François Bon, Un fait divers, Paris, Les Éditions de Minuit, 1994, 156 p.
« Le Mans, 8 avril.
(Résumé extrait de la quatrième de couverture)
MARTIN-ACHARD, Frédéric, « Voix de faits : vers une “ dénarrativisation ” du fait divers chez François Bon et Laurent Mauvignier », Recherches & Travaux [en ligne], nº 92 (2018). +++ Article de revue
###Résumé
« Cet article étudie les dispositifs narratifs et énonciatifs de deux fictions contemporaines d’expression française, Un fait divers de François Bon (1990) et Ce que j’appelle oubli (2011) de Laurent Mauvignier, fondées sur un fait divers. L’hypothèse étudiée est que ces dispositifs, dans lesquels la voix occupe une place centrale, opèrent une déconstruction du récit de fait divers, en trois temps : par l’exhibition des voix qui le constituent, par la déstructuration de la chronologie narrative, et, enfin, par la critique des expressions figées qui circulent sur le fait divers. Ces phénomènes concourent à une forme de « dénarrativisation » du fait divers et d’affaiblissement de sa valeur événementielle. En définitive, cette étude montre que le fait divers, chez de nombreux romanciers contemporains, n’est pas tant exploité pour ses potentialités narratives, qu’interrogé pour ce qu’il recèle d’un savoir à la fois intime et social. »
RASSON, Luc, « L’écriture spéléologique de François Bon », dans Paul PELCKMANS et Bruno TRISTSMANS (dir.), Écrire l’insignifiant: Dix études sur le fait divers dans le roman contemporain, Amsterdam, Rodopi, 2000, p. 155-163. +++ Chapitre de collectif
Un fait divers (oeuvre) | |
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Titre | Un fait divers |
Auteur | François Bon |
Parution | 1994 |
Tri | Un fait divers |
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