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====== Du mercure sous la langue ====== | ====== Du mercure sous la langue ====== |
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[[auteurs:Sylvain Trudel]] - Montréal, Les Allusifs (005), 2001, 129 p. | [[auteurs:Sylvain Trudel]] - Montréal, Les Allusifs, 2001, 129 p. |
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{{ Du mercure sous la langue.jpg?100}}// Du mercure sous la langue //(Éditions Les Allusifs, 2001 ; Paris, 10/18 en 2005) a obtenu le Prix des Libraires du Québec (Roman québécois) 2002. Ce roman a été traduit, en 2005, en allemand par Nathalie Mälzer-Semlinger sous le titre //Mit Quecksilber unter der Zunge//(Berlin, Matthes & Seitz). | « //Du mercure sous la langue// raconte les dernières semaines de Frédéric Langlois, un adolescent qui, arrivé prématurément au terme de sa vie, fait le bilan de sa courte existence. Maudissant la compassion et la complaisance, le narrateur fustige l'espoir, l'amour, le bonheur, l'âme, la religion, c'est-à-dire toutes les illusions dont les hommes ont besoin pour adoucir leur condition tragique. » |
| (Quatrième de couverture) |
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« //Du mercure sous la langue//raconte les dernières semaines de Frédéric Langlois, un adolescent qui, arrivé prématurément au terme de sa vie, fait le bilan de sa courte existence. Maudissant la compassion et la complaisance, le narrateur fustige l'espoir, l'amour, le bonheur, l'âme, la religion, c'est-à-dire toutes les illusions dont les hommes ont besoin pour adoucir leur condition tragique. » | |
(Quatrième de couverture ; Les Allusifs, 2001) | |
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« C'est bien beau l'intelligence, mais il faut oublier qu'on sait tout, si on veut décoller ses paupières au saut du lit. Moi, quand je file un mauvais coton, j'ai quasiment le goût de m'excuser de savoir tout trop bien, de ne pas croire aux bonnes paroles rassurantes, de sentir grouiller la vermine sous les tapes dans le dos, mais c'est pas de ma faute : je suis un petit athée de naissance et l'eau sainte du baptême n'a pas déteint sur mon âme méchante, et puis j'ai toujours eu la nuque et les genoux raides. Je suis un jeune baveux, comme qui dirait, un crotté, un rebelle de centre d'achats, un grand sans-dessein qui n'aime rien. Au moins, je vis tout enroulé en escargot dans mon intérieur et je ne mords personne ; au fond, je suis pas si pire. Hors de moi, je vois qu'on vit dans la tristesse des choses, loin du temps où les romantiques aimaient mourir, parce que, aujourd'hui, on n'aime plus mourir. La preuve : on se tire une balle dans la bouche, on se pend dans la cave, on s'ouvre les veines, on avale du poison ou on se jette dans le fleuve ou devant un train. C'est pas mourir [...] » | |
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