Auteurs contemporains

Discours critique sur les œuvres de littérature contemporaine

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K. 622

k._622.jpg Christian Gailly, K. 622, Paris, Éditions de Minuit, 1989, 128 p.

« Une nuit alors qu’il est au lit dans le noir et somnole la radio allumée, la beauté sous les traits de la musique s’insinue dans la chambre et le réveille. L’émotion est si forte, elle ne va pas mourir. Elle est à l’agonie quand il apprend qu’elle revient se produire à Paris. Il veut l’entendre, décide de s’y rendre, de se faire beau pour elle. Au bout d’un long vertige il trouve le costume, sa place dans la salle mais le moment venu, la beauté nocturne ne reparaît pas, l’émotion est morte. Elle renaîtra d’une rencontre, d’une femme qui, hélas, ou par bonheur… »
(Quatrième de couverture)

Documentation critique

TOBIASSEN, Elin Beate, « Des notes entre les mots : le passage de la musique à la littérature chez Christian Gailly », L’esprit créateur, vol. 47, n° 2 (été 2007), p. 71-87. +++ Article de revue

###« Je me propose […], adoptant une perspective attentive au passage du monde des notes au champ des mots, de mieux faire ressortir la situation d’écriture qui caractérise la première oeuvre de Christian Gailly [Dit-il], à travers l’écriture de cette situation telle qu’elle se présente dans le texte même. […] Quel rôle la musique joue-t-elle dans cet effort de l’écriture pour se tirer d’embarras ? De quelle façon l’écriture est-elle pour notre romancier ce qu’il nomme “le prolongement d’une activité musicale inaboutie” ? L’écrivain puisera-t-il dans l’écoute musicale, fort présente dans Dit-il, l’inspiration nécessaire lui permettant, dans son roman suivant, K. 622, que je rapprocherai de Dit-il, d’opérer un déblocage de sa maîtrise créatrice ? De quelle manière l’art de la musique a-t-il nourri la création du romancier ? Et qu’est-ce que sa littérature nous apprend, enfin, sur ce phénomène obscur qu’est l’audition musicale ? Ce sont là les questions auxquelles je chercherai à répondre dans la présente étude. »
(Extrait de l’introduction, p. 72)

Tobiassen, 2007, HTML

Cet article a été repris en volume :
TOBIASSEN, Elin Beate, « Notes entre les mots. L’oeuvre première de Christian Gailly », La relation écriture-lecture. Cheminements contemporains. Éric Chevillard, Pierre Michon, Christian Gailly, Hélène Lenoir, Paris, L’Harmattan (Critiques littéraires), 2009, p. 101-140. ###

AMEND-SÖCHTING, Anne, « “Ce que c’est beau, ce que c’est beau”: Christian Gaillys K.622 oder die Möglichkeiten und Grenzen der Parallelisierung von Literatur und Musik », Romanische Forschungen, vol. 94, n° 2 (2002), p. 174-190. +++ Article de revue

###Cet article porte sur les relations entre littérature et musique dans ce roman. ###

LEBRUN, Jean-Claude, et Claude PRÉVOST, « Christian Gailly. K. 622 », dans Nouveaux territoires romanesques, Messidor, Éditions Sociales, 1990, p. 119-122. +++ Chapitre de collectif

TOBIASSEN, Elin Beate, « Notes entre les mots. L’oeuvre première de Christian Gailly », dans La relation écriture-lecture. Cheminements contemporains. Éric Chevillard, Pierre Michon, Christian Gailly, Hélène Lenoir, Paris, L’Harmattan (Critiques littéraires), 2009, p. 101-140. +++ Monographie

###« En prêtant l’oreille aux NOTES ENTRE LES MOTS, nous nous attacherons à montrer que l’écrivain, en quête dès Dit-ild’une “écriture charnelle”, puisera dans l’écoute musicale l’inspiration nécessaire lui permettant, dans son roman suivant, K. 622 (1989), que nous rapprocherons de Dit-il, d’opérer un déblocage de sa matière créatrice. »
(Extrait, p. 104)

Ce chapitre est d’abord paru sous la forme d’un article :
TOBIASSEN, Elin Beate, « Des notes entre les mots : le passage de la musique à la littérature chez Christian Gailly », L’esprit créateur, vol. XLVII, n° 2 (été 2007), p. 71-87. ###

K. 622 (oeuvre)
TitreK. 622
AuteurChristian Gailly
Parution1989
TriK. 622
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