Discours critique sur les œuvres de littérature contemporaine
Jacques Brault et Robert Melançon, Au petit matin, Montréal, L’Hexagone, 1993, 59 p.
« Nous avons écrit ce renga en échangeant pendant plus d’une année un cahier dans lequel chacun écrivait une strophe qui répondait à la précédente et créait une attente de la suivante. Très tôt, une troisième voix qui n’était ni de l’un ni de l’autre, s’est fait entendre : le poème nous échappait. Je n’est ici ni Jacques Brault, ni Robert Melançon : nous signons pour couvrir son anonymat. »
(Quatrième de couverture)
MARTEL, Jacinthe, « Quand j’écris dans ces cahiers […] », Tangence, n° 65 (hiver 2001), p. 91-98. +++ Article de revue
###Résumé
La genèse du poème Au petit matin (Jacques Brault et Robert Melançon, Montréal, l’Hexagone, 1993) se déploie, pour l’essentiel, dans un petit carnet aux écritures dont il importe de définir la nature et la fonction. Mais la rédaction a ceci de singulier qu’elle repose sur un principe de rédaction alternée emprunté au haïkaï-renga ; les contraintes génériques et génétiques donnent ainsi lieu à divers procédés et processus d’invention qui permettent de cerner les enjeux esthétiques qui sous-tendent l’entreprise scripturale.
Au petit matin (oeuvre) | |
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Titre | Au petit matin |
Auteur | Jacques Brault |
Parution | 1993 |
Tri | Au petit matin |
Afficher | oui |