Discours critique sur les œuvres de littérature contemporaine
Christian Gailly, L’Air, Paris, Éditions de Minuit, 1991, 160 p.
« Une grande cour sépare les deux ailes du château. Dans l’une d’elles, la gauche en regardant le portail de l’extérieur, une femme joue du piano en attendant le réveil de son mari. Dans l’autre aile, la gauche en regardant le portail de l’intérieur, un homme hante la chapelle en attendant le retour de ses forces. Le fils, lui, assemble des modèles réduits en attendant de pouvoir s’envoler. Le jour où il s’envole il se fait descendre. Sa chute obligera la mère à laisser son piano. Quand au père, lisons plutôt. »
(Quatrième de couverture)
DANGY, Isabelle, « Minimalisme et musicalisme : le cas de Christian Gailly », Interval(le)s, vol. 1, n° 1 (automne 2004), p. 136-144. +++ Article de revue
###« Nous nous proposons d’examiner ici deux romans de Christian Gailly, L’air (1991) et La passion de Martin Fissel-Brandt (1998), en promenant sur eux l’éclairage vacillant du mot minimalisme, afin d’éprouver sans doute la pertinence de cette étiquette, et plus encore dans le but de localiser, au confluent du minimum et du maximum, un musicalisme propre à cet auteur. »
(Extrait de l’introduction, p. 136)
Dangy, 2004, PDF ###
L'air (oeuvre) | |
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Titre | L'air |
Auteur | Christian Gailly |
Parution | 1991 |
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