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| oeuvres:microfictions [2015/05/26 14:33] – Audrey Thériault | oeuvres:microfictions [2015/05/26 15:57] (Version actuelle) – Audrey Thériault |
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| ====== Microfictions ====== | ====== Microfictions ====== |
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| [[auteurs:Régis Jauffret]] Paris, Gallimard (Blanche), 2007. | {{ oeuvres:microfictions.jpg?100|}} |
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| Réédition: Paris, Gallimard (Folio), 2008. | [[auteurs:Régis Jauffret]] - Paris, Gallimard (Blanche), 2007, 1040 p. |
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| | « "Je est tout le monde et n'importe qui." |
| | Régis Jauffret. » (quatrième de couverture) |
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| ===== Documentation critique ===== | ===== Documentation critique ===== |
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| REIG, Christophe, « Viles Villes : les urbanités amputées de Régis Jauffret (//Microfictions//) », dans //Formules//, no 14://Formes urbaines de la création contemporaine// (2010), p. 81-96. +++ Article de revue | REIG, Christophe, « Viles Villes : les urbanités amputées de Régis Jauffret (//Microfictions//) », dans //Formules//, n°14 (Formes urbaines de la création contemporaines) (2010), p. 81-96. +++ Article de revue |
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| ###« Sans autre classement apparent qu’un ordre alphabétique hérité de leurs titres, cinq-cents textes autonomes et brefs, d'une prose volontairement limitée à une page recto-verso, se massent dans le gros volume qu’est //Microfictions// (2007). Installées dans un contexte le plus souvent urbain, ces « miscellanées » narratives denses et parfois cruelles excluent les civilités, les urbanités, les bons usages, faisant place à l’//hubris// et la démesure. Éros et Thanatos s’y accordent merveilleusement, pour ricaner des citadins et les dépouiller de leurs masques sociaux. Pour comprendre les présupposés de la forme de ce livre, les observations consignées par Walter Benjamin peuvent aider. Celui-ci avait remarqué le corrélat entre l’expansion de la ville moderne et le déclin de la narration. La synergie du fait urbain moderne (voire postmoderne) avec l’avènement d’une nouvelle culture faite de sensations fracturées et fragmentées qui se substitue aux constructions humanistes ou à la sagesse héritée de la tradition, semble effectivement obérer toute possibilité de narration ample. À cette malédiction inhérente à la ville, il semble que les pages de //Microfictions// tendent un miroir tout en offrant une réponse. » (résumé joint à l'article) | ###« Sans autre classement apparent qu’un ordre alphabétique hérité de leurs titres, cinq-cents textes autonomes et brefs, d'une prose volontairement limitée à une page recto-verso, se massent dans le gros volume qu’est //Microfictions// (2007). Installées dans un contexte le plus souvent urbain, ces « miscellanées » narratives denses et parfois cruelles excluent les civilités, les urbanités, les bons usages, faisant place à l’//hubris// et la démesure. Éros et Thanatos s’y accordent merveilleusement, pour ricaner des citadins et les dépouiller de leurs masques sociaux. Pour comprendre les présupposés de la forme de ce livre, les observations consignées par Walter Benjamin peuvent aider. Celui-ci avait remarqué le corrélat entre l’expansion de la ville moderne et le déclin de la narration. La synergie du fait urbain moderne (voire postmoderne) avec l’avènement d’une nouvelle culture faite de sensations fracturées et fragmentées qui se substitue aux constructions humanistes ou à la sagesse héritée de la tradition, semble effectivement obérer toute possibilité de narration ample. À cette malédiction inhérente à la ville, il semble que les pages de //Microfictions// tendent un miroir tout en offrant une réponse. » (résumé joint à l'article) |
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| | « //Cathedral de Carver// et //Narratori delle pianure// de Celati, deux recueils de nouvelles contemporains, utilisent la "stratégie de la réserve" : les récits racontent des événements minimes et, surtout, indéterminés, dont on ne peut comprendre la cause. //Microfictions// de Jauffret et //Woobinda// de Nove, deux autres recueils de nouvelles contemporains, utilisent la "stratégie de l’excès" : les événements sont toujours très violents, mais cette violence n’a pas d’impact sur les personnages qui la subissent. Dans les deux cas, c’est un monde privé de sens qui apparaît à travers ces textes courts. » (résumé joint à l'article) |
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| * [[http://trans.revues.org/374 | Colin, 2010, HTML]]### | * [[http://trans.revues.org/374 | Colin, 2010, HTML]]### |
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