« [...] Pour reprendre des catégories que proposait récemment Pierre Nepveu pour définir les divers types de ce que l'on appelle la "transculture", on pourrait dire de Micone, que Nepveu donne d'ailleurs en exemple, que ses pièces relèvent d'une transculture //vécue comme aliénation, perte de soi, dérive//. L'attitude de Micone se distinguerait, toujours selon la classification de Nepveu, d'une littérature immigrante vue comme //expérience de la mémoire// et d'une //expérience de repérage [...] tributaire d'un brouillage sémantique et géographique//. On peut supposer que Micone, par son insistance sur la dimension économique du ghetto et sur l'échec de la sortie hors de ses murs, puise dans deux types de discours sur la réalité urbaine et tient, précisément à cause de cette réflexion sur le ghetto, une place à part dans la littérature immigrante. [...] » | « [...] Pour reprendre des catégories que proposait récemment Pierre Nepveu pour définir les divers types de ce que l'on appelle la "transculture", on pourrait dire de Micone, que Nepveu donne d'ailleurs en exemple, que ses pièces relèvent d'une transculture //vécue comme aliénation, perte de soi, dérive//. L'attitude de Micone se distinguerait, toujours selon la classification de Nepveu, d'une littérature immigrante vue comme //expérience de la mémoire// et d'une //expérience de repérage [...] tributaire d'un brouillage sémantique et géographique//. On peut supposer que Micone, par son insistance sur la dimension économique du ghetto et sur l'échec de la sortie hors de ses murs, puise dans deux types de discours sur la réalité urbaine et tient, précisément à cause de cette réflexion sur le ghetto, une place à part dans la littérature immigrante. [...] » |