Discours critique sur les œuvres de littérature contemporaine
Richard Millet, L’Invention du corps de Saint-Marc, Paris, POL, 1983, 109 p.
« Un jeune homme, Marc, a renoncé à écrire, « écrire n’était pour lui qu’une longue maladie », et part retrouver deux amis dans un Liban en guerre.
Il y eut des moments, pendant la trop longue guerre civile du Liban, où, des deux côtés, des hommes oublièrent ce pour quoi ils se battaient : seule une immense lassitude, ou une manière de fatalité, les retint au combat. Situation sans doute remarquable, et ni moins tragique ni plus absurde que celle qui conduit Marc à chercher dans des circonstances excessives (la guerre civile libanaise, la maladie, la déréliction) non pas des raisons d’exister mais, si l’on peut dire, des preuves qu’il a existé : comme si avec le simple fait d’avoir conclu – mais trop tard – à la possibilité de vivre commençait le destin (paradoxal, insoutenable et peut-être exemplaire) d’un jeune occidental d’aujourd’hui. »
(Quatrième de couverture)
HOUPPERMANS, Sjef, « Retour aux origines : L’Invention du corps de saint Marc », dans Mathias RAMBAUD (dir.), Lire Richard Millet, Paris, Éditions Pierre-Guillaume de Roux, 2015. +++ Chapitre de collectif
L'Invention du corps de Saint-Marc (oeuvre) | |
---|---|
Titre | L'Invention du corps de Saint-Marc |
Auteur | Richard Millet |
Parution | 1983 |
Tri | du corps de Saint-Marc |
Afficher | oui |