Discours critique sur les œuvres de littérature contemporaine
Gilles Archambault - Montréal, Boréal, 2006, 178 p.
« Les vingt-deux nouvelles contenues dans ce recueil sont ainsi comme autant d’aperçus, tantôt poignants, tantôt ironiques, qui cherchent à saisir, chez les êtres les plus ordinaires (un jeune athlète, un amoureux éconduit, un fils vieillissant, un quadragénaire désabusé, un passage d’autobus) et à travers des situations apparemment anodines (une conversation, une visite, une rencontre au hasard, un chagrin d’amour), l’intensité d’une émotion, d’une pensée, d’une détresse par lesquelles, tout à coup, toute la vie est illuminée, révélée, anéantie peut-être. » (Quatrième de couverture)
LORD, Michel, « Nouvelles », University of Toronto Quarterly, vol. 77, no 1 (hiver 2008), p. 479-510. +++ Article de revue
###« Les femmes ont-elles une approche différente de l’écriture, de la forme narrative brève, de la matière à traiter, des manières de la tourner ? Certain(e)s le croient fermement, Catherine Kerbrat-Orecchioni parlant de “sexolecte” dans “Converser au féminin”. Les lecteurs de ce numéro pourront lire un commentaire sur cet article dans la section “Sciences humaines”, et voir un peu de quoi il en retourne en lisant le compte rendu du livre paru sous la direction d’Annette Hayward, La rhétorique au féminin.
La ligne de partage n’est pas toujours facile à tracer dans la pratique des genres littéraires par les deux genres sexués. Mais il est certain que l’éclairage que jette une femme sur son imaginaire personnel ou sur le monde tel qu’elle veut le dépeindre sous forme de fiction narrative brève ou longue est sensiblement différent de celui que l’homme projette, encore qu’il ne faille pas tomber dans les clichés de la sensibilité des unes et de la rationalité des autres. Dans le domaine artistique tous azimuts, ces frontières sont passablement brouillées. Mais pour jouer le jeu des imaginaires distincts, j’ai à nouveau divisé mon article en deux grandes sections “Écritures féminines” et “Écritures masculines”. On y verra les domaines de l’émotion, de la raison, les motifs de l’amour et de la mort partagés à parts plutôt égales chez des auteures fascinantes (Marie José Thériault, Andrée Ferretti, Caroline Montpetit, Nicole Richard, Hélène Robitaille), des écrivains tout aussi envoûtants (Gilles Archambault, Naïm Kattan, Donald Alarie, Jean-Paul Beaumier, Louis Hamelin, Luc LaRochelle, Normand de Bellefeuille, Sylvain Trudel). » (extrait tiré de l’article)
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L'ombre légère (oeuvre) | |
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Titre | L'ombre légère |
Auteur | Gilles Archambault |
Parution | 2006 |
Tri | légère |
Afficher | oui |