Nathalie Sarraute, Ouvrez, Paris, Gallimard, 1997, 129 p.
« Des mots, des êtres vivants parfaitement autonomes, sont les protagonistes de chacun de ces drames.
Dès que viennent des mots du dehors, une paroi est dressée. Seuls les mots capables de recevoir convenablement les visiteurs restent de ce côté. Tous les autres s’en vont et sont pour plus de sûreté enfermés derrière la paroi.
Mais la paroi est transparente et les exclus observent à travers elle.
Par moments, ce qu’ils voient leur donne envie d’intervenir, ils n’y tiennent plus, ils appellent… Ouvrez. »
Nathalie Sarraute.
(Quatrième de couverture)
CALDERON, Jorge, « Le Mot à l’oeuvre : Ouvrez de Nathalie Sarraute », Tropos, vol. 26 (printemps 2000), p. 65-76. +++ Article de revue
GIGNOUX, Anne-Claire, « Nathalie Sarraute, une leçon de rhétorique », Lettres Romanes, vol. 53, n° 1-2 (février 1999), p. 137-143. +++ Article de revue
BOUÉ, Rachel, « Le statut du mot dans Ouvrez », dans Agnès FONTVIELLE et Philippe WAHL (dir.), Nathalie Sarraute : du tropisme à la phrase, Lyon, Presses Universitaires de Lyon (Textes & Langue), 2003, p. 201-208. +++ Chapitre de collectif
KICHENIN, Guillaume, « “Là c’est de l’art. Et ici c’est la vie” : spécificités du tropisme théâtral », dans Agnès FONTVIELLE et Philippe WAHL (dir.), Nathalie Sarraute : du tropisme à la phrase, Lyon, Presses Universitaires de Lyon (Textes & Langue), 2003, p. 221-243. +++ Chapitre de collectif
CHAUDIER, Stéphane, « Sarraute, l’hyperbole et le soupçon », dans Agnès FONTVIELLE et Philippe WAHL (dir.), Nathalie Sarraute : du tropisme à la phrase, Lyon, Presses Universitaires de Lyon (Textes & Langue), 2003, p. 247-254. +++ Chapitre de collectif
CALDERON, Jorge, « Lieu(x) du mot : contruction / déconstruction du personnage dans l’oeuvre de Nathalie Sarraute », thèse de doctorat, French Department, Queen’s University, 1999, 175 f. +++ Thèse de doctorat / mémoire de maîtrise
###Résumé
« The purpose of this thesis is to analyse the construction and deconstruction of the character in the works of Nathalie Sarraute. We want to understand the qualities that made the character in her books and plays so distinctive. We will examine the following books : Tropismes, Portrait d’un inconnu, Martereau, Ouvrez, and three plays : Le silence, Le mensongeand Isma ou ce qui s’appelle rien. In the first part of the thesis, we will explore the criticism and the theory on the character in the essays of Nathalie Sarraute. The author’s writings on literature will be an important piece in our understanding. In the second part, we will consider the character in the fictions of Nathalie Sarraute. We will begin by studying the character as a semiotic system according to particular codes. We want to analyse the character in the interpretation of the process of text signification. Then we will explore the character’s narratology. We want to consider the character in the systematics of narrating. Finally, we will use the Bakhtine’s theory on polyphony and dialogism, and the theory on irony and postmodernism, to try to explain how and why the character is so unusual and remarkable in Nathalie Sarraute’s esthetic. What we want to show in this study is the evolution of the character definition in Nathalie Sarraute’s writings. We think, that at first, she was against a kind of realism. She did not believe in the representation of stories and characters in a way that is like real life. Then she deconstructed the classic character through the construction of a text. And finally, she proposed another way of thinking and writing, in the postmodernism freedom. »
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CIXOUS, Hélène, « À celle qui me parle », Littérature, dossier « Nathalie Sarraute », sous la direction de Françoise ASSO, n° 118 (juin 2000), p. 7-10. +++ Article de revue
COURSON, Nathalie de, « Le Moi-peau de l’être sarrautien », Equinoxes, n° 4 (automne-hiver 2004-2005), [En ligne]. +++ Article de revue
###Courson, 2004, HTML ###
MAULPOIX, Jean-Michel, « Le bout de la langue », dans Monique GOSSELIN-NOAT et Arnaud RYKNER (dir.), Nathalie Sarraute et la représentation, Lille, Roman 20-50 (Actes), 2005, p. 189-194. +++ Chapitre de collectif
###Porte aussi sur Enfance.
« Nathalie Sarraute répétait volontiers n’avoir “jamais pu tracer de frontières entre roman et poésie”. Pourtant, de telles frontières existent. Ses textes ne sont pas des poèmes ; Nathalie Sarraute le savait. Et je ne crois pas qu’elle ait jamais prétendu avoir écrit de la poésie. […] Ne pas “tracer de frontières”, c’est maintenir roman et poésie dans un même territoire, que l’on appellera commodément l’écriture, non pour les y confondre ou les y dissoudre, mais afin, tout d’abord, que la poésie veillesur le roman et l’empêche de se constituer en monde clos, à l’imaginaire solide, bien établi sur un sujet, des personnages et une intrigue. Car tel est l’enjeu de ce rapprochement : la poésie entretient un doute sur le langage dont le roman tout seul fait volontiers l’économie. La poésie considère le langage avec un soin dont le roman la plupart du temps se distrait. La poésie a vis-à-vis de la réalité même des timidités, des précautions ou des pudeurs qui, par comparaison, font paraître grossiers ces romans que l’on dit parfois “réalistes”. Et si les tropismeschers à Nathalie Sarraute ne sont pas ces tropesqu’affectionnent les poètes, voilà pourtant deux mots qui ont une même racine et qui conduisent à rapprocher des tours et des trouvailles poétiques l’observation de ces “mouvements furtifs et instinctifs” dont l’écrivain fait la matière de ses “romans”. » ###
LANFRIED, Carrie C., « ‘C’est une cata’: Questions of the Translatability of Nathalie Sarraute’s Ouvrez », French Forum, vol. 38, n° 3 (automne 2013), p. 105-116. +++ Article de revue
### Landfried, 2013, PDF###
Ouvrez (oeuvre) | |
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Titre | Ouvrez |
Auteur | Nathalie Sarraute |
Parution | 1997 |
Tri | Ouvrez |
Afficher | oui |