Discours critique sur les œuvres de littérature contemporaine
Paris, Minuit, 2000, 158 p.
« Ces deux-là sont en cavale et marchent au bord de la route. Ils s’aiment ou croient s’aimer encore et slaloment entre des flaques de boue. Celui-là, Andjelko, qu’on a pourtant chargé de leur filature, passe son temps auprès de Simone, un amour d’adolescence retrouvé par hasard. Quant à ces deux autres, à bord d’un grand sloop blanc toutes voiles dehors, ils composent en mer un boléro, Sorocabana, qu’ils veulent dédier à un bar à tango de Montevideo. Ces trois couples vont entremêler leur destin et entrecroiser leurs amours : certains bien sûr vont devoir à nouveau s’enfuir en déjouant des filatures. » (Quatrième de couverture)
« Ces deux-là tournoyaient mainenant comme les deux seuls vivants au milieu des ombres. Et sans doute les dieux multicolores et neurasthéniques de l’Asie n’avaient-ils combiné toute cette histoire que pour cette rencontre-là, de toute éternité les ouragans et les révolutions pour que ces deux-là, dans la lumière dorée d’une fin d’après-midi, dans un bungalow sur pilotis, à l’aplomb de la mer vermillonée, dansent sur une arène minuscule devenue pour un instant le centre du monde. Mais les humains sont aveugles. »
Ces deux-là (oeuvre) | |
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Titre | Ces deux-là |
Auteur | Patrick Deville |
Parution | 2000 |
Tri | Ces deux-là |
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