Discours critique sur les œuvres de littérature contemporaine
Gilles Archambault- Montréal, Boréal, 2000, 198 p.
« Jacques a soixante-cinq ans, bientôt soixante-dix. Il est garçon de restaurant, métier qu’il a choisi faute d’ambition mais auquel il s’accroche à présent comme au seul moyen qui lui reste d’oublier ce qui vient. Et d’oublier un peu ce qui a été, cette unique passion pour une femme maintenant disparue. Mais qu’il se trouve au milieu de ses clients et de ses collègues ou aux côtés des êtres qui l’entourent de leur jeunesse ou de leur affection, il n’oublie rien. Ni la mort qui s’approche. Ni l’amour qui s’éloigne.
Roman de l’âge inexorable et de la nostalgie, empreint d’une lucidité que seul l’attachement à l’ultime amour préserve du désespoir, voici un livre grave et tendre à la fois, écrit sur ce ton d’intimité, d’émotion retenue et d’ironie mêlée de compassion qui donne à la voix et à l’univers de Gilles Archambault leur caractère si unique, si personnel, et cependant si proche de chacun d’entre nous. » (Quatrième de couverture)
BIRON, Michel, « Le plaisir d’être second », Voix et Images, vol. 26, no 2 (77 - hiver 2001), p. 401-405. +++ Article de revue
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Courir à sa perte (oeuvre) | |
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Titre | Courir à sa perte |
Auteur | Gilles Archambault |
Parution | 2000 |
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