Discours critique sur les œuvres de littérature contemporaine
Michael Delisle - Montréal, Leméac, 2002, 124 p.
« Milieu des années cinquante. Dée vit son enfance dans une famille où l’intégrité du corps et de la personne est constamment transgressée. Mariée par ses parents à l’homme qui l’a mise enceinte, elle s’engouffre inexorablement dans la dépression, condamnée à reproduire ce qui l’a façonnée. » (extrait de Leméac Éditeur)
Dée (2002) sur Orion
BIRON, Michel, « Il a plu hier », Voix et images, vol. 28, no 3 (printemps 2003), p.145-153. +++ Article de revue
###Compte rendu critique de Dée de Michael Delisle, Un baume pour le coeur de Neil Bissoondath, Celle qui marche sur du verre de Christiane Frenette et Bal à l’abattoir de Pierre-Yves Thiran, autour de la thématique du misérabilisme.
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MOTTET, Philippe, « La banlieue romanesque entre nature et culture », dans Études canadiennes/Canadian Studies, no 60 (printemps 2006), p. 65-74. +++ Article de revue
### « Cet article examine la représentation de la banlieue au sud de Montréal dans trois romans québécois récents : Dée, de Michael Delisle, Adieu Betty Crocker de François Gravel et Banlieue de Pierre Yergeau. Les trois oeuvres montrent comment s’est effectuée la domestication de cette zone encore rurale dans les années 1950 (Dée), jusqu’à son uniformisation dans la décennie suivante (Adieu Betty Crocker). En particulier, on y souligne l’émergence d’une conception suburbaine des rapports entre l’homme et la nature qui émanent de cette organisation nouvelle de la vie et du social. En ce sens, la banlieue idéelle et “vide de sens” de Yergeau constitue l’aboutissement de l’univers dépeint dans les deux autres romans. » (Résumé joint à l’article) ###
HALIN, Francis, « La banlieue : de Jacques Ferron à Michael Delisle », mémoire de maîtrise, Département de langue et littérature françaises, Université McGill, 2008, 89 f. +++ Thèse de doctorat / mémoire de maîtrise
###« Ce mémoire vise à démontrer qu’il existe deux types de banlieues dans la littérature québécoise : les “banlieues-campagnes” et les “banlieues nouvelle génération”. Le premier chapitre considère la socio-histoire de la banlieue québécoise. Le deuxième explore quelques textes de Jacques Ferron où des traces de la banlieue-campagne peuvent être observées. Le troisième chapitre fait ressortir, dans le roman Dée de Michael Delisle, des éléments définitionnels de la banlieue-campagne semblables à ceux décelés chez Ferron : un aspect naturel, une certaine ruralité et une instabilité attribuable au caractère limitrophe de ce lieu par rapport à la ville. Ce chapitre traite aussi des aspects de la banlieue nouvelle génération : une nature domptée, un lieu où la ruralité n’a plus préséance, une instabilité moins matérielle qu’idéologique. Ce mémoire conclut que la banlieue nouvelle génération est le résultat d’un American Dream consommé où un grand vide s’est immiscé. » (résumé joint au mémoire)
La version PDF de la thèse est disponible pour les membres de communautés universitaires qui ont un abonnement institutionnel auprès de UMI - Proquest.
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MAVRIKAKIS, Catherine, « Dée de Michael Delisle », dans Gilles DUPUIS et Klaus-Dieter ERTLER (dir.), À la carte. Le roman québécois (2000-2005), Frankfurt, Peter Lang, 2007, p. 123-136. +++ Chapitre de collectif
COLEMAN, Patrick, « Memories of Urban Development : Michael Delisle’s Dée », Québec Studies, vol. 39 (printemps-été 2005), p. 99-107. +++ Article de revue
BIRON, Michel, Le roman québécois, Montréal, Boréal (coll. « Boréal express »), 2012, 128 p. +++ Monographie
### Voir le chapitre « La rage d’écrire », p. 91-95. ###
NAREAU, Michel, « Lisières du monde et recyclage des mémoires dans Dée de Michael Delisle », British Journal of Canadian Studies, vol. 24, no 2, 2011, p. 177-193. +++ Article de revue
### « Le roman Dée (2002) de Michael Delisle reprend L’Amélanchier (1978) de Jacques Ferron en rejouant la transmission d’un héritage par le biais d’une banlieue en constitution. Si Ferron dégage un legs positif, Delisle décrit, quant à lui, un univers violent, mortifère, campé dans la solitude et le désarroi. Or, le travail mémoriel accomplie par Dée grâce au récit ferronien fait en sorte d’instaurer de nouvelles stratégies identitaires pour l’espace de transition qu’est la banlieue, notamment l’idée d’un recyclage nécessaire. Il en résulte que l’oeuvre de Delisle, sans naïveté, du sein même de sa brutalité, établit une durée mémorielle propre à la banlieue, ce qui est une manière nouvelle et prometteuse d’interroger les filiations contemporaines du Québec. » (résumé joint à l’article)
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DUPUIS, Gilles, « De quelques romans régionaux… », Liberté, vol. 52, no 4, juin 2011, p. 28-31. +++ Article de revue
Dée (oeuvre) | |
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Titre | Dée |
Auteur | Michael Delisle |
Parution | 2002 |
Tri | Dée |
Afficher | oui |