Auteurs contemporains

Discours critique sur les œuvres de littérature contemporaine

Outils pour utilisateurs

Outils du site


Différences

Ci-dessous, les différences entre deux révisions de la page.

Lien vers cette vue comparative

Les deux révisions précédentesRévision précédente
Prochaine révisionLes deux révisions suivantes
oeuvres:emmanuel_carrere_-_ensemble_de_l_oeuvre [2015/02/20 13:18] Audrey Thériaultoeuvres:emmanuel_carrere_-_ensemble_de_l_oeuvre [2015/02/20 13:18] Audrey Thériault
Ligne 45: Ligne 45:
 FORTIN, Émilie, "L'horreur, la folie, et l'interdiction de les dire." //Le secret de famille et ses échos dans l'œuvre d'Emmanuel Carrère//, mémoire de maîtrise, département des arts et des lettres, Université du Québec à Chicoutimi, 2012, 91 f. +++ Thèse de doctorat / mémoire de maîtrise FORTIN, Émilie, "L'horreur, la folie, et l'interdiction de les dire." //Le secret de famille et ses échos dans l'œuvre d'Emmanuel Carrère//, mémoire de maîtrise, département des arts et des lettres, Université du Québec à Chicoutimi, 2012, 91 f. +++ Thèse de doctorat / mémoire de maîtrise
  
-### Le présent mémoire de maîtrise porte sur le secret de famille révélé dans le récit auto/biographique //Un roman russe// d'Emmanuel Carrère, et plus précisément sur les répercussions de ce secret dans l'ensemble de l'œuvre de l'auteur. //Un roman russe// restitue, après-coup, comment la folie et l'horreur ont obsédé la vie de l'auteur-narrateur Emmanuel Carrère. Ce mémoire démontre comment les textes publiés jusqu'à ce récit auto/biographique sont précisément le reflet de cette vie hantée, un détour obligé qui conduit à la narration du secret de la famille Zourabichvili dans //Un roman russe//. Dans les premiers textes de l'auteur, toutes les préoccupations littéraires des narrateurs de Carrère témoignent de ce secret familial dont l'auteur-narrateur Emmanuel Carrère a hérité bien malgré lui. Par l'étude de //La moustache//, //La classe de neige// et //L'Adversaire//, je démontre dans le premier chapitre comment les obsessions (pour la folie, le mensonge, l'horreur et l'étranger en soi) de Carrère se font de plus en plus présentes, pressant la révélation inévitable du secret de famille dans le récit auto/biographique //Un roman russe//. Je consacre le deuxième chapitre à l'analyse du secret de famille tel qu'il est donné à lire dans //Un roman russe//. C'est dans ce chapitre que l'apport théorique est le plus important. De nombreuses recherches y sont mises à contribution, notamment celles de Nicolas Abraham et Maria Torok sur le secret de famille et leur notion de fantôme, l'ouvrage de Serge Tisseron sur la honte et différentes recherches sur la transmission transgénérationnelle. Face au silence imposé de sa mère, l'auteur-narrateur Emmanuel Carrère développe un sentiment complexe de devoir et de culpabilité : raconter ou se taire. Dans //Un roman russe//, il choisit de raconter. Le processus qui abouti à ce choix et les répercussions de ce choix m'intéressent dans le chapitre trois. J'y démontre de quelles manières les textes publiés après //Un roman russe//, soit //D'autres vies que la mienne// et //Limonov//, semblent libérés de toutes préoccupations, de toutes tensions liées au dit secret de famille. (résumé joint au mémoire)+### « Le présent mémoire de maîtrise porte sur le secret de famille révélé dans le récit auto/biographique //Un roman russe// d'Emmanuel Carrère, et plus précisément sur les répercussions de ce secret dans l'ensemble de l'œuvre de l'auteur. //Un roman russe// restitue, après-coup, comment la folie et l'horreur ont obsédé la vie de l'auteur-narrateur Emmanuel Carrère. Ce mémoire démontre comment les textes publiés jusqu'à ce récit auto/biographique sont précisément le reflet de cette vie hantée, un détour obligé qui conduit à la narration du secret de la famille Zourabichvili dans //Un roman russe//. Dans les premiers textes de l'auteur, toutes les préoccupations littéraires des narrateurs de Carrère témoignent de ce secret familial dont l'auteur-narrateur Emmanuel Carrère a hérité bien malgré lui. Par l'étude de //La moustache//, //La classe de neige// et //L'Adversaire//, je démontre dans le premier chapitre comment les obsessions (pour la folie, le mensonge, l'horreur et l'étranger en soi) de Carrère se font de plus en plus présentes, pressant la révélation inévitable du secret de famille dans le récit auto/biographique //Un roman russe//. Je consacre le deuxième chapitre à l'analyse du secret de famille tel qu'il est donné à lire dans //Un roman russe//. C'est dans ce chapitre que l'apport théorique est le plus important. De nombreuses recherches y sont mises à contribution, notamment celles de Nicolas Abraham et Maria Torok sur le secret de famille et leur notion de fantôme, l'ouvrage de Serge Tisseron sur la honte et différentes recherches sur la transmission transgénérationnelle. Face au silence imposé de sa mère, l'auteur-narrateur Emmanuel Carrère développe un sentiment complexe de devoir et de culpabilité : raconter ou se taire. Dans //Un roman russe//, il choisit de raconter. Le processus qui abouti à ce choix et les répercussions de ce choix m'intéressent dans le chapitre trois. J'y démontre de quelles manières les textes publiés après //Un roman russe//, soit //D'autres vies que la mienne// et //Limonov//, semblent libérés de toutes préoccupations, de toutes tensions liées au dit secret de famille. » (résumé joint au mémoire)
  
   * [[http://constellation.uqac.ca/2616/| Fortin, 2012, PDF]]   * [[http://constellation.uqac.ca/2616/| Fortin, 2012, PDF]]

Outils de la page

complaint