Auteurs contemporains

Discours critique sur les œuvres de littérature contemporaine

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Longue vue

Patrick Deville

longue_vue.jpg Paris, Minuit, 1988, 128 p.

Traduit en allemand : Das Perspektiv, Reinbeck, Rowohlt, 1989.

« Estimant impossible, vu la vie dissolue qu’il mène, de la recevoir chez lui, Anton-Mokhtar a demandé au jeune Alexandre Skoltz de s’occuper de Jyl pendant les vacances d’été. Jyl est-elle la fille d’Anton-Mokhtar ou (mais c’est peu probable) de Körberg, jadis amants successifs de la belle Stella ? En tout cas, le vieux Körberg, tombé par hasard sur le couple, ne va pas tarder à vouer à Skoltz une haine féroce. » (Quatrième de couverture)

« Les déplacements de Jyl, au cours de la journée, étaient à angles droits et réguliers : nord-sude vers la mer, toutes les demi-heures, puis ouest-est toutes les heures, de son drap de bain au bar de la plage. Elle n’empruntait jamais jamais l’hypothénuse, n’allant jamais se baigner sitôt s’être désaltérée, ni se désaltérer sitôt s’être baignée : assise au bar, elle buvait des tropicanas à l’orange et suçait les glaçons, slurp. »

Documentation critique

BERTHO, Sophie, « En suivant Pline et Columelle… », Rapports. Het Franse Boek, vol. 59, no 1 (1989), p. 131-133. +++ Article de revue

DI BERNARDI, Domenico, « Jean-Philippe Toussaint : L’appareil-photo ; Patrick Deville : Longue vue », The Review of contemporary Fiction, vol. 10, no 1 (printemps 1990), p. 298-301. +++ Article de revue

ASHOLT, Wolfgang, « Die Minimalisten : Patrick Deville-Christian Oster », dans Der Französische Roman der Achtziger Jahre, Darmstadt, Wissenschaftliche Buchgesellschaft, 1994, p. 49-59. +++ Monographie

BERNARD-RABADI, Isabelle, « Appareils photos, jumelles, loupes et longues vues : les instruments d’optique dans Longue Vue », Inter Litteras (Roumanie), décembre 2010, p. 189-200. +++ Article de revue

###« Estampillé minimaliste, Longue Vue, roman de Patrick Deville paru en 1988 aux Editions de Minuit, est pourtant filigrané par un discours scientifique multidisciplinaire. Comme l’ensemble de la production devillienne publiée depuis, il entremêle, en effet, subjectivité et références scientifiques, anecdotes fantaisistes et documents, dessinant un romanesque d’une facture inédite que nous analyserons selon trois axes : la narration plurimodale, l’expérience d’observation atomique qui sert de métaphore et la valeur dramatique influencée par la longue vue éponyme. Au coeur du dispositif narratif, nous verrons que la technique cinématographique est marquante, de même que celle des instruments optiques – appareils photos, jumelles, loupes ou longues-vues – qui, entre faux-fuyants et trompe-l’oeil, enrichit la technique descriptive. » ###

Longue vue (oeuvre)
TitreLongue vue
AuteurPatrick Deville
Parution1988
TriLongue vue
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