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Discours critique sur les œuvres de littérature contemporaine

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oeuvres:lycophron_et_zetes [2016/03/22 10:56] – Modified from the form at oeuvres:lycophron_et_zetes Audrey Thériaultoeuvres:lycophron_et_zetes [2016/03/25 11:42] Audrey Thériault
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 FOURCAUT, Laurent, « //Zétès// : l'écriture, de la langue au chant de la voix perdue », //Littératures//, dossier « Pascal Quignard et l'amour », sous la direction de Christine RODRIGUEZ et Sylvie VIGNES, no 69 (2013), p. 27-38. +++ Article de revue FOURCAUT, Laurent, « //Zétès// : l'écriture, de la langue au chant de la voix perdue », //Littératures//, dossier « Pascal Quignard et l'amour », sous la direction de Christine RODRIGUEZ et Sylvie VIGNES, no 69 (2013), p. 27-38. +++ Article de revue
  
-### « Second volet d’un diptyque qui comprend d’abord la traduction qu’il donna de l’Alexandra de Lycophron, le Zétès (2010) de Pascal Quignard se compose de huit « petits traités », dans lesquels il développe une méditation de type poétique sur l’écriture. Celle-ci se constitue contre le discours courant du groupe social et son sens institué, fermé. Elle vise en effet à recréer, dans son corps textuel propre, quelque chose de la voix de la mère perdue, telle que le cri du nouveau-né, dans le vide où il fut abandonné, y répondit d’emblée, en un irrépressible appel. L’écriture telle que la conçoit et la met en œuvre Pascal Quignard présente donc les caractères d’une langue défaite, dé-tissée, refluant sans cesse vers la sauvagerie informe de son origine en une réitération désespérée de l’appel. Aussi bien le « vertige étymologique » creuse-t-il les mots jusqu’à leur valeur primitive d’appel au sein de la détresse originaire. Ainsi l’écrivain peut-il espérer reconstituer, dans et par cette pratique débridée et vertigineuse de l’écriture, les conditions d’un retour extatique à la continuité fusionnelle perdue, en une aventure qu’on peut qualifier de mystique. » (Résumé joint à l'article)+### « Second volet d’un diptyque qui comprend d’abord la traduction qu’il donna de l’Alexandra de Lycophron, le //Zétès// (2010) de Pascal Quignard se compose de huit "petits traités", dans lesquels il développe une méditation de type poétique sur l’écriture. Celle-ci se constitue contre le discours courant du groupe social et son sens institué, fermé. Elle vise en effet à recréer, dans son corps textuel propre, quelque chose de la voix de la mère perdue, telle que le cri du nouveau-né, dans le vide où il fut abandonné, y répondit d’emblée, en un irrépressible appel. L’écriture telle que la conçoit et la met en œuvre Pascal Quignard présente donc les caractères d’une langue défaite, dé-tissée, refluant sans cesse vers la sauvagerie informe de son origine en une réitération désespérée de l’appel. Aussi bien le "vertige étymologiquecreuse-t-il les mots jusqu’à leur valeur primitive d’appel au sein de la détresse originaire. Ainsi l’écrivain peut-il espérer reconstituer, dans et par cette pratique débridée et vertigineuse de l’écriture, les conditions d’un retour extatique à la continuité fusionnelle perdue, en une aventure qu’on peut qualifier de mystique. » (Résumé joint à l'article)
  
-[[http://litteratures.revues.org/138|Fourcaut, 2013, HTML]] ###+  * [[http://litteratures.revues.org/138|Fourcaut, 2013, HTML]] ###
  
-COUSIN DE RAVEL, Agnès, « À la source de l'écriture », //Nonfiction.fr//, 22 mars 2010, [en ligne]. +++ Article de revue+COUSIN DE RAVEL, Agnès, « À la source de l'écriture », //Nonfiction.fr//, 22 mars 2010, [En ligne]. +++ Article de revue
  
-### [[http://www.nonfiction.fr/article-3254-p1-a_la_source_de_lecriture.htm|Cousin de Ravel, 2010, HTML]] ###+###  
 +  * [[http://www.nonfiction.fr/article-3254-p1-a_la_source_de_lecriture.htm|Cousin de Ravel, 2010, HTML]] ###
  
 BALCÁZAR MORENO, Melina, « "Un tu sans mort" : de la traduction et des morts », dans Mireille CALLE-GRUBER, Jonathan DEGENÈVE et Irène FENOGLIO (dir.), //Pascal Quignard, translations et métamorphoses//, Paris, Hermann (Littérature), 2015, p. 529-539. +++ Chapitre de collectif BALCÁZAR MORENO, Melina, « "Un tu sans mort" : de la traduction et des morts », dans Mireille CALLE-GRUBER, Jonathan DEGENÈVE et Irène FENOGLIO (dir.), //Pascal Quignard, translations et métamorphoses//, Paris, Hermann (Littérature), 2015, p. 529-539. +++ Chapitre de collectif

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