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Discours critique sur les œuvres de littérature contemporaine

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 ====== Oreille rouge ====== ====== Oreille rouge ======
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-[[auteurs:Éric Chevillard]], Paris, Éditions de Minuit, 2005, 160 pages. \\+[[auteurs:Éric Chevillard]], //Oreille rouge//, Paris, Éditions de Minuit, 2005, 160 p. \\
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-Traduit en suédois par Anna Säflund-Orstadius, sous le titre //Rödöra//, Stockholm, Albert Bonniers Förlag, 2006. +« Cet écrivain aime sa chambre, sa table, sa chaise, dans la pénombre : on l'envoie en Afrique où sont les lions, dans le soleil. Que va-t-il chercher là-bas ? Un grand poème, dit-il. Ou ne serait-ce pas plutôt l'inévitable récit de voyage que tant d'autres avant lui ont rapporté ? On l'a lu déjà, et relu. L'auteur va prétendre que des indigènes l'ont sacré roi de leur village. Il aura percé à jour les secrets des marabouts et appris de la bouche d'un griot vieux comme les pierres quelque interminable légende avec métamorphoses. Le pire est à craindre. Par bonheur, l'aventure tourne court. L'hippopotame se cache. L'Afrique curieusement ne semble guère fascinée par le courageux voyageur. En revanche, celui-ci prend des couleurs : est-ce le soleil ou la honte ? Nous l'appellerons Oreille rouge. » \\ 
- +(Résumé des Éditions de Minuit)
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-« Cet écrivain aime sa chambre, sa table, sa chaise, dans la pénombre : on l'envoie en Afrique où sont les lions, dans le soleil. Que va-t-il chercher là-bas ? Un grand poème, dit-il. Ou ne serait-ce pas plutôt l'inévitable récit de voyage que tant d'autres avant lui ont rapporté ? On l'a lu déjà, et relu. L'auteur va prétendre que des indigènes l'ont sacré roi de leur village. Il aura percé à jour les secrets des marabouts et appris de la bouche d'un griot vieux comme les pierres quelque interminable légende avec métamorphoses. Le pire est à craindre. Par bonheur, l'aventure tourne court. L'hippopotame se cache. L'Afrique curieusement ne semble guère fascinée par le courageux voyageur. En revanche, celui-ci prend des couleurs : est-ce le soleil ou la honte ? Nous l'appellerons Oreille rouge. » (résumé des Éditions de Minuit)+
  
 ===== Documentation critique ===== ===== Documentation critique =====
  
-CAMUS, Audrey, « Les lieux communs d'Éric Chevillard : une rhétorique anti-mimétique », dans Sandrina JOSEPH (dir.), //Révéler l'habituel. La banalité dans le récit littéraire contemporain//, Montréal, département des littératures de langue française de l'Université de Montréal (Paragraphes, no 28), 2009, p. 67-86. +++ Chapitre de collectif+CAMUS, Audrey, « Les lieux communs d'Éric Chevillard : une rhétorique anti-mimétique », dans Sandrina JOSEPH (dir.), //Révéler l'habituel. La banalité dans le récit littéraire contemporain//, Montréal, département des littératures de langue française de l'Université de Montréal (Paragraphes, n° 28), 2009, p. 67-86. +++ Chapitre de collectif
  
 ###« Qu'il se débatte avec les platitudes du quotidien, qu'il s'approprie les contes rebattus de notre enfance ou se délecte des clichés du récit de voyage, la production récente de [Chevillard] est habitée par le poncif. Mais que l'on ne s'y trompe pas, l'objet de ces variations savoureuses sur la banalité n'est pas davantage d'en faire l'éloge que d'apprendre à s'en étonner. [...] Ainsi ne suffit-il que d'un peu de bonne volonté pour que le banal devienne prodigieux, pour que le lieu commun, subitement, abrite la merveille ; d'un peu de bonne volonté assortie, il est vrai, d'une dose de mauvaise foi, laquelle consiste à pousser la logique dans ses retranchements pour user du langage en toute incongruité.\\ ###« Qu'il se débatte avec les platitudes du quotidien, qu'il s'approprie les contes rebattus de notre enfance ou se délecte des clichés du récit de voyage, la production récente de [Chevillard] est habitée par le poncif. Mais que l'on ne s'y trompe pas, l'objet de ces variations savoureuses sur la banalité n'est pas davantage d'en faire l'éloge que d'apprendre à s'en étonner. [...] Ainsi ne suffit-il que d'un peu de bonne volonté pour que le banal devienne prodigieux, pour que le lieu commun, subitement, abrite la merveille ; d'un peu de bonne volonté assortie, il est vrai, d'une dose de mauvaise foi, laquelle consiste à pousser la logique dans ses retranchements pour user du langage en toute incongruité.\\
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-MAZIARCZYK, Anna, « Le roman sans événements : //Oreille rouge// d’Éric Chevillard », dans //Studia Romanica Posnaniensia//, dossier « Le roman de l'extrême contemporain en langue française », vol. XL, n°4 (2013), p. 33-40.  +++ Article de revue+MAZIARCZYK, Anna, « Le roman sans événements : //Oreille rouge// d’Éric Chevillard », //Studia Romanica Posnaniensia//, dossier « Le roman de l'extrême contemporain en langue française », vol. XL, n°4 (2013), p. 33-40.  +++ Article de revue
  
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