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Discours critique sur les œuvres de littérature contemporaine

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 WEI, Keling, « Pluralité des voix et repentirs autobiographiques : une lecture d'//Enfance// de Nathalie Sarraute », //Études françaises//, vol. 40, n° 2 (2004), p. 101-114. +++ Article de revue WEI, Keling, « Pluralité des voix et repentirs autobiographiques : une lecture d'//Enfance// de Nathalie Sarraute », //Études françaises//, vol. 40, n° 2 (2004), p. 101-114. +++ Article de revue
  
-###[[http://www.erudit.org/revue/etudfr/2004/v40/n2/008813ar.pdf|Wei, 2004, PDF]]+###[[http://www.erudit.org/revue/etudfr/2004/v40/n2/008813ar.pdf|Wei, 2004, PDF]]\\
 [[http://www.erudit.org/revue/etudfr/2004/v40/n2/008813ar.html|Wei, 2004, HTML]] [[http://www.erudit.org/revue/etudfr/2004/v40/n2/008813ar.html|Wei, 2004, HTML]]
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 LEJEUNE, Philippe, //Les brouillons de soi//, Paris, Seuil, 1998, 426 p. +++ Monographie LEJEUNE, Philippe, //Les brouillons de soi//, Paris, Seuil, 1998, 426 p. +++ Monographie
  
-HIMY-PIÉRI, Laure, Enfance //(1983), Nathalie Sarraute//, Paris, Hatier (Profil d'une oeuvre, n° 243), 2001, 127 p. +++ Monographie+HIMY-PIÉRI, Laure, Enfance // (1983), Nathalie Sarraute//, Paris, Hatier (Profil d'une oeuvre, n° 243), 2001, 127 p. +++ Monographie
  
 BOUÉ, Rachel, Enfance// : Nathalie Sarraute//, Paris, Bertrand-Lacoste (Parcours de lecture, n° 127), 2000, 91 p. +++ Monographie BOUÉ, Rachel, Enfance// : Nathalie Sarraute//, Paris, Bertrand-Lacoste (Parcours de lecture, n° 127), 2000, 91 p. +++ Monographie
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 ###**Résumé**\\ ###**Résumé**\\
-//« Le Miroir qui revient//et //Angélique ou l'enchantement //d'Alain Robbe-Grillet et //Enfance//de Nathalie Sarraute posent un problème de lecture car les techniques du Nouveau Roman resurgissent dans un nouveau discours qui change les "horizons d'attente" des lecteurs de l'autobiographie comme des lecteurs du Nouveau Roman. Face à cette mutation, nous avons en vue d'examiner comment le "pacte autobiographique" modifie la lecture de certaines structures déjà mises en place dans le roman. À l'encontre des études sur le genre autobiographique qui tendent à nier toute "différence interne au texte", nous posons qu'il existe des marques textuelles qui différencient ce genre du roman. Nous parcourons, en premier lieu, la théorie de l'autobiographie afin de souligner que ce genre est plutôt un mode de lecture qu'un ensemble de règles constitutives. Dans notre discussion des ouvrages de Philippe Lejeune, d'Elisabeth Bruss et d'autres théoriciens du genre, nous constatons que la convention essentielle de l'autobiographie repose sur l'identité de l'auteur, du narrateur et du personnage principal. Cette identité donne à l'instance narrative une fonction référentielle et rhétorique qui n'existe pas dans la fiction. Ceci nous mène à soutenir que, même s'il n'y a aucune différence "formelle" qui puisse distinguer l'autobiographie du roman, il existe des manifestations du pacte autobiographie dans le texte qui incitent à la lecture autobiographique. C'est afin de faire ressortir ces manifestations que, dans un deuxième temps, nous faisons appel à la théorie des actes de langage de J. L. Austin et à la typologie de John Searle, car, selon nous, l'autobiographie se distingue du roman au niveau des fonctions du langage. En nous penchant sur le niveau illocutoire du langage, nous proposons des outils d'analyse qui, en dégageant les marques textuelles de l'autobiographie, révèlent comment la "nouvelle autobiographie" se lit différemment du "nouveau roman". Afin de mettre au jour la différence illocutoire entre le "je" autobiographique et le "je" fictif, nous faisons l'analyse des fonctions "romanesques" des actes de langage dans un roman de chaque auteur (//Dans le labyrinthe//de Robbe-Grillet et //Portrait d'un inconnu de Sarraute//). Nous espérons que ces analyses montreront comment fonctionne cette "nouvelle" communication entre auteur et lecteur et pourquoi il n'est pas surprenant que les "nouveaux romanciers" comme Robbe-Grillet et Sarraute se soient mis a l'acte autobiographique. » +//« Le Miroir qui revient// et //Angélique ou l'enchantement //d'Alain Robbe-Grillet et //Enfance//de Nathalie Sarraute posent un problème de lecture car les techniques du Nouveau Roman resurgissent dans un nouveau discours qui change les "horizons d'attente" des lecteurs de l'autobiographie comme des lecteurs du Nouveau Roman. Face à cette mutation, nous avons en vue d'examiner comment le "pacte autobiographique" modifie la lecture de certaines structures déjà mises en place dans le roman. À l'encontre des études sur le genre autobiographique qui tendent à nier toute "différence interne au texte", nous posons qu'il existe des marques textuelles qui différencient ce genre du roman. Nous parcourons, en premier lieu, la théorie de l'autobiographie afin de souligner que ce genre est plutôt un mode de lecture qu'un ensemble de règles constitutives. Dans notre discussion des ouvrages de Philippe Lejeune, d'Elisabeth Bruss et d'autres théoriciens du genre, nous constatons que la convention essentielle de l'autobiographie repose sur l'identité de l'auteur, du narrateur et du personnage principal. Cette identité donne à l'instance narrative une fonction référentielle et rhétorique qui n'existe pas dans la fiction. Ceci nous mène à soutenir que, même s'il n'y a aucune différence "formelle" qui puisse distinguer l'autobiographie du roman, il existe des manifestations du pacte autobiographie dans le texte qui incitent à la lecture autobiographique. C'est afin de faire ressortir ces manifestations que, dans un deuxième temps, nous faisons appel à la théorie des actes de langage de J. L. Austin et à la typologie de John Searle, car, selon nous, l'autobiographie se distingue du roman au niveau des fonctions du langage. En nous penchant sur le niveau illocutoire du langage, nous proposons des outils d'analyse qui, en dégageant les marques textuelles de l'autobiographie, révèlent comment la "nouvelle autobiographie" se lit différemment du "nouveau roman". Afin de mettre au jour la différence illocutoire entre le "je" autobiographique et le "je" fictif, nous faisons l'analyse des fonctions "romanesques" des actes de langage dans un roman de chaque auteur (//Dans le labyrinthe//de Robbe-Grillet et //Portrait d'un inconnu de Sarraute//). Nous espérons que ces analyses montreront comment fonctionne cette "nouvelle" communication entre auteur et lecteur et pourquoi il n'est pas surprenant que les "nouveaux romanciers" comme Robbe-Grillet et Sarraute se soient mis a l'acte autobiographique. » 
  
 //La version PDF de la thèse est disponible pour les membres de communautés universitaires qui ont un abonnement institutionnel auprès de [[http://www.proquest.com|UMI - Proquest]]//### //La version PDF de la thèse est disponible pour les membres de communautés universitaires qui ont un abonnement institutionnel auprès de [[http://www.proquest.com|UMI - Proquest]]//###
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 MINOGUE, Valerie, « The Hand of the Child : A Basic Figure in the Work of Nathalie Sarraute », //Romance Studies//, vol. 27 (printemps 1996), p. 73-83. +++ Article de revue MINOGUE, Valerie, « The Hand of the Child : A Basic Figure in the Work of Nathalie Sarraute », //Romance Studies//, vol. 27 (printemps 1996), p. 73-83. +++ Article de revue
  
-###Étude concernant //Tropismes//(1939), //Enfance//(1983) et //Tu ne t'aimes pas//(1989).+###Étude concernant //Tropismes// (1939), //Enfance// (1983) et //Tu ne t'aimes pas// (1989).
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 CLAYTON, Alan J., //Nathalie Sarraute ou le tremblement de l'écriture//, Paris, Lettres modernes (Archives des lettres modernes, n° 238), 1989, 89 p. +++ Monographie CLAYTON, Alan J., //Nathalie Sarraute ou le tremblement de l'écriture//, Paris, Lettres modernes (Archives des lettres modernes, n° 238), 1989, 89 p. +++ Monographie
  
-###Les oeuvres contemporaines étudiées sont //L'usage de la parole//(1980) et //Enfance//(1983).+###Les oeuvres contemporaines étudiées sont //L'usage de la parole// (1980) et //Enfance// (1983).
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 LEJEUNE, Philippe, « Paroles d'enfance »,  //Revue des sciences humaines//, dossier « Nathalie Sarraute », sous la direction de Alan J. CLAYTON et Bernard ALAZET, n° 217 (janvier-mars 1990), p. 23-38. +++ Article de revue LEJEUNE, Philippe, « Paroles d'enfance »,  //Revue des sciences humaines//, dossier « Nathalie Sarraute », sous la direction de Alan J. CLAYTON et Bernard ALAZET, n° 217 (janvier-mars 1990), p. 23-38. +++ Article de revue
  
-###Aborde aussi //L'usage de la parole//(1980).+###Aborde aussi //L'usage de la parole// (1980).
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 RYKNER, Arnaud, « Le petit pan du mur rose », //Critique//, vol. 58, n° 656-657 (hiver 2002), p. 94-104. +++ Article de revue RYKNER, Arnaud, « Le petit pan du mur rose », //Critique//, vol. 58, n° 656-657 (hiver 2002), p. 94-104. +++ Article de revue
  
-###Rykner étudie, entre autres, //Pour un oui ou pour un non//(1982) et //Enfance//(1983).+###Rykner étudie, entre autres, //Pour un oui ou pour un non// (1982) et //Enfance// (1983).
  
 « [...] Sarraute se situe, elle, en amont non en aval du langage, comme si elle tentait - et réussissait - l'impossible pari de se tenir résolument dans l'envers de l'écran, dans l'en-deçà de la coupure (là où gît le tropisme lui-même, qui n'est peut-être que la forme poétique contemporaine du Réel). L'échec du langage, vécu jusque là comme une catastrophe, devient la matière même de l'oeuvre, et son triomphe « [...] Sarraute se situe, elle, en amont non en aval du langage, comme si elle tentait - et réussissait - l'impossible pari de se tenir résolument dans l'envers de l'écran, dans l'en-deçà de la coupure (là où gît le tropisme lui-même, qui n'est peut-être que la forme poétique contemporaine du Réel). L'échec du langage, vécu jusque là comme une catastrophe, devient la matière même de l'oeuvre, et son triomphe
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 TOBIASSEN, Elin Beate, //Vers l'instant. Lecture de //Portrait d'un inconnu// de Nathalie Sarraute//, Bern, Peter Lang (Série XIII : langue et littérature françaises, n° 272), 2003, 225 p. +++ Monographie TOBIASSEN, Elin Beate, //Vers l'instant. Lecture de //Portrait d'un inconnu// de Nathalie Sarraute//, Bern, Peter Lang (Série XIII : langue et littérature françaises, n° 272), 2003, 225 p. +++ Monographie
  
-###Étudie aussi //Enfance//(1983).+###Étudie aussi //Enfance// (1983).
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 MOTTA BOTELHO, Francisco, « Nathalie Sarraute, dépossession et constitution du soi : la structuration narcissique du sujet d'écriture sarrautien », thèse de doctorat, département des lettres, Université Paris 7, 1990, 398 f. +++ Thèse de doctorat / mémoire de maîtrise MOTTA BOTELHO, Francisco, « Nathalie Sarraute, dépossession et constitution du soi : la structuration narcissique du sujet d'écriture sarrautien », thèse de doctorat, département des lettres, Université Paris 7, 1990, 398 f. +++ Thèse de doctorat / mémoire de maîtrise
  
-###En partant d'un corpus textuel composé de deux oeuvres de Nathalie Sarraute, //L'usage de la parole//et //Enfance//###+###En partant d'un corpus textuel composé de deux oeuvres de Nathalie Sarraute, //L'usage de la parole// et //Enfance//###
  
 HADEF, Khaled Chams-Eddine, « Le dit dans deux méditations temporelles : //The Waves// de Virginia Woolf et //Enfance// de Nathalie Sarraute », thèse de doctorat, département des lettres, Université Paris 7, 1990, 321 f. +++ Thèse de doctorat / mémoire de maîtrise HADEF, Khaled Chams-Eddine, « Le dit dans deux méditations temporelles : //The Waves// de Virginia Woolf et //Enfance// de Nathalie Sarraute », thèse de doctorat, département des lettres, Université Paris 7, 1990, 321 f. +++ Thèse de doctorat / mémoire de maîtrise
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 ###**Résumé**\\ ###**Résumé**\\
-« Jean-Paul Sartre's autobiography //Les mots//(1964) is shown to be a departure from the Sartrean oeuvre because it represents an abandonment of "littérature engagée". In //Les mots //Sartre not only abandons "littérature engagée", but also embraces a view of literature which he formerly opposed - "l'art pour l'art". Sartre defines his views of literature - littérature engagée - in //Qu'est-ce que la littérature ?//(1948). Robbe-Grillet defines "l'art pour l'art" in //Pour un nouveau roman //(1963). In //Les mots//Sartre embraces Robbe-Grillet's "l'art pour l'art" and abandons his own "littérature engagée". Since these two views of literature are theoretically opposed, it is interesting to find that Sartre makes this one-hundred-and-eighty-degree turn. Sartre's shifted view of literature, as represented in //Les mots//, is further supported by a comparison of it to the autobiographies of a selection of Nouveaux Romanciers : Alain Robbe-Grillet's //Le miroir qui revient//(1984), Nathalie Sarraute's //Enfance//(1983), and Marguerite Duras's //L'amant //(1984). The autobiographies of the Nouveaux Romanciers are used as illustrations of Robbe-Grillet's notion of "l'art pour l'art". Although Sarraute and Duras do not claim allegiance to Robbe-Grillet's view of literature, nor to the name "Nouveau Romancier", their autobiographies are similar enough to Robbe-Grillet's that they seem to be part of his school of thought. The relationship between Sartre and Robbe-Grillet adds to the irony of Sartre's shifted view of literature. Sartre rejects practitioners of "l'art pour l'art" in //Qu'est-ce que la littérature ?//and Robbe-Grillet specifically rejects Sartre and his "littérature engagée" in //Pour un nouveau roman//. » +« Jean-Paul Sartre's autobiography //Les mots// (1964) is shown to be a departure from the Sartrean oeuvre because it represents an abandonment of "littérature engagée". In //Les mots //Sartre not only abandons "littérature engagée", but also embraces a view of literature which he formerly opposed - "l'art pour l'art". Sartre defines his views of literature - littérature engagée - in //Qu'est-ce que la littérature ?// (1948). Robbe-Grillet defines "l'art pour l'art" in //Pour un nouveau roman // (1963). In //Les mots//Sartre embraces Robbe-Grillet's "l'art pour l'art" and abandons his own "littérature engagée". Since these two views of literature are theoretically opposed, it is interesting to find that Sartre makes this one-hundred-and-eighty-degree turn. Sartre's shifted view of literature, as represented in //Les mots//, is further supported by a comparison of it to the autobiographies of a selection of Nouveaux Romanciers : Alain Robbe-Grillet's //Le miroir qui revient// (1984), Nathalie Sarraute's //Enfance// (1983), and Marguerite Duras's //L'amant // ( 1984). The autobiographies of the Nouveaux Romanciers are used as illustrations of Robbe-Grillet's notion of "l'art pour l'art". Although Sarraute and Duras do not claim allegiance to Robbe-Grillet's view of literature, nor to the name "Nouveau Romancier", their autobiographies are similar enough to Robbe-Grillet's that they seem to be part of his school of thought. The relationship between Sartre and Robbe-Grillet adds to the irony of Sartre's shifted view of literature. Sartre rejects practitioners of "l'art pour l'art" in //Qu'est-ce que la littérature ?//and Robbe-Grillet specifically rejects Sartre and his "littérature engagée" in //Pour un nouveau roman//. » 
  
 //La version PDF de la thèse est disponible pour les membres de communautés universitaires qui ont un abonnement institutionnel auprès de [[http://www.proquest.com|UMI - Proquest]]//### //La version PDF de la thèse est disponible pour les membres de communautés universitaires qui ont un abonnement institutionnel auprès de [[http://www.proquest.com|UMI - Proquest]]//###
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 ARBIB, Michael A., « Co-Evolution of Human Consciousness and Language », //Annals of the New York Academy of Sciences//, vol. 929 (avril 2001), p. 195-220. +++ Article de revue ARBIB, Michael A., « Co-Evolution of Human Consciousness and Language », //Annals of the New York Academy of Sciences//, vol. 929 (avril 2001), p. 195-220. +++ Article de revue
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-**Abstract :** 
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 GABARA, Rachel T., « Je de miroirs : French and Francophone Autobiography from Split to Screened Selves », thèse de doctorat, Department of Literature, Science and the Arts, University of Michigan, 2000, 239 f. +++ Thèse de doctorat / mémoire de maîtrise GABARA, Rachel T., « Je de miroirs : French and Francophone Autobiography from Split to Screened Selves », thèse de doctorat, Department of Literature, Science and the Arts, University of Michigan, 2000, 239 f. +++ Thèse de doctorat / mémoire de maîtrise
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 « This dissertation examines contemporary autobiographical works in French that confront the dilemma of representing radically fragmented subjectivity. I investigate the strategies by means of which each autobiographer designates and negotiates otherness while narrating his or her life story in words and images. « This dissertation examines contemporary autobiographical works in French that confront the dilemma of representing radically fragmented subjectivity. I investigate the strategies by means of which each autobiographer designates and negotiates otherness while narrating his or her life story in words and images.
  
-From an analysis of the fragmentation of text and narrative voice in //Roland Barthes par Roland Barthes//, I continue with the split subject portrayed by means of dialogue in Nathalie Sarraute's //Enfance//. I then address Assia Djebar's very different fragmentation of autobiography in //L'amour, la fantasia//. In the second half of the dissertation, I return to Barthes and //La chambre claire//, using the autobiographical in his essay on photography as the starting point for an exploration of the possibilities for autobiographical film. I discuss Cyril Collard's filmic adaptation of his autobiographical novel //Les nulls fauves //as well as two hybrid autobiographical / biographical documentary films, David Achkar's, Allah Tantou and Lumumba : //La mart du prophète//by Raoul Peck.+From an analysis of the fragmentation of text and narrative voice in //Roland Barthes par Roland Barthes//, I continue with the split subject portrayed by means of dialogue in Nathalie Sarraute's //Enfance//. I then address Assia Djebar's very different fragmentation of autobiography in //L'amour, la fantasia//. In the second half of the dissertation, I return to Barthes and //La chambre claire//, using the autobiographical in his essay on photography as the starting point for an exploration of the possibilities for autobiographical film. I discuss Cyril Collard's filmic adaptation of his autobiographical novel //Les nulls fauves //as well as two hybrid autobiographical / biographical documentary films, David Achkar's, Allah Tantou and Lumumba : //La mart du prophète// by Raoul Peck.
  
 Both Barthes and Sarraute reflect upon themselves in their autobiographies in a third-person voice that proves to be metaphoric ; "I" analyzes "he" or "she" or vice versa and reunifies the fragmented selves with which each text begins. Collard similarly maintains an ultimately introspective model of autobiography, using a combination of an internal sublime object and Hollywood editing strategies to suture his fragmented identity in his film. I argue that Francophone autobiography and autobiographical film, both extreme examples of autobiography in an actual third-person voice, can provide formal possibilities for resisting the traps and temptations of (re)unified selfhood without abandoning the project of self-representation. Djebar, Achkar, and Peck look outward rather than inward as they write others, rather than internal otherness, into their life stories. » Both Barthes and Sarraute reflect upon themselves in their autobiographies in a third-person voice that proves to be metaphoric ; "I" analyzes "he" or "she" or vice versa and reunifies the fragmented selves with which each text begins. Collard similarly maintains an ultimately introspective model of autobiography, using a combination of an internal sublime object and Hollywood editing strategies to suture his fragmented identity in his film. I argue that Francophone autobiography and autobiographical film, both extreme examples of autobiography in an actual third-person voice, can provide formal possibilities for resisting the traps and temptations of (re)unified selfhood without abandoning the project of self-representation. Djebar, Achkar, and Peck look outward rather than inward as they write others, rather than internal otherness, into their life stories. »
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 "Autobiography" as a genre cannot be unilaterally defined today. It is ambivalent, resembling fiction. The phenomenon "autofiction" represents this evolution. "Autobiography" as a genre cannot be unilaterally defined today. It is ambivalent, resembling fiction. The phenomenon "autofiction" represents this evolution.
  
-A comparison between Sarraute's text and traditional autobiographical stories of childhood, acknowledges the similarity, and further demonstrates that Sarraute's motivation and strategy, coming from her search for tropisms, makes her concentrate on the experience of language, and of memory. A comparison of //Enfance//with the autobiographical works of other women writers, indicates the significance of the mother / daughter relationship and the pre-oedipal complex in Sarraute's book. This emphasizes the repercussions of mother rejection. The particularity of //Enfance//can be shown in the context of Sarraute's literary production: the initial "tropismic" project is intact, but the disintegration of characters and plot that occurred in the novels, and the use of Free Indirect Speech to translate sub-conversations created by unconscious sensations, is no longer present. //Enfance//reveals, through an important step in Sarraute's exploration of tropisms, a shift from the anonymous self to herself. To understand //Enfance//'s specificity, we also need to link Sarraute's work to the New Novel. The new novelist's recent orientation toward autobiography, has contributed to the birth of the "New Autobiography". This puts into question the validity of the process of memory, incorporates metafictional reflection, and exposes the blurring of reality and fiction. Sarraute's autobiography has created a unique vision of the self, through a specific type of narrative dialogue which excavates the past through the expression of the preverbal. It is a "tropismic" autobiography. In the tradition of French Autobiography, //Enfance//has conquered a distinct place among writers who have made the quest for authenticity their ultimate motivation. »+A comparison between Sarraute's text and traditional autobiographical stories of childhood, acknowledges the similarity, and further demonstrates that Sarraute's motivation and strategy, coming from her search for tropisms, makes her concentrate on the experience of language, and of memory. A comparison of //Enfance//with the autobiographical works of other women writers, indicates the significance of the mother / daughter relationship and the pre-oedipal complex in Sarraute's book. This emphasizes the repercussions of mother rejection. The particularity of //Enfance//can be shown in the context of Sarraute's literary production: the initial "tropismic" project is intact, but the disintegration of characters and plot that occurred in the novels, and the use of Free Indirect Speech to translate sub-conversations created by unconscious sensations, is no longer present. //Enfance// reveals, through an important step in Sarraute's exploration of tropisms, a shift from the anonymous self to herself. To understand //Enfance//'s specificity, we also need to link Sarraute's work to the New Novel. The new novelist's recent orientation toward autobiography, has contributed to the birth of the "New Autobiography". This puts into question the validity of the process of memory, incorporates metafictional reflection, and exposes the blurring of reality and fiction. Sarraute's autobiography has created a unique vision of the self, through a specific type of narrative dialogue which excavates the past through the expression of the preverbal. It is a "tropismic" autobiography. In the tradition of French Autobiography, //Enfance// has conquered a distinct place among writers who have made the quest for authenticity their ultimate motivation. »
  
 //La version PDF de la thèse est disponible pour les membres de communautés universitaires qui ont un abonnement institutionnel auprès de [[http://www.proquest.com|UMI - Proquest]]//### //La version PDF de la thèse est disponible pour les membres de communautés universitaires qui ont un abonnement institutionnel auprès de [[http://www.proquest.com|UMI - Proquest]]//###
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 BRULOTTE, Gaétan, « Tropismes et sous-conversation », //L'Arc//, dossier « Nathalie Sarraute », sous la direction de Marc SAPORTA,  n° 95 (1984), p. 39-54. +++ Article de revue BRULOTTE, Gaétan, « Tropismes et sous-conversation », //L'Arc//, dossier « Nathalie Sarraute », sous la direction de Marc SAPORTA,  n° 95 (1984), p. 39-54. +++ Article de revue
  
-###Aborde //Enfance//(1983) et //L'usage de la parole //(1980).+###Aborde //Enfance// (1983) et //L'usage de la parole // (1980).
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 TISON-BRAUN, Micheline, « Lui et eux ou les gardiens de l'ordre », //Revue des sciences humaines//, dossier « Nathalie Sarraute », sous la direction de Alan J. CLAYTON et Bernard ALAZET, n° 217 (janvier-mars 1990), p. 97-111. +++ Article de revue TISON-BRAUN, Micheline, « Lui et eux ou les gardiens de l'ordre », //Revue des sciences humaines//, dossier « Nathalie Sarraute », sous la direction de Alan J. CLAYTON et Bernard ALAZET, n° 217 (janvier-mars 1990), p. 97-111. +++ Article de revue
  
-###Aborde aussi //L'usage de la parole//(1980).+###Aborde aussi //L'usage de la parole// (1980).
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 MOUSSAY, Jean-Daniel, « Les mots et leurs malaises », dans Sabine RAFFY et Valérie MINOGUE (dir.), //Autour de Nathalie Sarraute//, Paris, Les Belles Lettres (Série Littéraires, vol. 4, Annales littéraires de l'Université de Besançon, n° 580), 1995, p. 149-161. +++ Chapitre de collectif MOUSSAY, Jean-Daniel, « Les mots et leurs malaises », dans Sabine RAFFY et Valérie MINOGUE (dir.), //Autour de Nathalie Sarraute//, Paris, Les Belles Lettres (Série Littéraires, vol. 4, Annales littéraires de l'Université de Besançon, n° 580), 1995, p. 149-161. +++ Chapitre de collectif
  
-###Porte aussi sur //L'usage de la parole//(1980).+###Porte aussi sur //L'usage de la parole// (1980).
  
 Actes du colloque international de Cerisy-La-Salle des 9 au 19 juillet 1989. Actes du colloque international de Cerisy-La-Salle des 9 au 19 juillet 1989.
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 BAUDE, Michel, « Le monde du silence dans l'oeuvre romanesque de Nathalie Sarraute », dans Sabine RAFFY et Valérie MINOGUE (dir.), //Autour de Nathalie Sarraute//, Paris, Les Belles Lettres (Série Littéraires, vol. 4, Annales littéraires de l'Université de Besançon, n° 580), 1995, p. 179-195. +++ Chapitre de collectif BAUDE, Michel, « Le monde du silence dans l'oeuvre romanesque de Nathalie Sarraute », dans Sabine RAFFY et Valérie MINOGUE (dir.), //Autour de Nathalie Sarraute//, Paris, Les Belles Lettres (Série Littéraires, vol. 4, Annales littéraires de l'Université de Besançon, n° 580), 1995, p. 179-195. +++ Chapitre de collectif
  
-###Porte aussi sur //L'usage de la parole//(1980).+###Porte aussi sur //L'usage de la parole// (1980).
  
 Actes du colloque international de Cerisy-La-Salle des 9 au 19 juillet 1989. Actes du colloque international de Cerisy-La-Salle des 9 au 19 juillet 1989.
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 MIGUET, Marie, « Le grégarisme dans l'oeuvre romanesque de Nathalie Sarraute », dans Sabine RAFFY et Valérie MINOGUE (dir.), //Autour de Nathalie Sarraute//, Paris, Les Belles Lettres (Série Littéraires, vol. 4, Annales littéraires de l'Université de Besançon, n° 580), 1995, p. 225-240. +++ Chapitre de collectif MIGUET, Marie, « Le grégarisme dans l'oeuvre romanesque de Nathalie Sarraute », dans Sabine RAFFY et Valérie MINOGUE (dir.), //Autour de Nathalie Sarraute//, Paris, Les Belles Lettres (Série Littéraires, vol. 4, Annales littéraires de l'Université de Besançon, n° 580), 1995, p. 225-240. +++ Chapitre de collectif
  
-###Porte aussi sur //L'usage de la parole//(1980).+###Porte aussi sur //L'usage de la parole// (1980).
  
 Actes du colloque international de Cerisy-La-Salle des 9 au 19 juillet 1989. Actes du colloque international de Cerisy-La-Salle des 9 au 19 juillet 1989.
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 GUERRERO ALONSO, Maria Luisa, « Las Infancias de Nathalie Sarraute, II (A proposito de //Enfance//) : El texto diverso », //Thélème, Revista Complutense de estudios franceses//, n° 6 (1995), p. 133-145. +++ Article de revue GUERRERO ALONSO, Maria Luisa, « Las Infancias de Nathalie Sarraute, II (A proposito de //Enfance//) : El texto diverso », //Thélème, Revista Complutense de estudios franceses//, n° 6 (1995), p. 133-145. +++ Article de revue
  
-###[[http://www.ucm.es/BUCM/revistasBUC/portal/modules.php?name=Revistas2_Autor&id=THEL|Guerrero, 1995, HTML]]+###[[revistas.ucm.es/index.php/THEL/article/.../34246|Guerrero, 1995, HTML]]
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 RABATÉ, Dominique, « Nathalie Sarraute et la représentation de mot », dans Monique GOSSELIN-NOAT et Arnaud RYKNER (dir.), //Nathalie Sarraute et la représentation//, Lille, Roman 20-50 (Actes), 2005, p. 159-165. +++ Chapitre de collectif RABATÉ, Dominique, « Nathalie Sarraute et la représentation de mot », dans Monique GOSSELIN-NOAT et Arnaud RYKNER (dir.), //Nathalie Sarraute et la représentation//, Lille, Roman 20-50 (Actes), 2005, p. 159-165. +++ Chapitre de collectif
  
-###Porte sur //L'usage de la parole//et //Enfance//.+###Porte sur //L'usage de la parole// et //Enfance//.
  
 « Mon propos ou mon but sera ici [de] [...] réfléchir sur l'instance particulière de la //représentation de mot//dans l'oeuvre de Nathalie Sarraute. Je le ferai sans grille assurée, qu'on se rassure, en m'appuyant sur une distinction freudienne qui m'a toujours paru à la fois lumineuse et obscure : celle établie entre représentation de chose et représentation de mot. [...] La représentation de chose appartient à l'Inconscient, sans pour autant qu'elle soit "un analogue mental de l'ensemble de la chose", alors que la représentation de mot, en tant que processus secondaire, est liée au système Préconscient-Conscient, système qui englobe, comme le rappelle le texte //L'Inconscient//, les deux modes psychiques d'inscription de la réalité. Les deux catégories ne sont donc pas étanches, d'autant plus que la représentation de mot peut, aussi bien dans la schizophrénie que dans le rêve, être traitée par le sujet comme une représentation de chose. » « Mon propos ou mon but sera ici [de] [...] réfléchir sur l'instance particulière de la //représentation de mot//dans l'oeuvre de Nathalie Sarraute. Je le ferai sans grille assurée, qu'on se rassure, en m'appuyant sur une distinction freudienne qui m'a toujours paru à la fois lumineuse et obscure : celle établie entre représentation de chose et représentation de mot. [...] La représentation de chose appartient à l'Inconscient, sans pour autant qu'elle soit "un analogue mental de l'ensemble de la chose", alors que la représentation de mot, en tant que processus secondaire, est liée au système Préconscient-Conscient, système qui englobe, comme le rappelle le texte //L'Inconscient//, les deux modes psychiques d'inscription de la réalité. Les deux catégories ne sont donc pas étanches, d'autant plus que la représentation de mot peut, aussi bien dans la schizophrénie que dans le rêve, être traitée par le sujet comme une représentation de chose. »
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 GABARA, Rachel, « Chapter 2. Internal Conversation : Nathalie Sarraute's //Childhood// », dans //From Split to Screened Selves. French and Francophone Autobiography in the Third Person//, Stanford (Californie), Stanford University Press, 2006, p. 23-41. +++ Monographie GABARA, Rachel, « Chapter 2. Internal Conversation : Nathalie Sarraute's //Childhood// », dans //From Split to Screened Selves. French and Francophone Autobiography in the Third Person//, Stanford (Californie), Stanford University Press, 2006, p. 23-41. +++ Monographie
  
-###« Should autobiographical writing be the revelation of a tropistic reality or an independent artistic creation, or can it be both ? In Sarraute's memory of the pleasure she felt at being assigned a grade by her teacher at school, we can see what might constitute the perfect but unwriteable tropistic autobiography :+###« Should autobiographical writing be the revelation of a tropistic reality or an independent artistic creation, or can it be both ? In Sarraute's memory of the pleasure she felt at being assigned a grade by her teacher at school, we can see what might constitute the perfect but unwriteable tropistic autobiography : "I am nothing other than what I have written. Nothing that I don't know, that people project onto me, that they foist on to me without my knowledge, as they are always doing there, outside, in my other life. [...] Everything that happens to me here can only depend on me. I am responsible for it. [//Enfance//]"
  
-    "I am nothing other than what I have written. Nothing that I don't know, that people project onto me, that they foist on to me without my knowledge, as they are always doing there, outside, in my other life. [...] Everything that happens to me here can only depend on me. I am responsible for it. [//Enfance//]" +Such a text would escape from the tension between "//dévoiler//" and "//faire exister//" with which we began, and would result in the perfect coincidence of writing and written selves. Despite their declarations that perhaps autobiography is impossible, both Barthes, with his //scriptible//autobiography of the "subject of //jouissance//", and Sarraute, with her tropistic autobiography, have visions of the ideal autobiography. Such a work would not be ambivalent like //Roland Barthes by Roland Barthes//and //Childhood//, conflicted texts in which the authors try to write split selves by turning inward, enacting and commenting on their struggles with their own theories in the face of autobiography. Writing and written "I" 's would be equal ; I would be what I am and what I write, write what I am, and the split self would be reunified. »\\
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-    Such a text would escape from the tension between "//dévoiler//" and "//faire exister//" with which we began, and would result in the perfect coincidence of writing and written selves. Despite their declarations that perhaps autobiography is impossible, both Barthes, with his //scriptible//autobiography of the "subject of //jouissance//", and Sarraute, with her tropistic autobiography, have visions of the ideal autobiography. Such a work would not be ambivalent like //Roland Barthes by Roland Barthes//and //Childhood//, conflicted texts in which the authors try to write split selves by turning inward, enacting and commenting on their struggles with their own theories in the face of autobiography. Writing and written "I" 's would be equal ; I would be what I am and what I write, write what I am, and the split self would be reunified. »\\+
 (Extrait, p. 41) (Extrait, p. 41)
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- +**Abstract**\\
-**Abstract :** +
 This article, in exploring why so few SF writers produce compelling or innovative autobiographies, examines Judith Merril's controversial memoir, Better to Have Loved, written in collaboration with her granddaughter, Emily Pohl-Weary. The memoir authorship and form have no equal in SF circles. Merril (1923–1997) was a central, socially radical powerhouse in the extraordinary "man's world" of modern science fiction, tracing her career through New York City, London, Tokyo, and Toronto between the 1940s and 1990s. Her fractured, nonlinear, and collaborative memoir that "tells it like it was" reflects precisely how she interacted with science fiction all her life.  This article, in exploring why so few SF writers produce compelling or innovative autobiographies, examines Judith Merril's controversial memoir, Better to Have Loved, written in collaboration with her granddaughter, Emily Pohl-Weary. The memoir authorship and form have no equal in SF circles. Merril (1923–1997) was a central, socially radical powerhouse in the extraordinary "man's world" of modern science fiction, tracing her career through New York City, London, Tokyo, and Toronto between the 1940s and 1990s. Her fractured, nonlinear, and collaborative memoir that "tells it like it was" reflects precisely how she interacted with science fiction all her life. 
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 O'BEIRNE, Emer, « Soi-même comme modèle : la trace du déjà-écrit dans //Enfance// de N. Sarraute , dans Anne CHEVALIER et Carole DORNIER (dir.), //Le récit d'enfance et ses modèles. Actes du colloque de Cerisy-la-Salle (27 septembre - 1er octobre 2001)//, Caen, Presses Universitaires de Caen, 2003, p. 235-244. +++ Chapitre de collectif O'BEIRNE, Emer, « Soi-même comme modèle : la trace du déjà-écrit dans //Enfance// de N. Sarraute , dans Anne CHEVALIER et Carole DORNIER (dir.), //Le récit d'enfance et ses modèles. Actes du colloque de Cerisy-la-Salle (27 septembre - 1er octobre 2001)//, Caen, Presses Universitaires de Caen, 2003, p. 235-244. +++ Chapitre de collectif
  
-###« Le récit d’enfance, qui devient le passage obligé dans l’histoire d’une personnalité avec les //Confessions//de Rousseau, apparaît comme le signe de l’émergence d’une écriture de l’individualisme, qui tente de saisir la singularité d’un destin et le caractère unique de l’existence racontée. Pourtant le souci d’exprimer cette singularité rencontre le travail de modèles antérieurs qui façonnent les manières de raconter l’enfance. Y a-t-il une topique du récit d’enfance ? La présence de stéréotypes et de références qui renvoient aux //Vies illustres//, aux //Confessions//augustiniennes, à l’hagiographie, aux anecdotes merveilleuses, au picaresque et aux modèles pédagogiques, amène à distinguer la part du lieu commun du modèle, et la recherche de l’expression d’une expérience unique. Ce volume étudie la présence de ces modèles dans le récit d’enfance, le rôle qu’ils jouent dans la compréhension de soi et dans l’examen d’une vie. Le corpus concerné est narratif et comprend récit factuel et récit fictionnel. La période considérée s’étend du Moyen Âge au XXe siècle. Y sont représentés la littérature institutionnelle et les écrits de ceux qui, sans appartenir au monde des lettres, décident de raconter leur vie. » +###**Quatrième de couverture**\\ 
-(quatrième de couverture)+« Le récit d’enfance, qui devient le passage obligé dans l’histoire d’une personnalité avec les //Confessions//de Rousseau, apparaît comme le signe de l’émergence d’une écriture de l’individualisme, qui tente de saisir la singularité d’un destin et le caractère unique de l’existence racontée. Pourtant le souci d’exprimer cette singularité rencontre le travail de modèles antérieurs qui façonnent les manières de raconter l’enfance. Y a-t-il une topique du récit d’enfance ? La présence de stéréotypes et de références qui renvoient aux //Vies illustres//, aux //Confessions//augustiniennes, à l’hagiographie, aux anecdotes merveilleuses, au picaresque et aux modèles pédagogiques, amène à distinguer la part du lieu commun du modèle, et la recherche de l’expression d’une expérience unique. Ce volume étudie la présence de ces modèles dans le récit d’enfance, le rôle qu’ils jouent dans la compréhension de soi et dans l’examen d’une vie. Le corpus concerné est narratif et comprend récit factuel et récit fictionnel. La période considérée s’étend du Moyen Âge au XXe siècle. Y sont représentés la littérature institutionnelle et les écrits de ceux qui, sans appartenir au monde des lettres, décident de raconter leur vie. »
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