Auteurs contemporains

Discours critique sur les œuvres de littérature contemporaine

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Je m'en vais

Jean Echenoz, Paris, Éditions de Minuit, 1999, 253 p.

« Ce n’est pas tout de quitter sa femme, encore faut-il aller plus loin. Félix Ferrer part donc faire un tour au pôle Nord où l’attend, depuis un demi-siècle, un trésor enfoui dans la banquise. »

(Extrait du site de l’éditeur)

Documentation critique

FARIA , Dominique Almeida Rosa de, « Traduction et invasion culturelle: Jean Echenoz en portugais et José Saramago en français », Carnets [en ligne], nº 4 (2012). +++ Article de revue

### Résumé

« La traduction est un moyen d’invasion culturelle dont le pouvoir est souvent sous-estimé. Elle permet, pourtant, l’introduction, dans une culture nationale, d’éléments appartenant à une culture étrangère. Ce pouvoir de la traduction est toutefois potentiel. Pour qu’il y ait effectivement invasion culturelle par le biais de la traduction, il faut la contribution des entités du pays envahisseur (les organismes qui font la promotion de la littérature à l’étranger) et de celles du pays envahi (maisons d’édition, traducteurs et lecteurs). Les traductions de Je m’en vais de Jean Echenoz et de História do cerco de Lisboa de José Saramago, en portugais et en français respectivement, fonctionneront comme le point de départ pour une réflexion sur le rôle de la traduction dans le rapport entre le Portugal et la France à l’époque contemporaine. »

FARIA, 2012, HTML###

MÉVEL, Yann, « Oh tout finir ? Sur le motif de la disparition dans Je m’en vais, de Jean Echenoz », Littérature, nº 189 (2018), p. 49-59. +++ Article de revue

### Résumé

« Le titre de cet article renvoie aux derniers mots de Soubresauts, de Beckett, de manière à poser la question de ce qui rapproche et différencie les imaginaires de Beckett et d’Echenoz dans leur rapport à la disparition. Le roman d’Echenoz Je m’en vais met à l’épreuve le personnage en tant que tel, tant l’errance sentimentale donne à voir la perte d’une énergie vitale, l’indécision et l’indifférence, l’ambivalence plutôt que la capacité à se métamorphoser. Le personnage principal, toujours fuyant, échappe dans une certaine mesure à la mélancolie, mais non à une peur obsessionnelle du vide. »

La version PDF de l’article est disponible pour les membres de communautés universitaires qui ont un abonnement institutionnel auprès de CAIRN

MÉVEL, 2018, PDF###

PANAÏTÉ, Oana, « Les fins de l’écriture. Réflexion et pratique du style dans les oeuvres de Jean Echenoz et Pierre Michon », French Forum, vol. 31, n° 2 (printemps 2006), p. 95-110. +++ Article de revue

###Résumé
« “Chassez le style par la porte, il rentrera par la fenêtre” s’intitule l’article signé par A. Compagnon dans le numéro que la revue Littérature consacre au style en 1997. Cette boutade est significative du regain d’intérêt largement partagé de nos jours par écrivains et critiques pour une notion que le structuralisme avait rendue “suspecte” à cause de ses accointances avec les concepts de norme, ornement ou écart. Depuis le tournant des années quatre-vingt, un nombre important d’auteurs contemporains récupèrent au profit d’un renouveau stylistique complexe et pluriel les procédés de subversion textuelle propres à leurs prédécesseurs. Le brouillage de la parole, le démantèlement de la phrase, la dispersion des voix narratives ou le dévoiement de la langue sont diversement réappropriés par maintes poétiques contemporaines. Nous nous intéresserons à deux catégories de textes dont l’émergence faisant l’objet de nombreux essais critiques et débats d’écrivains a marqué l’évolution récente de la prose narrative. On distinguera, d’une part, les récits pseudo-biographiques dans lesquels les thématiques réalistes se fondent dans le creuset d’une prose d’art tissés autour de l’articulation de la grande Histoire et des existences individuelles (la série amorcée par Les Champs d’honneur de Jean Rouaud), de la mémoire familiale (Vies minuscules de Pierre Michon, L’Amour des trois sœurs Piale de Richard Millet), des vies d’artistes (Vies antérieures de Gérard Macé, Rimbaud le fils de Pierre Michon). De l’autre, les romans métafictionnels allient les formes codifiées (roman policier, récit d’aventures, roman d’anticipation) à des thématiques anthropologiques telles que les identités hybrides (La Nébuleuse du Crabe d’Éric Chevillard), la banalité et l’anonymat (Monsieur de Jean-Philippe Toussaint), le fait divers (Nuage rouge de Christian Gailly), les voyages planétaires, voire interplanétaires (Je m’en vais, Nous trois de Jean Echenoz). Nous aborderons, dans un premier temps, les particularités distinctives des deux types de textes à travers une lecture stylistique des œuvres de Pierre Michon et de Jean Echenoz avant de dégager, dans un premier temps, les grandes articulations d’une poétique de la diction narrative à partir de leurs zones de partage et de leurs effets de contraste. » ###

VIART, Dominique, « Les esthétiques démenties : réalisme et minimalisme d’Un an à Je m’en vais », Roman 20-50, dossier « Les grandes blondes, Un an et Je m’en vais de Jean Echenoz », sous la direction de Sidonie LOUBRY-CARETTE, n° 38 (décembre 2004), p. 13-26. +++ Article de revue

DEMANZE, Laurent, « Lecture d’une séquence (Je m’en vais, pp.192-196) / Un an, pp.69-71) », Roman 20-50, dossier « Les grandes blondes, Un an et Je m’en vais de Jean Echenoz », sous la direction de Sidonie LOUBRY-CARETTE, n° 38 (décembre 2004), p. 37-43. +++ Article de revue

BLANCKEMAN, Bruno, « En théorie, “je m’en vais” », Roman 20-50, dossier « Les grandes blondes, Un an et Je m’en vais de Jean Echenoz », sous la direction de Sidonie LOUBRY-CARETTE, n° 38 (décembre 2004), p. 77-83. +++ Article de revue

JÉRUSALEM, Christine, Je m’en vais (1999) : Jean Echenoz, Paris, Hatier (Profil de l’oeuvre - Contemporain), 2007, 128 p. +++ Monographie

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Table des matières :

I. RÉSUMÉ ET REPÈRES POUR LA LECTURE

II. PROBLÉMATIQUES ESSENTIELLES

1. Je m’en vais dans la vie et l’oeuvre de Jean Echenoz

2. Une structure de récit complexe

3. Le cadre spatial

4. Les personnages

5. Une oeuvre intertextuelle

6. Les registres d’écriture

7. L’art mis en question

8. Le roman, représentation du monde contemporain

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BERRAZZOLI, Cristina, « Un match joué entre auteur et lecteur : d’Un an à Je m’en vais », dans Rosa GALLI PELLIGRINI (dir.), Stratégies narratives 2. Le roman contemporain, Bari / Paris, Schena / Presses de l’Université Paris-Sorbonne, 2003, p. 119-142. +++ Chapitre de collectif

MINUCCI, Marina, « Je m’en vais di Jean Echenoz », dans Gianfranco RUBINO (dir.), Letture del contemporaneo francesa, Rome, Bulzoni, 2004, p. 81-93. +++ Chapitre de collectif

BRUNEL, Pierre, « Jean Echenoz : Je m’en vais. L’art du bricolage en matière de roman », dans Glissements du roman français au XXe siècle, Paris, Klincksieck, 2001, p. 283-293. +++ Monographie

FOURNOU, Marie, « Représentations du féminin chez Théophile Gautier et Jean Echenoz, une postérité déroutante : de l’ascendance niée au renouvellement », dans Aline MURA-BRUNEL (dir.), Chevillard, Echenoz. Filiations insolites, Amsterdam, Rodopi (CRIN, vol. 50), 2008, p. 37-51. +++ Chapitre de collectif

###« La figure féminine d’Echenoz, sans cesse prête à s’évanouir, déterminée justement par son indétermination et le doute quant à son appartenance à la réalité, n’appelle-t-elle pas alors, en filigrane, les représentations proposés par l’oeuvre fantastique de Théophile Gautier, multipliant les silhouettes, les ombres indécidables, les revenantes éphémères et fugitives ? La filiation peut certes paraître insolite, il est cependant de nombreux indices pouvant nous permettre de la suggérer. […] Aussi allons-nous resserrer notre propos sur ces points de convergence, ces traces substantielles laissant deviner les liens stylistiques, thématiques et linguistiques que ces représentations suscitent ; l’ascendance résiduelle des représentations fantastiques de Gautier, en palimpseste des figures échenoziennes, ne serait-elle pas alors autorisée, voire requise, bien que reposant sur un rapprochement expérimental ? » ###

NARJOUX, Cécile, « Le point de la désillusion dans la prose narrative contemporain », Poétique, n° 163 (2010), p. 325-338. +++ Article de revue

###« On a largement dit que la prose narrative contemporaine était marquée par le retour du narratif, mais d’un narratif distancié, ironique : notre période contemporaine se trouvant dans l’incapacité de “produire des discours ou des programmes d’avenir”, elle “préfère se tourner vers un passé non pour l’imiter mais pour l’interroger à nouveaux frais”. C’est donc une prose qui reste marquée par la déroute du sens et adhère à un ordre passé, faute de mieux, tout en “n’y croyant plus”. (…) C’est, en somme, un narratif marqué par un état de suspens de l’événement. Je fais donc l’hypothèse que la mise en cause de son Ordre et de la lecture ascendante du temps qu’il propose usuellement est perceptible au niveau microstructural de la succession des éléments sur l’axe syntagmatique, dans la mesure où l’on peut considérer, avec Barthes, que “le récit est une grande phrase, comme toute phrase constative est, d’une certaine manière, l’ébauche d’un petit récit”. (…) Pour le montrer, c’est par le biais formel de la ponctuation (…) que l’appréhenderai cette question. (…) Dans le cadre de cet article, je m’attacherai spécifiquement à l’étude de la force subversive de ce “topogramme libre” qu’est le point au sein du récit contemporain, à l’appui de quelques romans de Gailly, Oster, Echenoz et Mauvignier. » ###

ZIEGLER, Robert, « The Hospitality of Strangers in Jean Echenoz’s I’m Gone (Je m’en vais) », Notes on Contemporary Literature, vol. 43, n° 2 (mars 2013), p. 10-12. +++ Article de revue

### Ziegler, 2013, HTML ###

WAGNER, Frank, « Lire l’entre-deux », Lecture littéraire : revue du recherche sur la lecture des textes littéraires, n° 5-6 (avril 2002), p. 125-137. +++ Article de revue

###Porte aussi sur Un an###

SCHLÜNDER, Susanne, « “Un réalisme en trompe l’œil” : les figures de perception comme principe narratif chez Jean Echenoz (Un An, Je m’en vais) », Roman 20-50, n° 45 (juin 2008), p. 145-157. +++ Article de revue

FOURNOU, Marie, « Chronotopie dans Je m’en vais de Jean Echenoz : une foi paradoxale ? », dans Aline MURA-BRUNEL (dir.), Christian Oster et cie : retour du romanesque, New-York / Amsterdam, Rodopi, 2006, p. 35-48. +++ Chapitre de collectif

MASSICOTTE-DOLBEC, Julien, « L’invention du temps dans Je m’en vais de Jean Echenoz et Des anges mineurs d’Antoine Volodine : narrativité contemporaine et discours postmodernes », mémoire de maîtrise en études littéraires, Université du Québec à Montréal, 2007, 104 f. +++ Thèse de doctorat / mémoire de maîtrise

### Résumé
La critique est extrêmement polarisée lorsqu’il est question du récit français contemporain. Si de nombreux critiques jouent les embaumeurs et autopsient le mort, une quantité non négligeable d’ouvrages critiques témoigne au contraire d’une réflexion littéraire inédite et aiguisée sur la culture contemporaine. Le récit français contemporain interrogerait différentes possibilités de retour, de dépassement et de reconquête sous des formes moins fédératrices, plus interrogatives et plus ouvertes que ne le faisaient les artisans du Nouveau Roman. La crise de la culture contemporaine expliquerait à la fois les malaises d’écriture et l’inventivité narrative des écrivains. Dans cette optique, ce travail vise à démentir le constat négatif à l’égard du roman français actuel en s’intéressant à la question du temps dans les romans Je m’en vais de Jean Echenoz et Des anges mineurs d’Antoine Volodine. Plébiscités par la critique, respectivement légitimés par le prix Goncourt et le prix du Livre Inter en 1999, mis à l’étude lors de différents colloques, ces deux romans se situent d’emblée dans le renouveau romanesque français et en cela paraissent exemplaires. Il s’agira ici d’analyser l’intense travail d’innovation narrative dont témoignent les deux romans en y dégageant une société du texte analogue à l’expérience dite postmoderne du temps, et sa reconfiguration narrative, Ainsi, il deviendra possible de rendre compte des pratiques esthétiques et discursives inédites qu’intègrent Je m’en vais et Des anges mineurs. Notre étude sur le temps posera donc les questions suivantes: quelle expérience temporelle est figurée dans les deux romans? Comment les deux écrivains articulent-ils cette expérience dans leur narration respective et en quoi ces articulations se révèlent-t-elles l’expression marquante de prises de positions politiques chez Antoine Volodine et éthiques chez Jean Echenoz? Ce mémoire empruntera essentiellement à différents ouvrages sur la question du temps et à deux domaines théoriques; il s’intéressera à la sociocritique et aux théories sur la narrativité. Pour conduire cette analyse, nous présupposons que les oeuvres littéraires tendent un miroir à leur temps, qu’elles en sont les représentations et les dépositaires. Par ce qu’elles nous détaillent, par ce qu’elles en recréent, les oeuvres littéraires nous offrent l’espérance d’un agir transformé.

Massicotte-Dolbec, 2007, PDF ###

HORVATH, Christina, « Le Langage de la ville: L’Intertextualité urbaine dans le roman postmoderne », dans Yves CLAVARON et Bertrand DIETERLE (dir.), La Mémoire des villes/The Memory of Cities, Saint-Etienne (France), Université de Saint-Etienne, 2003, p. 347-355. +++ Chapitre de collectif

### Porte aussi sur Les grandes blondes ###

WAGNER, Frank, « D’un retour de flamme pour la fiction romanesque : la narration buissonnière selon Jean Echenoz », dans Itinéraires. Littérature, textes, cultures, dossier « La fiction aujourd’hui » (Cécile De Bary, dir.), n° 2013-1, p. 29-49. +++ Chapitre de collectif

### Résumé
À partir de l’étude d’un exemple concret, le début du chapitre 28 de Je m’en vais, cet article vise à clarifier les tenants et les aboutissants de la renarrativation à l’oeuvre dans le nombre de fictions romanesques contemporaines. L’analyse successive de l’architexte, de l’intertexte et du métatextuel permet de mieux cerner un intense travail de modélisation esthétique, avant d’aboutir à l’examen de ses prolongements ethnologiques et ontologiques. Est ainsi mis en lumière un exemple de formalisme spéculatif, représentatif des tours et des détours du narratif qui caractérisent le roman d’aujourd’hui ###

GOGA, Yolande, « La crise de l’art dans le roman Je m’en vais de Jean Echenoz », Studii si cercetari filologice. Seria limbi romanice / Études et recherches en philologie. Série langues romanes, n° 9 (2011). +++ Article de revue

### Résumé
Le roman Je m’en vais de Jean Echenoz est construit sur une narration qui suit la logique de la ramification, en activant de multiples formes de la littérature d’action parmi lesquelles il rend aussi présent le roman sur la maladie. La maladie de coeur du protagoniste fait référence à une autre maladie plus grave, qui n’atteint pas l’individu et sa vie sentimentale, mais la vie spirituelle de l’humanité entière. Dans cet article, nous nous proposons de surprendre les techniques d ‘écriture dont se sert l’écrivain pour présenter la dépréciation de l’état de santé de son personnage et de l’art, dans un mouvement parallèle. Mots- clé: art, maladie, culture.

Abstract
Je m’en vais novel by Jean Echenoz is built on a narrative technique following the diversity of the literary forms leading to the human condition pattern which makes appear the illness novel. The heart sickness of the main character refers to a more serious sickness that doesn’t affect the man and his sentimental life, but the spiritual life of the entire humanity. This article insists on the writing techniques used by the writer in order to describe, in a parallel movement, the health degradation both of the character and the art. Key- Words : art, sickness, culture.

Resumen
La novela Yo me voy de Jean Echenoz está construida en una narración que sigue la lógica de la ramificación, activando de múltiples formas de la literatura de acción entre las cuales hace también presente la novela sobre la enfermedad. La enfermedad de corazón del protagonista se refiere a otro tipo de enfermedad más grave, que no llega al individuo y a su vida sentimental, sino en la vida espiritual de la humanidad entera. En este artículo, nos proponemos de sorprender las técnicas de escritura de las cuales se sirve el escritor para presentar la depreciación del estado de salud de su personaje y del arte, en un movimiento paralelo. Palabras claves: arte, enfermedad, cultura. ###

Je m'en vais (oeuvre)
TitreJe m'en vais
AuteurJean Echenoz
Parution1999
TriJe m'en vais
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