Les deux révisions précédentesRévision précédenteProchaine révision | Révision précédenteProchaine révisionLes deux révisions suivantes |
oeuvres:lycophron_et_zetes [2016/02/09 14:17] – Modified from the form at oeuvres:lycophron_et_zetes Audrey Thériault | oeuvres:lycophron_et_zetes [2016/03/25 11:42] – Audrey Thériault |
---|
FOURCAUT, Laurent, « //Zétès// : l'écriture, de la langue au chant de la voix perdue », //Littératures//, dossier « Pascal Quignard et l'amour », sous la direction de Christine RODRIGUEZ et Sylvie VIGNES, no 69 (2013), p. 27-38. +++ Article de revue | FOURCAUT, Laurent, « //Zétès// : l'écriture, de la langue au chant de la voix perdue », //Littératures//, dossier « Pascal Quignard et l'amour », sous la direction de Christine RODRIGUEZ et Sylvie VIGNES, no 69 (2013), p. 27-38. +++ Article de revue |
| |
### « Second volet d’un diptyque qui comprend d’abord la traduction qu’il donna de l’Alexandra de Lycophron, le Zétès (2010) de Pascal Quignard se compose de huit « petits traités », dans lesquels il développe une méditation de type poétique sur l’écriture. Celle-ci se constitue contre le discours courant du groupe social et son sens institué, fermé. Elle vise en effet à recréer, dans son corps textuel propre, quelque chose de la voix de la mère perdue, telle que le cri du nouveau-né, dans le vide où il fut abandonné, y répondit d’emblée, en un irrépressible appel. L’écriture telle que la conçoit et la met en œuvre Pascal Quignard présente donc les caractères d’une langue défaite, dé-tissée, refluant sans cesse vers la sauvagerie informe de son origine en une réitération désespérée de l’appel. Aussi bien le « vertige étymologique » creuse-t-il les mots jusqu’à leur valeur primitive d’appel au sein de la détresse originaire. Ainsi l’écrivain peut-il espérer reconstituer, dans et par cette pratique débridée et vertigineuse de l’écriture, les conditions d’un retour extatique à la continuité fusionnelle perdue, en une aventure qu’on peut qualifier de mystique. » (Résumé joint à l'article) | ### « Second volet d’un diptyque qui comprend d’abord la traduction qu’il donna de l’Alexandra de Lycophron, le //Zétès// (2010) de Pascal Quignard se compose de huit "petits traités", dans lesquels il développe une méditation de type poétique sur l’écriture. Celle-ci se constitue contre le discours courant du groupe social et son sens institué, fermé. Elle vise en effet à recréer, dans son corps textuel propre, quelque chose de la voix de la mère perdue, telle que le cri du nouveau-né, dans le vide où il fut abandonné, y répondit d’emblée, en un irrépressible appel. L’écriture telle que la conçoit et la met en œuvre Pascal Quignard présente donc les caractères d’une langue défaite, dé-tissée, refluant sans cesse vers la sauvagerie informe de son origine en une réitération désespérée de l’appel. Aussi bien le "vertige étymologique" creuse-t-il les mots jusqu’à leur valeur primitive d’appel au sein de la détresse originaire. Ainsi l’écrivain peut-il espérer reconstituer, dans et par cette pratique débridée et vertigineuse de l’écriture, les conditions d’un retour extatique à la continuité fusionnelle perdue, en une aventure qu’on peut qualifier de mystique. » (Résumé joint à l'article) |
| |
[[http://litteratures.revues.org/138|Fourcaut, 2013, HTML]] ### | * [[http://litteratures.revues.org/138|Fourcaut, 2013, HTML]] ### |
| |
| COUSIN DE RAVEL, Agnès, « À la source de l'écriture », //Nonfiction.fr//, 22 mars 2010, [En ligne]. +++ Article de revue |
| |
| ### |
| * [[http://www.nonfiction.fr/article-3254-p1-a_la_source_de_lecriture.htm|Cousin de Ravel, 2010, HTML]] ### |
| |
| BALCÁZAR MORENO, Melina, « "Un tu sans mort" : de la traduction et des morts », dans Mireille CALLE-GRUBER, Jonathan DEGENÈVE et Irène FENOGLIO (dir.), //Pascal Quignard, translations et métamorphoses//, Paris, Hermann (Littérature), 2015, p. 529-539. +++ Chapitre de collectif |
| |
COUSIN DE RAVEL, Agnès, « À la source de l'écriture », //Nonfiction.fr//, 22 mars 2010, [en ligne]. +++ Article de revue | |
| |
### [[http://www.nonfiction.fr/article-3254-p1-a_la_source_de_lecriture.htm|Cousin de Ravel, 2010, HTML]] ### | |
| |
<pagemod add_ref>##Référence## +++ ##Type## | <pagemod add_ref>##Référence## +++ ##Type## |