Quatre mille marches. Un rêve chinois

Ying Chen - Montréal, Boréal (Papiers collés), 2004, 128 pages.

«Romancière avant tout, Ying Chen a tout de même rédigé, au fil des ans, des textes dans lesquels elle tente de réfléchir simplement, modestement, en adoptant le mode de l’interrogation, du souvenir et de la lettre familière plutôt que celui de l’analyse ou de la théorie, à ce que sont pour elle — et peut-être pour ses lecteurs — la portée et la signification de son art, le sens de son itinéraire personnel de femme, d’exilée et d’écrivain, ou la place de la littérature dans le monde éclaté d’aujourd’hui. Il en résulte une série d’essais brefs, écrits dans une prose aussi sobre que directe, qui constituent d’une certaine manière l’accompagnement ou l’écho méditatif de cette parole qui se fait entendre dans ses romans et à travers la voix des personnages auxquels elle a donné vie. Publié en coédition avec Le Seuil.»

Présentation des Éditions du Boréal

Documentation critique

LAFAILLE, Marie-France, « Divers “je” et divergence : étude de récits de mémoires familiales d’immigrants chinois de première, deuxième et troisième génération », mémoire de maîtrise, département de littérature canadienne comparée, Université de Sherbrooke, 2006, 122 f. +++ Thèse de doctorat / mémoire de maîtrise

###« Ce mémoire aborde des textes d’auteurs chinois canadiens, tous de générations d’immigrants différentes : Quatre mille marches et L’Ingratitude de Ying Chen, immigrante de première génération, Paper Shadows : A Chinatown Childhood de Wayson Choy, immigrant de seconde génération et The Concubines Children : Portrait of a Family Divided de Sky Lee, immigrante de troisième génération. Le travail débute avec une courte description de chacun des trois auteurs, de leur vie, ainsi que de leur oeuvre, pour ensuite se pencher brièvement sur le genre des textes étudiés dans le cadre de ce mémoire. Le thème principal de l’étude consiste en la variabilité des identités chinoises canadiennes sur plusieurs bases comparatives, mais principalement sur le degré d’acculturation ou de déculturation des auteurs, selon leur état d’immigrant de première, deuxième ou troisième génération. Les points de comparaisons, de divergences et de similitudes sont nombreux, mais nous nous pencherons ici sur trois thèmes centraux : la place que la communauté chinoise canadienne occupe dans la vie des auteurs, la relation avec le pays d’origine et enfin, la présence de la tradition confucianiste en tant que mode de pensée indissociable de la culture chinoise. »


La version PDF du mémoire est disponible pour les membres de communautés universitaires qui ont un abonnement institutionnel auprès de UMI - Proquest.###

PATERSON, Janet M., « Le Sujet en mouvement : Postmoderne, migrant et transnational », dans Nouvelles Études Francophones, vol.24, n˚1 (2009), p.10-18. +++ Article de revue

### Résumé :

« On ne peut guère nier la complexité et la variété de la représentation identitaire dans la littérature contemporaine. Depuis les années soixante, le sujet s’inscrit de plus en plus fréquemment dans le discours fictif. Dans mon article, je discute trois axes qui sous-tendent la représentation de nombreux sujets fictifs: le postmodernisme, la littérature migrante et la littérature transnationale. Le principe guidant cette analyse est que le sujet littéraire est soumis à des changements socioculturels et épistémologiques qui en surdéterminent la forme et le sens. Dire “je” dans la littérature contemporaine revient souvent à dire la diffraction d’un sujet postmoderne, le désarroi d’un sujet migrant et la libération d’un sujet transnational. »

PATERSON, 2009, PDF ###

SCOTT, Corrie, « Une race qui ne sait pas mourir : une analyse de la race dans plusieurs textes littéraires québécois », thèse de doctorat, Department of French, University of Toronto, 2011, 237 f. +++ Thèse de doctorat / mémoire de maîtrise

### Résumé :

« Cette thèse présente une étude de la représentation de la race et son rôle dans la formation des discours littéraires et identitaires au Québec. À partir de la phrase célèbre de Félix-Antoine Savard, “une race qui ne sait pas mourir”, jusqu’au roman de l’écrivain haïtien Dany Laferrière, Je suis un écrivain japonais, en passant par L’appel de la race de Lionel Groulx, sans oublier les propos sanglants de Michèle Lalonde dans Speak White et ceux de Pierre Vallières dans Nègres blancs d’Amérique, la littérature canadienne-française et québécoise est hantée par la question de la race. C’est précisément à cause de la présence persistante, souvent angoissante, du concept que je me propose d’en analyser les modalités discursives et les significations dans des textes écrits à divers moments clés entre 1839 et 2008: le rapport de Lord Durham (1839); L’appel de la race (1922) de Lionel Groulx; Menaud, maître-draveur (1937) de Félix-Antoine Savard; Ashini (1960) d’Yves Thériault; Speak White (1974) de Michèle Lalonde; Nègres blancs d’Amérique (1972) de Pierre Vallières; Comment faire l’amour avec un Nègre sans se fatiguer (1985) et Je suis un écrivain japonais (2008) de Dany Laferrière; et Quatre mille marches (2004) de Ying Chen. Pour ce faire, cette thèse se situe dans un cadre théorique interdisciplinaire qui intègre la théorie critique de la race, le féminisme et la théorie queer. »

La version PDF de la thèse est disponible pour les membres de communautés universitaires qui ont un abonnement institutionnel auprès deUMI-Proquest.

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Quatre mille marches. Un rêve chinois (oeuvre)
TitreQuatre mille marches. Un rêve chinois
AuteurYing Chen
Parution2004
TriQuatre mille marches. Un rêve chinois
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