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Discours critique sur les œuvres de littérature contemporaine

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oeuvres:je_m_en_vais [2015/02/17 12:18] Virginie Savardoeuvres:je_m_en_vais [2018/08/12 14:06] – [Documentation critique] Laurianne Thibeault
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 ===== Documentation critique ===== ===== Documentation critique =====
  
-PANAÏTÉOana, « Les fins de l'écriture. Réflexion et pratique du style dans les oeuvres de Jean Echenoz et Pierre Michon », //French Forum//, vol. XXXI, no 2 (printemps 2006), p. 95-110. +++ Article de revue+MÉVELYann, « Oh tout finir ? Sur le motif de la disparition dans //Je m’en vais//, de Jean Echenoz », //Littérature//, nº 189 (2018), p. 49-59. +++ Article de revue
  
-###« "Chassez le style par la porte, il rentrera par la fenêtre" s'intitule l'article signé par A. Compagnon dans le numéro que la revue //Littérature// consacre au style en 1997. Cette boutade est significative du regain d'intérêt largement partagé de nos jours par écrivains et critiques pour une notion que le structuralisme avait rendue "suspecte" à cause de ses accointances avec les concepts de norme, ornement ou écart. Depuis le tournant des années quatre-vingt, un nombre important d'auteurs contemporains récupèrent au profit d'un renouveau stylistique complexe et pluriel les procédés de subversion textuelle propres à leurs prédécesseurs. Le brouillage de la parole, le démantèlement de la phrase, la dispersion des voix narratives ou le dévoiement de la langue sont diversement réappropriés par maintes poétiques contemporaines. Nous nous intéresserons à deux catégories de textes dont l'émergence faisant l'objet de nombreux essais critiques et débats d'écrivains a marqué l'évolution récente de la prose narrative. On distinguera, d'une part, les récits pseudo-biographiques dans lesquels les thématiques réalistes se fondent dans le creuset d'une prose d'art tissés autour de l'articulation de la grande Histoire et des existences individuelles (la série amorcée par //Les Champs d'honneur// de Jean Rouaud), de la mémoire familiale (//Vies minuscules// de Pierre Michon, //L'Amour des trois sœurs Piale// de Richard Millet), des vies d'artistes (//Vies antérieures// de Gérard Macé, //Rimbaud le fils// de Pierre Michon). De l'autre, les romans métafictionnels allient les formes codifiées (roman policier, récit d'aventures, roman d'anticipation) à des thématiques anthropologiques telles que les identités hybrides (//La Nébuleuse du Crabe// d'Éric Chevillard), la banalité et l'anonymat (//Monsieur// de Jean-Philippe Toussaint), le fait divers (//Nuage rouge// de Christian Gailly), les voyages planétaires, voire interplanétaires (//Je m'en vais, Nous trois// de Jean Echenoz). Nous aborderons, dans un premier temps, les particularités distinctives des deux types de textes à travers une lecture stylistique des œuvres de Pierre Michon et de Jean Echenoz avant de dégager, dans un premier temps, les grandes articulations d'une poétique de la diction narrative à partir de leurs zones de partage et de leurs effets de contraste. » +### **Résumé** 
-(Résumé joint à l'article)+ 
 +« Le titre de cet article renvoie aux derniers mots de Soubresauts, de Beckett, de manière à poser la question de ce qui rapproche et différencie les imaginaires de Beckett et d’Echenoz dans leur rapport à la disparition. Le roman d’Echenoz Je m’en vais met à l’épreuve le personnage en tant que tel, tant l’errance sentimentale donne à voir la perte d’une énergie vitale, l’indécision et l’indifférence, l’ambivalence plutôt que la capacité à se métamorphoser. Le personnage principal, toujours fuyant, échappe dans une certaine mesure à la mélancolie, mais non à une peur obsessionnelle du vide. » 
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 +[[https://www.cairn.info/revue-litterature-2018-1-p-49.htm|MÉVEL, 2018, PDF]]### 
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 +PANAÏTÉ, Oana, « Les fins de l'écriture. Réflexion et pratique du style dans les oeuvres de Jean Echenoz et Pierre Michon », //French Forum//, vol. 31, n° 2 (printemps 2006), p. 95-110. +++ Article de revue 
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 +###**Résumé**\\ 
 +« "Chassez le style par la porte, il rentrera par la fenêtre" s'intitule l'article signé par A. Compagnon dans le numéro que la revue //Littérature// consacre au style en 1997. Cette boutade est significative du regain d'intérêt largement partagé de nos jours par écrivains et critiques pour une notion que le structuralisme avait rendue "suspecte" à cause de ses accointances avec les concepts de norme, ornement ou écart. Depuis le tournant des années quatre-vingt, un nombre important d'auteurs contemporains récupèrent au profit d'un renouveau stylistique complexe et pluriel les procédés de subversion textuelle propres à leurs prédécesseurs. Le brouillage de la parole, le démantèlement de la phrase, la dispersion des voix narratives ou le dévoiement de la langue sont diversement réappropriés par maintes poétiques contemporaines. Nous nous intéresserons à deux catégories de textes dont l'émergence faisant l'objet de nombreux essais critiques et débats d'écrivains a marqué l'évolution récente de la prose narrative. On distinguera, d'une part, les récits pseudo-biographiques dans lesquels les thématiques réalistes se fondent dans le creuset d'une prose d'art tissés autour de l'articulation de la grande Histoire et des existences individuelles (la série amorcée par //Les Champs d'honneur// de Jean Rouaud), de la mémoire familiale (//Vies minuscules// de Pierre Michon, //L'Amour des trois sœurs Piale// de Richard Millet), des vies d'artistes (//Vies antérieures// de Gérard Macé, //Rimbaud le fils// de Pierre Michon). De l'autre, les romans métafictionnels allient les formes codifiées (roman policier, récit d'aventures, roman d'anticipation) à des thématiques anthropologiques telles que les identités hybrides (//La Nébuleuse du Crabe// d'Éric Chevillard), la banalité et l'anonymat (//Monsieur// de Jean-Philippe Toussaint), le fait divers (//Nuage rouge// de Christian Gailly), les voyages planétaires, voire interplanétaires (//Je m'en vais, Nous trois// de Jean Echenoz). Nous aborderons, dans un premier temps, les particularités distinctives des deux types de textes à travers une lecture stylistique des œuvres de Pierre Michon et de Jean Echenoz avant de dégager, dans un premier temps, les grandes articulations d'une poétique de la diction narrative à partir de leurs zones de partage et de leurs effets de contraste. »
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 VIART, Dominique, « Les esthétiques démenties : réalisme et minimalisme d'//Un an// à //Je m'en vais //», //Roman 20-50//, dossier « //Les grandes blondes//, //Un an //et //Je m'en vais// de Jean Echenoz », sous la direction de Sidonie LOUBRY-CARETTE, n° 38 (décembre 2004), p. 13-26. +++ Article de revue VIART, Dominique, « Les esthétiques démenties : réalisme et minimalisme d'//Un an// à //Je m'en vais //», //Roman 20-50//, dossier « //Les grandes blondes//, //Un an //et //Je m'en vais// de Jean Echenoz », sous la direction de Sidonie LOUBRY-CARETTE, n° 38 (décembre 2004), p. 13-26. +++ Article de revue
  
- DEMANZE, Laurent, « Lecture d'une séquence (//Je m'en vais//, pp.192-196) / //Un an//, pp.69-71) », //Roman 20-50//, dossier « //Les grandes blondes//, //Un an// et //Je m'en vais// de Jean Echenoz », sous la direction de Sidonie LOUBRY-CARETTE, no 38 (décembre 2004), p. 37-43. +++ Article de revue+ DEMANZE, Laurent, « Lecture d'une séquence (//Je m'en vais//, pp.192-196) / //Un an//, pp.69-71) », //Roman 20-50//, dossier « //Les grandes blondes//, //Un an// et //Je m'en vais// de Jean Echenoz », sous la direction de Sidonie LOUBRY-CARETTE, n° 38 (décembre 2004), p. 37-43. +++ Article de revue
  
-BLANCKEMAN, Bruno, « En théorie, "je m'en vais" », //Roman 20-50//, dossier « //Les grandes blondes//, //Un an// et //Je m'en vais// de Jean Echenoz », sous la direction de Sidonie LOUBRY-CARETTE, no 38 (décembre 2004), p. 77-83. +++ Article de revue+BLANCKEMAN, Bruno, « En théorie, "je m'en vais" », //Roman 20-50//, dossier « //Les grandes blondes//, //Un an// et //Je m'en vais// de Jean Echenoz », sous la direction de Sidonie LOUBRY-CARETTE, n° 38 (décembre 2004), p. 77-83. +++ Article de revue
  
 JÉRUSALEM, Christine, //Je m'en vais (1999) : Jean Echenoz//, Paris, Hatier (Profil de l'oeuvre - Contemporain), 2007, 128 p. +++ Monographie JÉRUSALEM, Christine, //Je m'en vais (1999) : Jean Echenoz//, Paris, Hatier (Profil de l'oeuvre - Contemporain), 2007, 128 p. +++ Monographie
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 BRUNEL, Pierre, « Jean Echenoz : //Je m'en vais//. L'art du bricolage en matière de roman », dans //Glissements du roman français au XXe siècle//, Paris, Klincksieck, 2001, p. 283-293. +++ Monographie BRUNEL, Pierre, « Jean Echenoz : //Je m'en vais//. L'art du bricolage en matière de roman », dans //Glissements du roman français au XXe siècle//, Paris, Klincksieck, 2001, p. 283-293. +++ Monographie
  
-FOURNOU, Marie, « Représentations du féminin chez Théophile Gautier et Jean Echenoz, une postérité déroutante : de l'ascendance niée au renouvellement », dans Aline MURA-BRUNEL (dir.), //Chevillard, Echenoz. Filiations insolites//, Amsterdam, Rodopi (CRIN, vol. L), 2008, p. 37-51. +++ Chapitre de collectif+FOURNOU, Marie, « Représentations du féminin chez Théophile Gautier et Jean Echenoz, une postérité déroutante : de l'ascendance niée au renouvellement », dans Aline MURA-BRUNEL (dir.), //Chevillard, Echenoz. Filiations insolites//, Amsterdam, Rodopi (CRIN, vol. 50), 2008, p. 37-51. +++ Chapitre de collectif
  
 ###« La figure féminine d'Echenoz, sans cesse prête à s'évanouir, déterminée justement par son indétermination et le doute quant à son appartenance à la réalité, n'appelle-t-elle pas alors, en filigrane, les représentations proposés par l'oeuvre fantastique de Théophile Gautier, multipliant les silhouettes, les ombres indécidables, les revenantes éphémères et fugitives ? La filiation peut certes paraître insolite, il est cependant de nombreux indices pouvant nous permettre de la suggérer. [...] Aussi allons-nous resserrer notre propos sur ces points de convergence, ces traces substantielles laissant deviner les liens stylistiques, thématiques et linguistiques que ces représentations suscitent ; l'ascendance résiduelle des représentations fantastiques de Gautier, en palimpseste des figures échenoziennes, ne serait-elle pas alors autorisée, voire requise, bien que reposant sur un rapprochement expérimental ? » ###« La figure féminine d'Echenoz, sans cesse prête à s'évanouir, déterminée justement par son indétermination et le doute quant à son appartenance à la réalité, n'appelle-t-elle pas alors, en filigrane, les représentations proposés par l'oeuvre fantastique de Théophile Gautier, multipliant les silhouettes, les ombres indécidables, les revenantes éphémères et fugitives ? La filiation peut certes paraître insolite, il est cependant de nombreux indices pouvant nous permettre de la suggérer. [...] Aussi allons-nous resserrer notre propos sur ces points de convergence, ces traces substantielles laissant deviner les liens stylistiques, thématiques et linguistiques que ces représentations suscitent ; l'ascendance résiduelle des représentations fantastiques de Gautier, en palimpseste des figures échenoziennes, ne serait-elle pas alors autorisée, voire requise, bien que reposant sur un rapprochement expérimental ? »
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 À partir de l'étude d'un exemple concret, le début du chapitre 28 de //Je m'en vais//, cet article vise à clarifier les tenants et les aboutissants de la renarrativation à l'oeuvre dans le nombre de fictions romanesques contemporaines. L'analyse successive de l'architexte, de l'intertexte et du métatextuel permet de mieux cerner un intense travail de modélisation esthétique, avant d'aboutir à l'examen de ses prolongements ethnologiques et ontologiques. Est ainsi mis en lumière un exemple de formalisme spéculatif, représentatif des tours et des détours du narratif qui caractérisent le roman d'aujourd'hui ### À partir de l'étude d'un exemple concret, le début du chapitre 28 de //Je m'en vais//, cet article vise à clarifier les tenants et les aboutissants de la renarrativation à l'oeuvre dans le nombre de fictions romanesques contemporaines. L'analyse successive de l'architexte, de l'intertexte et du métatextuel permet de mieux cerner un intense travail de modélisation esthétique, avant d'aboutir à l'examen de ses prolongements ethnologiques et ontologiques. Est ainsi mis en lumière un exemple de formalisme spéculatif, représentatif des tours et des détours du narratif qui caractérisent le roman d'aujourd'hui ###
  
-GOGA, Yolande, « La crise de l'art dans le roman //Je m'en vais// de Jean Echenoz », dans //Studii si cercetari filologice. Seria limbi romanice / Études et recherches en philologie. Série langues romanes//, n° 9 (2011). +++ Article de revue+GOGA, Yolande, « La crise de l'art dans le roman //Je m'en vais// de Jean Echenoz », //Studii si cercetari filologice. Seria limbi romanice / Études et recherches en philologie. Série langues romanes//, n° 9 (2011). +++ Article de revue
  
 ### **Résumé**\\ ### **Résumé**\\
 Le roman //Je m’en vais// de Jean Echenoz est construit sur une narration qui suit la  Le roman //Je m’en vais// de Jean Echenoz est construit sur une narration qui suit la 
-logique de la ramification, en activant de multiples formes de la littérature d’action parmi lesquelles il rend aussi présent le roman sur la maladie. La maladie de coeur du protagoniste fait référence à une autre maladie plus grave, qui n’atteint pas l’individu et sa vie sentimentale, mais la vie spirituelle de l’humanité entière. Dans cet article, nous nous proposons de surprendre les techniques d ‘écriture dont se sert l’écrivain pour présenter la dépréciation de l’état de santé de son personnage et de l’art, dans un  +logique de la ramification, en activant de multiples formes de la littérature d’action parmi lesquelles il rend aussi présent le roman sur la maladie. La maladie de coeur du protagoniste fait référence à une autre maladie plus grave, qui n’atteint pas l’individu et sa vie sentimentale, mais la vie spirituelle de l’humanité entière. Dans cet article, nous nous proposons de surprendre les techniques d ‘écriture dont se sert l’écrivain pour présenter la dépréciation de l’état de santé de son personnage et de l’art, dans un mouvement parallèle. 
-mouvement parallèle. +
 Mots- clé: art, maladie, culture.  Mots- clé: art, maladie, culture. 
  

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