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oeuvres:nos_animaux_preferes._entrevoutes [2014/08/22 11:46] – Virginie Savard | oeuvres:nos_animaux_preferes._entrevoutes [2015/10/05 12:20] (Version actuelle) – Virginie Savard |
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[[auteurs:Antoine Volodine]], Paris, Seuil (Fiction & Cie), 2006, 154 p.\\ | [[auteurs:Antoine Volodine]], Paris, Seuil (Fiction & Cie), 2006, 154 p.\\ |
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« L'éléphant s'appelle Wong, il parcourt la terre dépeuplée, et les femmes qu'il rencontre — les dernières représentantes de l'espèce humaine — le désirent... Le roi s'appelle Balbutiar, il est paralysé et seul sur une plage déserte, il ressemble à un crabe énorme, et ses sujets le laissent aux prises avec les maléfices; il ne doit son salut qu'à ses rêves... Les sirènes s'appellent Cabillebaude II ou Sole-Sole III, Aiglefine VI ou Diodonne V, des anarchistes tentent vainement de mettre fin à leurs règnes sanglants, à leurs dynasties improbables... Sur le rivage, face aux boues, les mouettes ont perdu la mémoire; elles parlent par énigmes, elles ne sont plus que fantômes anonymes... | « L'éléphant s'appelle Wong, il parcourt la terre dépeuplée, et les femmes qu'il rencontre — les dernières représentantes de l'espèce humaine — le désirent... Le roi s'appelle Balbutiar, il est paralysé et seul sur une plage déserte, il ressemble à un crabe énorme, et ses sujets le laissent aux prises avec les maléfices; il ne doit son salut qu'à ses rêves... Les sirènes s'appellent Cabillebaude II ou Sole-Sole III, Aiglefine VI ou Diodonne V, des anarchistes tentent vainement de mettre fin à leurs règnes sanglants, à leurs dynasties improbables... Sur le rivage, face aux boues, les mouettes ont perdu la mémoire; elles parlent par énigmes, elles ne sont plus que fantômes anonymes...\\ |
| Imaginés par des détenus oubliés de tous, par des révolutionnaires non repentis, ces contes brefs, ces histoires souvent cruelles, se répondent et se combinent pour former des entrevoûtes : un genre qui appartient à une littérature de l'ailleurs, par l'onirisme, la violence politique et l'humour du désastre. »\\ |
Imaginés par des détenus oubliés de tous, par des révolutionnaires non repentis, ces contes brefs, ces histoires souvent cruelles, se répondent et se combinent pour former des entrevoûtes : un genre qui appartient à une littérature de l'ailleurs, par l'onirisme, la violence politique et l'humour du désastre. » | (Quatrième de couverture) |
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Texte tiré de la quatrième de couverture. | |
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===== Documentation critique ===== | ===== Documentation critique ===== |
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RUFFEL, Lionel, « Mille et une nuits noires », dans //Europe : Revue Littéraire Mensuelle//, dossier « Antoine Volodine » (Frédérick Detue et Anne Roche, dir.), vol. 85, n° 940-941(août-septembre 2007), p. 205-213. +++ Article de revue | RUFFEL, Lionel, « Mille et une nuits noires », //Europe : Revue Littéraire Mensuelle//, dossier « Antoine Volodine » (Frédérick Detue et Anne Roche, dir.), vol. 85, n° 940-941 (août-septembre 2007), p. 205-213. +++ Article de revue |
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OUELLE, Pierre, « L'Histoire en peine: Poétique de l'esquive », dans //Europe : Revue Littéraire Mensuelle//, dossier « Antoine Volodine » (Frédérick Detue et Anne Roche, dir.), vol. 85, n° 940-941(août-septembre 2007), p. 214-225. +++ Article de revue | OUELLE, Pierre, « L'Histoire en peine : poétique de l'esquive », //Europe : Revue Littéraire Mensuelle//, dossier « Antoine Volodine » (Frédérick Detue et Anne Roche, dir.), vol. 85, n° 940-941 (août-septembre 2007), p. 214-225. +++ Article de revue |
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