvre de Poulin. Ces usages révéleraient que le « Québec n’existe pas comme enjeu, comme territoire à défendre, mais comme un élément stable et bien intégré dans la culture de l’Amérique du Nord ». Voilà ce que serait « l’apport poulinien à l’histoire de son pays ».
Porte également sur Volkswagen Blues . ###
MARTEL, Kareen, « L’intratextualité dans Les yeux bleus de Mistassini de Jacques Poulin », mémoire de maîtrise, département des lettres françaises, Ottawa, Université d’Ottawa, 2006, 100 f. +++ Thèse de doctorat / mémoire de maîtrise
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Résumé
« Le narrateur du roman Les yeux bleus de Mistassini, écrit par le romancier québécois Jacques Poulin, incite le lecteur à adopter un mode de lecture particulier : '‘La fille avait une longue expérience en tant que lectrice de romans et elle possédait une qualité rare : elle pouvait établir une multitude de rapports non seulement entre les livres d’un même auteur, mais aussi entre ceux d’auteurs différents (Leméac, 2002, p. 40)“. C’est précisément cette lecture qui établit des ponts entre les romans de Jacques Poulin qu’analyse la présente thèse. Je désigne par le terme intratextualité cette intertextualité particulière qui se produit entre les oeuvres d’un même auteur. L’objectif de la présente étude est donc, dans un premier temps, de combler certaines lacunes dans la théorie de l’intratextualité et ensuite, d’analyser l’intratextualité telle qu’elle se manifeste dans les romans pouliniens. L’approche critique adoptée dans cette thèse relève des théories de la réception. Ainsi, j’aborde à la fois les signes textuels sur lesquels prend appui la lecture intratextuelle chez Poulin et ses effets de lecture, que ce soit sur le plan intellectuel ou sur le plan affectif. Puisque l’auteur compte dix romans à son actif, l’étude du dernier d’entre eux à ce jour, Les yeux bleus de Mistassini, est privilégié puisque c’est celui qui offre la dimension intratextuelle la plus significative. »
OUELLET, Geneviève, « Jacques Poulin : Québec, comme une empreinte au coeur », Québec français, n° 151 (automne 2008), p. 33-36. +++ Article de revue
FORGUES, Valérie, « Adèle encore une fois, roman ; suivi de Relations fraternelles et quête identitaire dans trois romans québécois contemporains : L’enfant migrateur (Aude), Après la nuit rouge (Christiane Frenette), Les yeux bleus de Mistassini (Jacques Poulin) », mémoire de maîtrise, département d’études littéraires, Québec, Université Laval, 2010, 130 f. +++ Thèse de doctorat / mémoire de maîtrise
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Résumé
« Section création : Adèle encore une fois
En lisant le journal, Charlotte apprend le décès de son amie, avec qui elle n’a plus de lien depuis deux ans. Elle se remémore une journée d’automne qu’elles ont passée ensemble. Afin d’échapper à une matinée désastreuse - rendez-vous raté avec son directeur de maîtrise pour Adèle, puissant coup de déprime pour Charlotte - les deux femmes se retrouvent en ville. De rues en rues, de lieux en lieux, elles se racontent, se rapprochent, s’éloignent. L’arrivée surprise de Laurent, l’homme qu’elles aiment, au bistro où elles prennent un dernier verre, vient à la fois brouiller leurs sentiments et révéler un peu plus qui elles sont vraiment.
Section réflexion critique :*Relations fraternelles et quête identitaire dans trois romans québécois contemporains: L’enfant migrateur (Aude. 1998), Les Yeux bleus de Mistassini (Jacques Poulin, 2002) et Après la nuit rouge (Christiane Frenette, 2005).
À l’intérieur des trois romans à l’étude, j’ai pu observer la répétition du schéma suivant : le personnage vit une relation fraternelle problématique, par exemple un sentiment amoureux ou fusionnel, du désir physique, de la haine, du rejet ou encore de la dépendance. C’est au contact d’une personne extérieure à son cercle familial, mais pouvant jouer le rôle d’un parent, que le personnage en conflit se forge et découvre sa propre identité. Dans chacun des romans, cette découverte identitaire prend forme à travers une activité créatrice ou un métier lié à la création : écriture, dessin, peinture, jeu théâtral. Ce schéma s’illustre également à l’intérieur de mon roman, d’où l’intérêt de creuser dans ces relations et de chercher à savoir quel sens je peux leur donner. »
BASTIEN, Sophie, « Dire l’émotion en ne la disant pas : La manière de Jacques Poulin », dans Anny KRZYANOWSKIEJ et Renaty JAKUBCZUK (dir.), Parler des émotions : Entre langue et littérature, Lublin (Pologne), Wydawnictwo Uniwersytetu Marii Curie-Sklodowskiej, 2011, p. 205-214. +++ Chapitre de collectif
CAMPBELL, Catherine, « Hearing the silence : A legacy of post-modernism », thèse de doctorat, département des lettres et communications, Sherbrooke, Université de Sherbrooke, 2003, 212 f. +++ Thèse de doctorat / mémoire de maîtrise
### Abstract
« Although there would seem to be a paradox involved, the practice of examining silence through literature actually has a long and varied history. There are examples to be found in the work of Malarmé and the other symbolists of the 19th century. Views of silence change from one society to another and one age to the next. Where Canadian and Québécois postmodernism are concerned there is a difference in the treatment of silence in early postmodern novels and its treatment in later postmodern novels by the same authors. Early novels treat silence as a fascinating albeit frightening alternative to language which has been disappointing. In later novels language and its effects are still under scrutiny but silence is viewed as more of a companion to language than an alternative.
Along with the shift in the view of silence, there is a change in narrative style from early to late postmodern novels. Early novels were marked by fragmentation and discontinuity. Later novels show a distinct return to a more coherent storyline. Michael Ondaatje’s Coming Through Slaughter (1976) and The English Patient (1993) provide the clearest example of these changes. Jacques Poulin’s Volkswagen Blues provides a clear illustration postmodern styles and concerns. Although the difference between his early and later work is not as extreme as some, his novels, nonetheless, demonstrate the same sort of evolution of postmodernism. Nicole Brossard brings a decidedly feminist perspective to the mix. The transition from Le Désert mauve (1987) to Baroque d’aube (1995) shows the previously mentioned changes but her feminist agenda places greater emphasis on the effect language and silence have on our experience of ‘reality.’ The view of silence and language offered by Obasan (1981) is coloured by Joy Kogawa’s Asian heritage. The Rain Ascends , on the other hand, reinforces the view that enforced silence can only be seen as negative. In all of these novels, the return to a more coherent storyline is accompanied by a heightened awareness of the act of writing and its consequences. »
(Voir plus précisément le chapitre II : « Jacques Poulin : Books and Cats Must Wander », p.29-59.)
LEVASSEUR, Jean, « Les yeux bleus de Mistassini », Nouvelles Études Francophones, vol. 19, n° 2 (automne 2004), p. 272-274. +++ Article de revue
### Levasseur, 2004, PDF ###
PARÉ, François, « Histoires de revenances », Voix et Images, vol. 33, n° 1 (automne 2007), p. 147-151. +++ Article de revue
###Paré, 2007, PDF###
SANAKER, John-Kristian, « Jacques Poulin, romancier historien sans en avoir l’air », dans Beïda CHIKHI et Marc QUAGHEBEUR (dir.), Les écrivains francophones interprètes de l’Histoire : Entre filiation et dissidence, Berne (Suisse), Peter Lang (Documents pour l’Histoire des Francophonies), 2006, p. 207-215. +++ Chapitre de collectif
SANAKER, John-Kristian, « Les yeux bleus de Mistassini de Jacques Poulin », dans Gilles DUPUIS et Klaus-Dieter ERTLER (dir.), À la carte. Le roman québécois (2000-2005), Frankfurt, Peter Lang, 2007, p. 313-335. +++ Chapitre de collectif
Les yeux bleus de Mistassini (oeuvre) | |
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Titre | Les yeux bleus de Mistassini |
Auteur | Jacques Poulin |
Parution | 2002 |
Tri | yeux bleus de Mistassini |
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