Discours critique sur les œuvres de littérature contemporaine
DEMANZE, Laurent, « Jean-Paul Goux : une histoire sans voix », Roman 20-50, vol. 40 (décembre 2005), p. 109-117. +++ Article de revue
BON, François, « Outrageusement littéraire », remue.net (printemps 1997), [en ligne]. +++ Article de revue
### Bon, 1997, HTML ###
CLÉMENT-PERRIER, Annie, « De l’argentique au numérique : l’image révélée, quelques exemples dans la littérature contemporaine », Littérature, n° 165 (mars 2012), p. 62-83. +++ Article de revue
### Résumé
Aujourd’hui, l’image argentique cède la place à l’image numérique. Et en regard de la fascination que la photographie argentique a exercée et exerce toujours sur les esprits dans bien des domaines et en particulier dans la littérature et dans l’imaginaire des écrivains, il semble nécessaire, avant leur possible disparition, de retrouver dans quelques exemples romanesques contemporains (Anne-Marie Garat, Silvia Baron Supervielle, Jean-Paul Goux, Claude Simon) les images et les métaphores nées de son processus de fabrication : c’est ainsi que la chambre noire, ce « ventre de mémoire obscure où s’écrit notre histoire » (Garat) est aussi métaphore de la chambre d’écriture (Simon, Goux). C’est ainsi que dans le temps de latence photographique peut se lire en filigrane le « temps biographique » de l’élaboration d’un livre ou le temps psychologique de la révélation (Goux). Et que dire de la disparition, avec l’avènement du numérique, de l’empreinte lumineuse et de son rapport au réel ? Du pouvoir de la ressemblance, de l’identité (Supervielle, Michon, Bergounioux, Garat, Modiano) qu’elle sait mettre en œuvre et en fiction ? Que dire de la dimension mystérieuse des négatifs qui donne à lire dans la « matière noire » du roman celle du monde (Garat), ou les images prémonitoires d’une œuvre (Simon) ? Pour combien de temps encore ce trouble déposé par les sels d’argent sur les pages des romans ?
Abstract
Silver film is fast giving way to digital images. And given the fascination which photography has had and still has for people in many fields, and in particular in literature and in the imagination of writers, it seems necessary, before they - possibly -disappear altogether, to rediscover through a few examples from contemporary novels (Anne-Marie Garat, Silvia Baron Supervielle, Jean-Paul Goux, Claude Simon) the images and metaphors that have issued from the processes by which prints are made. Thus the « darkroom », the « innards of obscure memory where our stories get written » (Garat), is also a metaphor for the room of one’s own writing (Simon, Goux). The development time for a photograph can be read as an image for the « biographical time » necessary for the development of a book, or for the psychological time necessary for exposure (Goux). And what should be said about the disappearance, with the digital image, of the light imprint or latent image, and its relationship to reality ? Or about the power of the resemblance or identity (Supervielle, Michon, Bergounioux, Garat, Modiano) which such an imprint can turn into a work of art or fiction ? What should be said about the mysterious aspects of negatives, which enable one to see in the « dark matter » of novels that of the world (Garat), or to grasp the premonitory images leading to the work of literature (Simon)? How much longer will we be seeing in our novels the frost created by these deposits of silver salts ?
Clément-Perrier, 2012, PDF ###
BOULANGER, Alison, « Comment construire l’histoire : l’interprétation comme lien chez Imre Kertész, W. G. Sebald et Jean-Paul Goux », dans Nicolas CORREARD, Vincent FERRÉ et Anne TEULADE (dir.), L’Herméneutique fictionnalisée. Quand l’interprétation s’invite dans la fiction, Paris, Classiques Garnier (Littérature générale et comparée), 2015, p. 279-293. +++ Chapitre de collectif
Jean-Paul Goux - Ensemble de l'oeuvre (oeuvre) | |
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Titre | Jean-Paul Goux - Ensemble de l'oeuvre |
Auteur | Jean-Paul Goux |
Parution | 9999 |
Tri | Jean-Paul Goux - Ensemble de l'oeuvre |
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