Amélie Nothomb, Stupeur et tremblements, Paris, Albin Michel, 1999.
« Monsieur Haneda était le supérieur de monsieur Omochi, qui était le supérieur de monsieur Saito, qui était le supérieur de mademoiselle Mori, qui était ma supérieure. Et moi, je n’étais la supérieure de personne. On pourrait dire les choses autrement. J’étais aux ordres de mademoiselle Mori, qui était aux ordres de monsieur Saito, et ainsi de suite, avec cette précision que les ordres pouvaient, en aval, sauter les échelons hiérarchiques. Donc, dans la compagnie Yumimoto, j’étais aux ordres de tout le monde. »
RAFONI, Béatrice, « Une ville fantasme : Tokyo dans la fiction francophone contemporaine », Equinoxes, n° 5 (printemps-été 2005), [En ligne]. +++ Article de revue
###Rafoni, 2005, HTML ###
NARJOUX, Cécile, Études sur Stupeur et tremblements. Amélie Nothomb, Paris, Ellipses (Résonances), 2004, 126 p. +++ Monographie
NODOT, Claire, « La Dame pipi du quarante-quatrième étage : l’exil et la marge dans Stupeur et tremblements d’Amélie Nothomb », French Studies, vol. 22 (printemps 2006), p. 69-81. +++ Article de revue
GUYOT-BENDER, Martine, « Coding Japan : Amélie Nothomb’s and Alain Corneau’s Stupeur et tremblements », Contemporary French and Francophone Studies, vol. 9, n° 4 (décembre 2005), p. 369-378. +++ Article de revue
KORZENIOWSKA, Victoria B., « Identification, Identity and Allegiance in Amélie Nothomb’s Stupeur et tremblements and Métaphysique des tubes », Women in French Studies (2005), p. 168-179. +++ Article de revue
KORZENIOWSKA, Victoria B., « Bodies, Space and Meaning in Amélie Nothomb’s Stupeur et tremblements », dans Susan BAINBRIGGE et Jeanette DEN TOONDER (dir.), Amélie Nothomb : Authorship, Identity, and Narrative Practice, New York, Peter Lang (Belgian Francophone Library, n° 16), 2003, p. 39-49. +++ Chapitre de collectif
HUNTER, Adriana, « Narrative Voice in Amélie Nothomb’s Stupeur et tremblements : A Translator’s Impression », dans Susan BAINBRIGGE et Jeanette DEN TOONDER (dir.), Amélie Nothomb : Authorship, Identity, and Narrative Practice, New York, Peter Lang (Belgian Francophone Library, n° 16), 2003, p. 172-175. +++ Chapitre de collectif
MCCALL, Ian, « “Merry Christmas Amélie-San : Filmic Intertext in Nothomb’s Stupeur et tremblements / “Merry Christmas Amélie-San : intertexte filmique dans Stupeur et tremblements de Nothomb », Nottingham French Studies, vol. 47, n° 1 (2008), p. 75-88. +++ Article de revue
IRELAND, Benjamin Hiramatsu, « Amélie Nothomb’s Distorted Truths: Birth, Identity, and Stupeur et tremblements », New Zealand Journal of French Studies, vol. 33, n° 1 (mai 2012), p. 135-156. +++ Article de revue
### Résumé
Fabienne “Amélie” Nothomb’s presentation of her childhood has always led readers to believe that her birth took place in Shukugawa, Kōbe-shi, Japan, on the 13th of August 1967. Yet, scholarly research thus far has neglected to assess the validity of this statement. This article’s primary intention is to provide evidence that Nothomb’s birth in Japan is a fabrication promulgated by the Belgian francophone author herself. Documents indicate instead that Nothomb was born in Etterbeek, Belgium, on the 9th of July 1966. With regard to Nothomb’s writing, this myth of her birth in Japan presents a major issue. If the reader is aware that this account of Nothomb’s birth in Shukugawa is a fiction, he or she will have an increased predisposition to reject the legitimacy of her “autobiographical” accounts set in Japan. Furthermore, scholarly work that incorrectly evokes Nothomb’s birth information must be reappraised, particularly those studies treating the author’s biography and identity. Framing Nothomb’s identity within a psychodynamic perspective will allow readers to articulate better their understanding of her intercultural position. In this light,this essay will also examine Nothomb’s polemical novella Stupeur et tremblements (1999), demonstrating that the author’s supposed tribulations encountered as an office lady within a large-scale Japanese corporation known as “Yumimoto Industries” are also fictionalised. This interpretation will contradict the author’s insistence that “[c]ette histoire […] est réellement arrivée”, at least in the author’s autobiographical context. Investigating the conflicting background of the author will underline the problem surrounding the supposed autobiographical validity of Stupeur et tremblements. Perhaps unsurprisingly, the boundaries between fiction and autobiography are far from clear in this author’swork. ###
TOPPING, Margaret, « Orientalism and Fairytale in Amélie Nothomb’s Autofiction », dans Margaret-Anne Hutton (dir.), Redefining the Real: The Fantastic in Contemporary French and Francophone Women’s Writing, Oxford, Peter Lang, 2009, p. 81-97. +++ Chapitre de collectif
###Porte aussi sur Le sabotage amoureux et Métaphysique des tubes###
KAYA, Mümtaz et Tan INAL, « Stupeur et Tremblements d’Amélie Nothomb : croisement de la littérature et du monde des affaires », Langage et l’Homme: Revue de Didactique du Français, vol. 42, n° 2 (décembre 2007), p. 115-124. +++ Article de revue
OBERHUBER, Andrea, « Réécrire à l’ère du soupçon insidieux : Amélie Nothomb et le récit postmoderne », Études Françaises, vol. 40, n° 1 (2004), p. 111-128. +++ Article de revue
### Résumé
L’article se veut une défense et illustration du phénomène de la réécriture au féminin comme stratégie discursive telle qu’elle se manifeste dans les pratiques palimpsestes à l’ère « postmoderne ». Il propose une réflexion sur le comment et le pourquoi des relectures qu’effectuent bon nombre d’auteures du xxe siècle dans le dessein de réécrire un texte antérieur, d’écrire autrement cet hypotexte, de le « traduire » en un nouvel hypertexte. Car le choix d’un modèle générateur-« géniteur » influe sur la stratégie et l’objectif de sa réécriture. L’oeuvre romanesque d’Amélie Nothomb — plus particulièrement les romans Mercure et Métaphysique des tubes — sert d’exemple pour étudier la réécriture à la fois au féminin et selon le paradigme du récit postmoderne. L’analyse révèle que le recours aux mythes fondateurs, aux « grands » mais aussi aux « petits » récits est au coeur du réécrire au féminin ; les auteures réécrivent, le plus souvent sur un ton ironique, en repensant la matière littéraire canonique.
Abstract
This article is a defence and an illustration of the phenomenon of rewriting “in the feminine” as a discursive strategy that manifests itself in the palimpsestual practices of “postmodern” times. It is a reflection on the why and the how of the re-readings in which a large number of 20th century women writers have engaged in order to then re-write an earlier text, or to write this hypo-text differently, or to translate it into a new hyper-text. After all, the choice of “pro-generating” a text always influences the strategy and purpose of writing. The fiction of Amelie Nothomb, more specifically the novels Mercure and Métaphysique de tubes, serve as examples of both rewriting in the feminine and of paradigmatic postmodern writing. My analysis shows that the recourse to foundational myths, to the “great” as well as the “lesser” stories of history, is at the heart of the project of rewriting in the feminine, with the authors most often adopting an ironic tone in the work that rethinks the literary canon.
Porte aussi sur Métaphysique des tubes et Mercure
MAHY, Fanny, « L’entre-deux culturel dans Sweet, Sweet China de Felicia Mihali et Stupeur et tremblements d’Amélie Nothomb », Les Cahiers du GRELCEF, dossier « L’entre-deux dans les littératures d’expression française », n° 1 (mai 2010), p. 19-34. +++ Article de revue
### Mahy, 2010, PDF ###
Stupeur et tremblements (oeuvre) | |
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Titre | Stupeur et tremblements |
Auteur | Amélie Nothomb |
Parution | 1999 |
Tri | Stupeur et tremblements |
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