Auteurs contemporains

Discours critique sur les œuvres de littérature contemporaine

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Gilles Archambault - ensemble de l'oeuvre

Documentation critique

MAILHOT, Laurent, « V. Les “petites proses” de Gilles Archambault », dans Plaisirs de la prose, Montréal, Presse de l’Université de Montréal (Prix de la revue Études françaises), 2005, p. 191-212. +++ Chapitre de monographie

###MAILHOT, 2005, HTML###

Dossier « Gilles Archambault », sous la direction de Sophie Marcotte, Voix et Images, vol. 31, no 2 (no 92 - hiver 2006), p. 5-187. +++ Dossier de revue

###Sommaire du dossier « Gilles Archambault » :

  • « Une oeuvre sous-entendue » / Sophie Marcotte. *
  • « Entretien avec Gilles Archambault » / Sophie Marcotte et François Ricard. *
  • « Inédit : “Préface pour la radio” » / Gilles Archambault.
  • « Romans d’auteur, romans de la mère et du fils » / Laurent Mailhot. *
  • « Pères et paternité dans l’oeuvre de Gilles Archambault » / Lori Saint-Martin. *
  • « Remarques sur l’écriture de Gilles Archambault » / Jacques Brault. *
  • « Bibliographie de Gilles Archambault » / Andréanne Lechasseur-Pierre.

* Références disponibles sur auteurs.contemporain.info###

SAINT-MARTIN, Lori, « Pères et paternité dans l’oeuvre de Gilles Archambault », Voix et Images, vol. 31, no 2 (no 92 - hiver 2006), p. 49-70. +++ Article de revue

### « L’oeuvre de Gilles Archambault propose une réflexion approfondie sur la paternité. Y défilent trois générations : les grands-pères autoritaires et méprisants, les pères inquiets et rongés par la culpabilité, les fils et les filles qui les condamnent sans appel. C’est surtout la double expérience de la génération du milieu — à la fois fils et pères — qui retient le romancier. L’auteure du présent article examine les constantes du portrait de la paternité qui se dégage de l’ensemble de l’oeuvre, mais aussi son évolution au fil des décennies. » (résumé joint à l’article)

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BRAULT, Jacques,  « Remarques sur l’écriture de Gilles Archambault », Voix et Images, vol. 31, no 2 (no 92 - hiver 2006), p. 71-84. +++ Article de revue

### « D’après les chroniques et les proses de Gilles Archambault, ces remarques visent à montrer qu’on ne peut lire cet écrivain avec justesse sans une constante attention à sa manière d’écrire qui, à même une contradiction fécondante (violence, tendresse, humour, gravité) impose un ton qui tient ensemble ses diverses tonalités pour s’établir comme un style personnel, à la fois simple et subtil. » (résumé joint à l’article)

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CAMPION, Blandine, « La faille et le repli. Pour une poétique du récit amoureux chez Gilles Archambault », thèse de doctorat, département d’études françaises, Université de Montréal, 1997, 412 f. +++ Thèse de doctorat / mémoire de maîtrise

###« Le récit amoureux, tel qu’il se développe dans l’oeuvre romanesque de Gilles Archambault, cristallise certains des enjeux essentiels du discours amoureux non seulement dans la fiction québécoise mais aussi dans la fiction romanesque contemporaine en général. Il se caractérise d’une part par l’omniprésence du motif de l’échec qui contamine tous les niveaux de la diégèse, offrant ainsi un profil récurrent de ce même échec dont les propriétés se manifestent aussi bien dans la caractérisation des personnages, la mise en scène de la relation amoureuse que les éléments d’explication de cette débacle. Il propose d’autre part une structure narrative, elle-même récurrente d’un roman à l’autre et basée sur la clôture (incipit et excipit dysphoriques), la déchronologie, la condensation et la répétition.

La spécificité du motif de l’échec amoureux tel que traite par Archambault se situe dans le lien qui l’unit a ce que la terminologie établie par Jean Burgos désigne comme “l’écriture du refus”, écriture qui constitue “la réponse à l’angoisse devant la temporalité, à la conscience de toute finitude, ( …) (réponse) cherchée dans la délimitation d’espaces privilégiés ou se mettre à l’abri du temps”. Ce refus du temps chronologique fait le lien entre la forme donnée au récit de l’échec amoureux et les motivations de cet échec, notamment à travers deux figures fondamentales, celle de l’antihéros et celle du refuge, mais surtout en nourrissant une syntaxe de l’euphémisme, marquée par les schèmes du repli (progression, descente, enfoncement), de la minimisation (restriction spatiale, miniaturisation, effacement), et de la fusion (conciliation des contraires).

L’étude de l’oeuvre romanesque de Gilles Archambault, considérée dans un sens synchronique comme un tout, permet de faire apparaître la cohérence de la poétique du récit amoureux et de cet imaginaire du refus qui nourrit et commande le récit de l’échec amoureux : celui-ci se trouve conditionne par l’insurmontable conciliation entre le désir fondamental d’amour ressenti par l’antihéros et l’impossibilité pour ce dernier d’assumer son corollaire obligatoire, l’exubérance, incompatible avec l’univers euphémisé dans lequel il s’inscrit.

Cependant, si la volonté fondamentale d’atténuation sensible à la fois dans l’écriture romanesque et dans l’attitude des personnages principaux est à la base même de l’échec amoureux, c’est cette même atténuation qui en permet le dépassement, dépassement qui prend la forme, dans Un homme plein d’enfance, d’un nouveau lyrisme amoureux. Ce dernier en euphémisant l’ironie associée, dans les romans précédents, à toutes les manifestations de la topique traditionnelle du récit amoureux, permet d’inscrire au coeur d’un récit non plus basé sur la clôture mais sur l’ouverture, un discours amoureux enfin assumé. » (Résumé joint à la thèse)

La version PDF de la thèse est disponible pour les membres de communautés universitaires qui ont un abonnement institutionnel auprès deUmi-Proquest. ###

PELLETIER, Marc, « Gilles Archambault : La fuite immobile ou le destin d’un romancier », dans François GALLAYS, ‎Sylvain SIMARD et ‎Robert VIGNEAULT (dir.), Archives des Lettres canadiennes, t. VIII, Le roman contemporain au Québec, 1960-1985, Anjou, Fides, 1992, p. 75-92. +++ Chapitre de collectif

### « Le silence romanesque d’Archambault depuis À voix basse n’est sans doute pas étranger à cette difficile conciliation – voire cette quasi-incompatibilité – entre la vie et l’écriture. Le texte court, notamment la chronique, convient parfaitement au style intimiste, au ton ironique et à cette complicité d’une conscience à une autre que pratique l’auteur de La fuite immobile. L’art discret de la dissimulation de soi, qui s’exerce à chaque page de ses romans, se transforme dans les petits billets du Regard oblique (1984), de L’Obsédante obèse (1987) et de Chroniques matinales (1989). »

En partie disponible pour consultation sur Google Livres.

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PLAMONDON, Jean-François, « Le Parricide des autobiographes », Francofonia, no 62 (printemps 2012), p. 99-115. +++ Article de revue

### « Selon une étude de Lori Saint-Martin, le parricide est un thème récurrent et un phénomène important dans le roman québécois. Le présent article aborde une fois de plus ce thème du parricide, mais en l’étudiant cette fois dans la spécificité du corpus autobiographique. En analysant des textes de Gabrielle Roy, de Simonne Monet Chartrand, de Paul Toupin et de Gilles Archambault, l’auteur entend explorer la poétique du parricide et comprendre la fonction de la mort du père dans la construction du moi. » (résumé disponible sur Francofonia) ###

SAINT-MARTIN, Lori, « Romans d’homme, voix de femme : “Marie Auger”, Gilles Archambault, Jacques Poulin et Maxime Mongeon », Voix et Images, vol. 32, no 2 (no 95 - hiver 2007), p. 31-47. +++ Article de revue

### « Depuis quelques années, de nombreux romanciers masculins donnent la parole à une narratrice. S’agit-il d’un détournement de la voix féminine ou encore d’une ouverture nouvelle à l’autre ? À travers l’étude de quatre romans récents d’autant d’auteurs (« Marie Auger », Gilles Archambault, Jacques Poulin, Maxime Mongeon), le présent article examine les paradoxes et les multiples visages de cette pratique textuelle, qui a ceci de radical qu’elle remet en cause l’étanchéité de la frontière entre les sexes sur laquelle reposent l’organisation sociale et les valeurs symboliques traditionnelles. » (résumé)

MARCOTTE, Sophie, « Une œuvre sous-entendue », Voix et Images, vol. 31, no 2 (hiver 2006), p. 9-14. +++ Article de revue

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PLANTE, Raymond, « À la recherche des complices absents : Lecture de l’œuvre de Gilles Archambault », Voix et images du pays, vol. 9, no 1 (1975), p. 209-221. +++ Article de revue

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MÉNARD, Jean-Sébastien, « Une certaine Amérique à lire : La Beat Generation et la littérature québécoise », thèse de doctorat, département de langue et littérature françaises, Université McGill, 2007, 362 f. +++ Thèse de doctorat / mémoire de maîtrise

### « The aim of this thesis is to analyse the inscription of the Beat Generation in Quebec literature. It is not a study of the movement’s reception in Quebec when it emerged in the fifties, but rather one of its further reappropriation by Quebec writers. To read this Quebec contemporary corpus necessitates a thorough knowledge of the Beat Generation’s writings and of the studies on the movement and its writers.

Therefore, I will begin by outlining the personal history and literary approach of the main Beat Generation writers, who never wrote a manifest. Then, I will proceed with the analysis of the Quebec corpus by using the main themes of the movement, the textual inscriptions, citations, as well as explicit or hidden references in characters’ names or places. I will also establish affiliations between characters from both corpus. This, of course, by staying as close as possible to the texts, in order to analyse the Beat Generation in Quebec literature.

In the first chapter, I will study what links writers such as Claude Péloquin, Lucien Francoeur, Jean-Paul Daoust and Raôul Duguay to the Beat Generation. Then, I will study the relation of three Quebec writers with Jack Kerouac: Victor-Lévy Beaulieu, Gilles Archambault and Jean-Noël Pontbriand are inspired by him and use his work and his biography to talk about themselves.

Finally, I will study writings of authors such as Réjean Ducharme, Jacques Poulin, Dany Laferrière, Louis Hamelin and Michel Vézina, who are interested in certain elements of the Beat Generation and who have integrated them in their writings.

My research relies on the hypothesis that a group of writers from the United States of America had a considerable influence on Quebec literature, giving it a certain American Characteristic. Therefore, by reading Quebec corpus in relation with the Beat Generation movement, I am studying “l’américanité québécoise”. The purpose of this thesis is to show that America is not only a continent where one can travel, it is actually a group of texts to read, that are written in relation to each other and that have roots in a common north American imaginary, territory, history and intellectual nomadism. » (résumé joint à la thèse)

La thèse est écrite en français.

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RICARD, François, « Trois styles (Archambault, Major, Rivard), Liberté, no 108 (novembre- décembre 1976), p. 182-192. +++ Article de revue

DORION, Gilles, « Cette voix que je ne reconnais pas toujours, la mienne », Québec français, no 71 (octobre 1988), p. 74-76. +++ Article de revue

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Gilles Archambault - ensemble de l'oeuvre (oeuvre)
TitreGilles Archambault - ensemble de l'oeuvre
AuteurGilles Archambault
Parution9999
TriGilles Archambault - ensemble de l'oeuvre
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