Auteurs contemporains

Discours critique sur les œuvres de littérature contemporaine

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Gérard Macé - ensemble de l'œuvre

Documentation critique

CASTIGLIONE, Agnès, « Fenêtres sur chambres : les Belles endormies de Gérard Macé », dans Danièle MÉAUX et Jean-Bernard VRAY (dir.), Traces photographiques, traces autobiographiques, Saint-Étienne, Publications de l’Université de Saint-Étienne, 2004, p. 215-228. +++ Chapitre de collectif

BOUCHERON, Serge, Jean-Louis LAMPEL et Nicolas RAGONNEAU, Images et signes : lectures de Gérard Macé, Cognac, Le temps qu’il fait, 2001, 155 p. +++ Collectif

VIART, Dominique (dir.), Écritures contemporaines - 9. Gérard Macé : la « pensée littéraire », Caen, Minard (Revue des lettres modernes), 2007, 243 p. +++ Collectif

GROS, Karine, « Le firmament photographique », dans Dominique VIART (dir.), Écritures contemporaines - 9. Gérard Macé : la « pensée littéraire », Caen, Minard (Revue des lettres modernes), 2007, p. 87-100. +++ Chapitre de collectif

CHIBA, Fumio, « Éloges de l’ombre : Gérard Macé et l’esthétique japonaise », dans Dominique VIART (dir.), Écritures contemporaines - 9. Gérard Macé : la « pensée littéraire », Caen, Minard (Revue des lettres modernes), 2007, p. 197-210. +++ Chapitre de collectif

FORSDICK, Charles, « Gérard Macé, exote », dans Dominique VIART (dir.), Écritures contemporaines - 9. Gérard Macé : la « pensée littéraire », Caen, Minard (Revue des lettres modernes), 2007, p. 179-196. +++ Chapitre de collectif

DEMANZE, Laurent, « L’Ogre et l’anthropologue », dans Dominique VIART (dir.), Écritures contemporaines - 9. Gérard Macé : la « pensée littéraire », Caen, Minard (Revue des lettres modernes), 2007, p. 225-242. +++ Chapitre de collectif

PÉREZ, Claude-Pierre, « Bibliothèques de route : trajets et parcours dans Babel », dans Dominique VIART (dir.), Écritures contemporaines - 9. Gérard Macé : la « pensée littéraire », Caen, Minard (Revue des lettres modernes), 2007, p. 211-224. +++ Chapitre de collectif

GROS, Karine, L’oeuvre de Gérard Macé, une oltracuidansa poetica, Québec, Nota bene (Contemporanéités, n° 2), 2009, 265 p. +++ Monographie

###Quatrième de couverture
« Poèmes en prose, rêveries de voyage, méditations imaginaires ou méditations littéraires parfois accompagnés de photographies ou de peintures, les ouvrages de l’écrivain contemporain Gérard Macé construisent une oeuvre spéculaire : à la fois oeuvre de pensée et écriture en miroir où les mots, les motifs et les images se dédoublent.
L’oeuvre de Gérard Macé se fonde sur un métissage culturel et formel faisant de l’auteur un poète-colporteur et un chineur d’images ; elle entrelace les cultures et les arts, les livres réels et les livres rêvés pour mieux interroger la notion de “genre” et pour apprivoiser une voix du texte et une voix intérieure. Ces enchevêtrements génériques et artistiques donnent à entendre la pensée d’un écrivain et photographe soucieux de lier son art à une esthétique de la brièveté. Dépassant le cadre du récit d’une expérience mémorielle et d’une fascination pour les images, cette quête esthétique révèle la singularité d’une poétique étroitement liée à une esthétique : une oltracuidansa poeticaqui nous permet d’inventer notre rapport au monde en acceptant le monde tel qu’il est. » ###

DEMANZE, Laurent, Encres orphelines : Pierre Bergounioux, Gérard Macé, Pierre Michon, Paris, Corti (Essais), 2008, 403 p. +++ Monographie

RABATÉ, Dominique, Le chaudron fêlé. Écarts de la littérature, Paris, Corti (Essais), 2006, 288 p. +++ Monographie

###Voir « Sur “la piste romanesque” de Champollion (Gérard Macé) ». ###

VIART, Dominique, et Bruno VERCIER, La littérature française au présent. Héritage, modernité, mutations, Paris, Bordas, 2005, 512 p. +++ Monographie

###Voir les pages 102-103, 106-107, 109-112, 271, 289 et 381. ###

MACÉ, Marielle, Le temps de l’essai. Histoire d’un genre littéraire en France au XXe siècle, Paris, Belin (L’extrême contemporain), 2006, 361 p. +++ Monographie

CHAPPUIS, Pierre, « Entre l’étrange et le familier, dans Tracés d’incertitude, Paris, Corti, 2003, p. 187-192. +++ Monographie

CHAPPUIS, Pierre, « Illusion et dépossession », dans Tracés d’incertitude, Paris, Corti, 2003, p. 247-251. +++ Monographie

GÉRARD, Christophe, « Contribution à une sémantique interprétative des styles. Étude de deux oeuvres de la modernité poétique : Jacques Dupin et Gérard Macé », thèse de doctorat, département des lettres modernes, Université de Toulouse Le Mirail, 2004, 360 f. [En ligne]. +++ Thèse de doctorat / mémoire de maîtrise

###Résumé
« Cette thèse entend poser la question du style du point de vue d’une sémantique interprétative et au sujet de textes relevant de la poésie moderne. Le point de vue adopté est celui d’une conception structurale et gestaltiste du sens linguistique, telle qu’elle s’exprime dans la théorie des formes sémantiques de P. Cadiot et Y.-M. Visetti et la sémantique de François Rastier. Dans cette optique, la réflexion interroge les conditions, les objectifs puis les moyens d’une description linguistique des styles mais aussi des caractères textuels. Les propositions descriptives, qui mobilisent les recherches stylistiques mais aussi la poétique et la critique littéraire, sont mises en œuvre sur des textes dont le choix est motivé par leur complémentarité, la relative obscurité des poèmes en prose de Gérard Macé contrastant avec l’hermétisme revendiqué des poésies fragmentaires de Jacques Dupin. »

Gérard, 2004, HTML ###

ANDRIOT-SAILLANT, Caroline, « Les rayons et les ombres de la bibliothèque dans la poésie contemporaine : fantômes d’un imaginaire (J.L. Borges et G. Macé) », Vox Poetica, [En ligne]. +++ Article de revue

### Andriot-Saillant, HTML ###

TAYLOR, John, « Holding Immense Spaces in the Palm of his Hand », dans Paths to Contemporary French Literature, volume 1, New Brunswick (New Jersey), Transactions Publishers, 2004, p. 50-53. +++ Monographie

RICHARD, Jean-Pierre, L’état des choses : études sur huit écrivains d’aujourd’hui, Paris, Gallimard (NRF essais), 1990, 198 p. +++ Monographie

###Voir « Manteaux et tombeaux ». ###

HALPERN, Anne-Elisabeth et Christian DOUMET (dir.), Ce que le poème dit du poème. Segalen, Baudelaire, Callimaque, Gauguin, Macé, Michaux, Saint-John Perse, Vincennes-Saint-Denis, Presses Universitaires de Vincennes (L’imaginaire du texte), 2005, 215 p. +++ Collectif

### Voir Karine Gros, «“L’Habit d’emprunt” : la poésie de Gérard Macé et de Victor Segalen » . ###

HAMEL, Jean-François, « L’ombilic long du langage », Spirale, n° 189 (mars-avril 2003), p. 43-44. +++ Article de revue

DEMANZE, Laurent, « Gérard Macé, une écriture en miroir », Roman 20-50, n° 35 (juin 2003), p. 119-128. +++ Article de revue

BLANCHET, Marc, Les amis secrets : en lisant en écrivant, Paris, Corti, 2005, 196 p. +++ Monographie

###Voir : « Gérard Macé, mystères en eaux claires ». ###

KAWAKAMI, Akane, Traveller’s Visions : French Literary Encounters with Japan 1881-2004, Liverpool, Liverpool University Press (Contemporary French and Francophone Cultures, n° 4), 2005, 205 p. +++ Monographie

###Voir « Postwar Travellers and Photographic Writing : Roland Barthes, Michel Butor, Gérard Macé ». ###

HOUBERT, Olivier, « Gérard Macé ou le désir d’Orient », Critique, vol. 58, n° 658 (mars 2002), p. 228-230. +++ Article de revue

### Porte sur L’Art sans paroles, Un Détour par l’Orient et Un Monde qui ressemble au monde. ###

ASSO, Françoise, « Détours Gérard Macé : lecture, rêve, mémoire », Revue des lettres modernes, vol. 1349-1355 (1998), p. 71-81. +++ Article de revue

BLIN, Richard, « Les mots de la tribu (Gérard Macé) », Nouvelle Revue Française, vol. 449 (juin 1990), p. 55-64. +++ Article de revue

CASTIGLIONE, Agnès, « Gérard Macé, l’espace révélé », dans Pierre MASSON (dir.), L’envers du décor : duplicité du paysage littéraire, Nantes, Pleins Feux (Horizons comparatistes), 2003, p. 207-222. +++ Chapitre de collectif

BLIN, Richard, « Gérard Macé », Nouvelle Revue Française, n° 558 (juin 2001), p. 314-317. +++ Article de revue

GRATTON, Johnny, « Du “peu de vrai” dans la biographie contemporaine : Macé, Michon, Modiano, Quignard », dans Johnny GRATTON, Suzanne GUELLOUZ et Gabrielle CHAMARAT-MALANDAIN (dir.), Modèles, dialogues et invention. Mélanges offerts à Anne Chevalier, Caen, Presses universitaires de Caen, 2002, p. 313-324. +++ Chapitre de collectif

CASTIGLIONE, Agnès, « Pierre Michon et Gérard Macé : l’écriture des Vies ou le désir de trace », dans Pierre-Marie BEAUDE, Jacques FANTINO et Marie-Anne VANNIER (dir.), La trace entre absence et présence, Paris, Éditions du Cerf, 2004, p. 121-136. +++ Chapitre de collectif

CASTIGLIONE, Agnès, « Gérard Macé ou la constellation du Lion », dans Jean-Pierre MOUREY et Béatrice RAMAUT-CHEVASSUS (dir.), Miroirs, fragments, mosaïques. Schèmes et création dans l’art du XXe siècle, Saint-Étienne, Publications de l’Université de Saint-Étienne, 2005, p. 143-154. +++ Chapitre de collectif

DEMANZE, Laurent, « Biographies orphelines », Otrante, n° 16 (automne 2004), p. 155-166. +++ Article de revue

DEMANZE, Laurent, « Gérard Macé : “un français orienté” », dans Sylvaine COYAULT (dir.), L’écrivain et sa langue : romans d’amour de Marcel Proust à Richard Millet, Clermont-Ferrand, Presses universitaires Blaise Pascal, 2005, p. 273-284. +++ Chapitre de collectif

GEFEN, Alexandre, « La fiction biographique, essai de définition et de typologie », Otrante, n° 16 (automne 2004), p. 7-24. +++ Article de revue

GEFEN, Alexandre, « Le genre des noms : la biofiction dans la littérature française contemporaine », dans Bruno BLANCKEMAN, Aline MURA-BRUNEL et Marc DAMBRE (dir.), Le roman français au tournant du XXIe siècle, Paris, Presses de la Sorbonne Nouvelle, 2005, p. 305-320. +++ Chapitre de collectif

GEFEN, Alexandre, « “Soi-même comme un autre” : présupposés et significations du recours à la fiction biographique dans la littérature française contemporaine », dans Anne-Marie MONTLUÇON et Agathe SALHA (dir.), Fictions biographiques XIXe-XXIe siècles, Toulouse, Presses Universitaires du Mirail (Cribles), 2007, p. 55-75. +++ Chapitre de collectif

GROS, Karine, « Gérard Macé et la traduction », dans Jacqueline MICHEL, Marléna BRAESTER et Isabelle DOTAN-ROBINET (dir.), Les enjeux littéraires de la traduction, Paris, Éditions PubliSud, 2003, p. 46-56. +++ Chapitre de collectif

GROS, Karine, « “Voix des revenants dans un refrain sans parole” : silence et voix dans les oeuvres de Gérard Macé », dans Pascal LÉCROART et Frédérique TOUDOIRE-SURLAPIERRE (dir.), Éclats de voix : l’expression de la voix en littérature et en musique, Paris, Improviste, 2005, p. 111-121. +++ Chapitre de collectif

GROS, Karine, « “Dis-moi qui tu hantes, je te dirai qui tu es…” : Pierre Michon et Gérard Macé », dans Bruno BLANCKEMAN, Aline MURA-BRUNEL et Marc DAMBRE (dir.), Le roman français au tournant du XXIe siècle, Paris, Presses universitaires de la Sorbonne Nouvelle, 2005, p. 45-53. +++ Chapitre de collectif

GROS, Karine, « Du sentiment des langues à l’écriture de la divagation chez Gérard Macé », dans Sylviane COYAULT (dir.), L’écrivain et sa langue : romans d’amour de Marcel Proust à Richard Millet, Clermont-Ferrand, Presses universitaires Blaise Pascal, 2005, p. 261-272. +++ Chapitre de collectif

NITSCH, Wolfram, « Die verbotene Kammer, Photographie und Poesie bei Gérard Macé », dans Gerhard PENZKOFER (dir.), Postmoderne Lyrik - Lyrik in der Postmoderne. Studien zu den romanischen Literaturen der Gegenwart, Würzburg, Königshausen & Neumann, 2007, p. 149-161. +++ Chapitre de collectif

DEMANZE, Laurent, Gérard Macé. L’invention de la mémoire, Paris, José Corti (Les essais), 2009, 162 p. +++ Monographie

###Extrait de la conclusion, p. 152
« Les livres de Gérard Macé prennent ainsi quelquefois la couleur du deuil, et empruntent aux récits fantastiques leurs spectres. Mais si la mélancolie peuple ses pages de fantômes et de fantasmes, si elle hante les films muets, voyage parfois en de tristes tropiques et colore de noir les photographies, c’est qu’elle est une expérience de l’anachronique, une volupté de l’imaginaire et une célébration de l’immémorial. » ###

MACÉ, Marielle, « “De la figure à la fiction” : essai et mémorable dans les petites proses contemporaines », dans Catherine DOUZOU et Lise GAUVIN (dir.), Frontières de la nouvelle de langue française. Europe et Amérique du Nord (1945-2005), Dijon, Éditions Universitaires de Dijon (Écritures), 2006, p. 67-78. +++ Chapitre de collectif

DION, Robert, « Le vécu transposé : variations sur le désir d’écrire l’écrivain (Schmidt, Macé) », dans Barbara HAVERCROFT, Pascal MICHELUCCI et Pascal RIENDEAU (dir.), Le roman français de l’extrême contemporain. Écritures, engagements, énonciations, Québec, Nota bene (Contemporanéités, 3), 2010, p. 365-381. +++ Chapitre de collectif

### Corpus retenu Le manteau de Fortuny, Le désert des Égyptiens, Vies antérieures###

DEMANZE, Laurent, « Gérard Macé : l’entour et le détour », @nalyses. Revue de critique et de théorie littéraire, vol. 5, n°3 (automne 2010), [en ligne]. +++ Article de revue

###Résumé
« Même si les textes de Gérard Macé s’inventent à la croisée des genres, on les désigne souvent comme autant de rêveries érudites où s’articulent la dérive de l’imaginaire et les protocoles de l’érudition. L’auteur aime en effet à les désigner comme des essais, en revendiquant une filiation avec Montaigne dans son usage intime et capricieux des savoirs. L’emploi des notes et des scholies semble lester ses textes d’un savoir documenté alors qu’il détourne les pratiques de l’entour pour faire vaciller les frontières entre l’attesté et l’apocryphe, la veille critique et la rêverie créatrice. »

Abstract
« Even if the texts by Gérard Macé are located at the crossroads of literary genres, they are often referred to as « rêveries érudites » that articulate the drift of imagination and the protocols of erudition. The author likes to designate them as essays by claiming a descent with Montaigne’s intimate and capricious use of knowledge. The use of notes and scholia seems to weigh down his texts with documented knowledge while it transforms the commentary in order to shake up the boundaries between the certified and the apocryphal, as between critical awareness and creative reverie. »

Demanze, 2010, PDF ###

DEMANZE, Laurent, « Gérard Macé : mélancolie du romanesque », dans temps zéro, nº 8 (2014), [en ligne]. +++ Article de revue

### Résumé
Le romanesque dans l’œuvre de Gérard Macé prend ses distances avec l’affiliation générique au roman, pour s’inventer hors des récits pétris de nécessité causaliste et de psychologie. Il le puise dans l’archive, dans le savoir exact, dans les lisières de la littérature, comme si le romanesque se trouvait hors de l’espace du roman. Il se définit dès lors surtout comme un effet de lecture, comme un retentissement second. Le romanesque est davantage une expérience de la subjectivité, où s’éprouve et se formalise une éthique.

Abstract
The novelistic aspect of Gérard Macé’s work distances itself from a generic affiliation with the novel, inventing itself outside the realm of tales moulded by causal necessity and psychology. Macé draws upon the archive, upon precise knowledge, upon that which is found on the borders of literature, as if this novelistic aspect were in fact located outside of the novel. Consequently, this element of Macé’s work is defined first and foremost as a result of reading, as a secondary effect. It is more an experience of subjectivity, where an ethics is tested and formalized.

Demanze, 2014, HTML ###

LIÉBERT, Adeline, « Gérard Macé et son lecteur: un compagnonnage orienté », Études littéraires, vol. 41, n° 2 (été 2010), p. 89-103. +++ Article de revue

### Résumé
Si l’on en croit certains propos de Gérard Macé, son écriture n’est pas de celles qui font grand cas de leurs lecteurs. Son geste d’écrivain semble plutôt dirigé à rebours de ces derniers, vers ses propres lectures, à la rencontre notamment de vies antérieures qui l’habitent et qu’il habite. Et pourtant, on n’entre pas par effraction dans les textes de Macé. Une hospitalité itinérante se met en place au fil de l’oeuvre, au travers de laquelle l’écriture s’affirme comme un compagnonnage dont la nature profonde repose sur la différence plutôt que sur la ressemblance, tout comme est profondément autre l’Orient qui fascine Macé, et étrangère la « main italique » qui s’invite à sa table d’écriture. La littérature ainsi conduite ouvre un espace en mouvement dont l’orientation est celle d’une abolition de toute distance entre l’acte de lire et celui d’écrire.

Abstract
According to some of Gérard Macé’s musings, his writing style is not one that cares much about his readers. As an author, he appears rather to shy away from them, focusing instead on what he reads and those past lives that he both experienced and dwells in. However, readers seeking Macé need first to be invited to do so. A meandering sense of hospitality progressively permeates the text, where words are companions rooted in differences, not similarities. This echoes Macé’s fascination with a deeply unique Orient, and explains the foreign nature of the “italics pen” that sometimes writes his words. A literature so driven yields a space in motion whose aim is to close the gap between readers and writers.

Liébert, 2010, PDF ###

GROS, Karine, « L’Oeuvre de Gérard Macé : une oltracuidansa poetica », Revue des Sciences Humaines, n° 297 (janvier-mars 2010), p. 127-133. +++ Article de revue

GEFEN, Alexandre, « Le texte des origines : les enquêtes anthropologiques de Gérard Macé », Revue des Sciences Humaines, n° 297 (janvier-mars 2010), p. 39-48. +++ Article de revue

CASTIGLIONE, Agnès, « “En miroir, en offrande” : les discours préfaciels de Gérard Macé », Revue des Sciences Humaines, n° 297 (janvier-mars 2010), p. 115-125. +++ Article de revue

JEFFERSON, Ann, « Gérard Macé et la passion des étoffes », Revue des Sciences Humaines, n° 297 (janvier-mars 2010), p. 57-68. +++ Article de revue

BLANCHET, Marc et Jean-Yves MASSON (dir.), dossier « Gérard Macé », Revue des Sciences Humaines, n° 297 (janvier-mars 2010), 210 p. +++ Dossier de revue

### Présentation
Gérard Macé, né en 1946, est l’auteur d’une trentaine d’ouvrages principalement publiés aux éditions Gallimard et aux éditions Le temps qu’il fait, qui lui ont valu une place singulière dans la littérature contemporaine. S’y ajoute une œuvre de photographe de plus en plus remarquée, qui, en étroite correspondance avec l’œuvre littéraire, a déjà donné lieu à 17 expositions personnelles et 11 ouvrages publiés depuis 1998. Les textes de Gérard Macé réussissent le tour de force de brouiller à chaque fois la carte établie des genres littéraires, même quand ils semblent à première vue relever de l’essai critique (/Je suis l’autre,/ sur Nerval), du poème (/Bois dormant, Les Balcons de Babel)/, de la biographie (/Vies antérieures, Le dernier des Egyptiens/) ou du récit de voyage. Les études rassemblées dans ce numéro tracent un parcours critique qui part d’analyses sur la passion de Gérard Macé pour l’anthropologie et l’ethnologie jusqu’à sa réflexion plus récente sur la photographie et l’image, en passant par deux thèmes fondamentaux de son œuvre : le rapport au passé et à la mémoire d’une part, qui passe par une forme de fétichisme (tissus, reliques…), et l’interrogation sur les pouvoirs et les limites du langage. Ce numéro a donc pour ambition d’être une introduction à l’ensemble de l’œuvre.

Sommaire
Marc Blanchet et Jean‐Yves Masson, « Présentation »
Entretien sur la Chine avec Gérard Macé
Jean‐Pierre Richard, « Thèmes et motifs de l’ethnologue »
Alexandre Gefen, « Le texte des origines : les enquêtes anthropologiques de Gérard Macé »
Dominique Rabaté, « “Dans le creux de la main” : miniature et relique chez Gérard Macé »
Ann Jefferson, « Gérard Macé et la passion des étoffes »
Eric Dazzan, « “Le lit défait du jour”. Chant, récit et image dans l’oeuvre de Gérard Macé »
Ridha Boulaâbi, « Le signe du lion dans Le Dernier des Égyptiens »
Laurent Demanze, « Le conteur de chimères (Je suis l’autre) »
Agnès Castiglione, « “En miroir, en offrande” : les discours préfaciels de Gérard Macé »
Karine Gros, « L’oeuvre de Gérard Macé : une oltracuidansa poetica »
Wolfram Nitsch, « La chambre interdite. Photographie et poésie chez Gérard Macé »
Marc Blanchet, « Ici et maintenant »
Olivier Remaud, « Éloge de la rêverie »
Gérard Farasse, « Travail de nuit »
Antonio Prete, « À l’ombre des lettres en fleurs… Fragments pour Gérard Macé » (traduit de l’italien par Jean‐Jacques Masson)
Karine Gros, « Bibliographie complète des écrits de Gérard Macé » ###

DAZZAN, Eric, « ‘Le Lit défait du jour’: Chant, récit et image dans l’oeuvre de Gérard Macé », Revue des Sciences Humaines, n° 297 (janvier-mars 2010), p. 69-84. +++ Article de revue

NITSCH, Wolfram, « La Chambre interdite : photographie et poésie chez Gérard Macé », Revue des Sciences Humaines, n° 297 (janvier-mars 2010), p. 135-150. +++ Article de revue

KAWAKAMI, Akane, Photobiography: Photographic Self-Writing in Proust, Guibert, Ernaux, Macé, Londres, Legenda, 2013, 193 p. +++ Monographie

### Présentation de l’éditeur
Why do photographs interest writers, especially autobiographical writers? Ever since their invention, photographs have featured — as metaphors, as absent inspirations, and latterly as actual objects — in written texts. In autobiographical texts, their presence has raised particularly acute questions about the rivalry between the two media, their relationship to the ‘real’, and the nature of the constructed self. In this timely study, based on the most recent developments in the fields of photography theory, self-writing and photobiography, Akane Kawakami offers an intriguing account of photobiographic works ranging from texts containing metaphorical photographs through ekphrastic narratives to photo-texts. Her choice of Marcel Proust, Hervé Guibert, Annie Ernaux and Gérard Macé provides thought-provoking readings of works seldom considered in this context, and teases out surprising similarities between unexpected conjunctions. ###

TLEMSANI-CANTIN, Jawad, « Lumières sur le sujet contemporain : pour une poétique du sujet contemporain à travers l’oeuvre en prose de Pascal Quignard, Florence Delay, Pierre Michon et Gérard Macé », thèse de doctorat en Lettres modernes, Université de Tours, 2008. +++ Thèse de doctorat / mémoire de maîtrise

### Résumé
“Mort du sujet”, “retour du sujet”, “sujet postmoderne”, notre temps n’est pas avare de concepts et de formules… Or, savoir précisément ce qu’ils recouvrent est un autre défi. Penser l’époque contemporaine est en effet une gageure intellectuelle et déterminer ce qu’est le sujet ne l’est pas moins… Pour cela, étudier les spécificités du sujet aujourd’hui dans ses trois acceptions d’écrivain, de fable et de personnage sans gommer les différences propres à un corpus d’étude comparatiste semblait de bonne méthode. Une trentaine de vies imaginaires et d’essais méditatifs, formes littéraires nées pour ainsi dire dans le dernier quart du XXe siècle ; des proses mi-fictionnelles mi-sérieuses de quatre auteurs contemporains ayant déjà une certaine reconnaissance institutionnelle, P. Michon, G. Macé, P. Quignard et Fl. Delay, constituait notre corpus d’étude. Se demander d’abord comment les ruptures avec l’ère formaliste affectaient la parole de nos auteurs était une étape nécessaire. On les a ainsi vu refuser l’autorité de “l’auteur” pour se représenter en “lettrés actifs” et chercher davantage l’espace tenu mais ferme d’un “effet sujet” que les sables mouvants de l’écriture personnelle. Que cette subjectivité repensée influe également sur le délicat équilibre de l’avéré et de l’imaginaire dans nos textes n’est alors pas étonnant. Elle est révélatrice de l’attente double qui caractérise notre temps et d’une des configurations que prend le lyrisme dans la prose contemporaine. Ces tensions dans l’écriture sont cependant moins sources de déchirements que l’origine d’une figuration nouvelle. D’une densité légère, d’une luminosité spectrale et d’une profondeur complexe et translucide à la fois, l’hologramme constitue une métaphore riche de sèmes pour penser l’écriture contemporaine comme le fonctionnement du personnage dans nos textes. Ni acteur impliqué dans la glèbe du monde ni individu désabusé, le sujet contemporain est plutôt ce rêveur qui construit des mondes et qui s’efforce d’y advenir. Altérant le présent pour pouvoir rencontrer autrui, le sujet contemporain s’assume comme être de relation et d’accueil, nouveau sujet lyrique qu’une voix chuchotée a fait naître entre le monde de l’attesté et celui de l’imaginaire. ###

DEMANZE, Laurent, Les fictions encyclopédiques. De Gustave Flaubert à Pierre Senges, Paris, Editions JoséCorti (Les essais), 2015, 352 p. +++ Monographie

### Voir le chapitre II : « Gérard Macé : “une écriture en marge”. ###

KAWAKAMI, Akane, « Gérard Macé et Horie Toshiyuki, flâneurs cosmopolites : écrire/voyager entre Paris et Tokyo », dans Fabien ARRIBERT-NARCE, Kohei KUWADA et Lucy O’MEARA (dir.), Réceptions de la culture japonaise en France depuis 1945. Paris-Tokyo-Paris : détours par le Japon, Paris, Honoré Champion (Poétiques et esthétiques XXe-XXIe siècles), 2016, p. 157-177. +++ Chapitre de collectif

GROS, Karine, « Le renouvellement de l’autobiographie contemporaine : Gérard Macé – entre fiction identitaire et filiation culturelle », Texte, n° 41/42 (2007), p. 167-178. +++ Article de revue

Gérard Macé - ensemble de l'œuvre (oeuvre)
TitreGérard Macé - ensemble de l'œuvre
AuteurGérard Macé
Parution9999
TriGérard Macé - ensemble de l'œuvre
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