Discours critique sur les œuvres de littérature contemporaine
Gérard Macé, Je suis l’autre, Paris, Gallimard / Le Promeneur, 2007, 160 p.
« “Sous l’un de ses portraits, Nerval a écrit de sa main: “Je suis l’autre”.
Cette formule, qui n’est pas moins troublante que celle de Rimbaud, “Je est un autre”, est sans doute plus dangereuse pour son auteur, dont l’identité vacillante est un trait constant de son génie poétique, mais l’entraîne dans la folie. Cette façon de se confondre avec un autre, jamais le même en apparence, est d’ailleurs à l’origine d’El Desdichado, l’un des plus beaux poèmes de la langue française, dont la musique est celle d’un chant funèbre en même temps qu’une paradoxale affirmation de soi.
Des Illuminés à Aurélia, en passant par Les Filles du feu, les poésies allemandes et Les Chimères, j’ai interrogé à mon tour un portrait de Nerval, le portrait changeant qu’il a laissé dans son œuvre, et je l’ai complété par le témoignage d’un contemporain, si vraisemblable qu’il a le charme d’un propos saisi sur le vif, si peu connu qu’il a l’intérêt d’un inédit.”
Gérard Macé. »
(Quatrième de couverture)
DEMANZE, Laurent, « Le conteur de chimères : Je suis l’autre », Revue des Sciences Humaines, n° 297 (janvier-mars 2010), p. 105-114. +++ Article de revue
ZROUD, Soumaya, « Je suis l’autre, ou l’Ethos chez Gérard Macé », dans Philippe JOUSSET (dir.), L’homme dans le style et réciproquement, Aix-en-Provence, Presses universitaires de Provence (Textuelles), 2016, p. 153-160. +++ Chapitre de collectif
Je suis l'autre (oeuvre) | |
---|---|
Titre | Je suis l'autre |
Auteur | Gérard Macé |
Parution | 2007 |
Tri | Je suis l'autre |
Afficher | oui |