Discours critique sur les œuvres de littérature contemporaine
Nathalie Sarraute, L’usage de la parole, Paris, Gallimard, 1980, 157 p.
« Dans cet ouvrage, Nathalie Sarraute a repris, en la développant, la forme poétique de ses premiers textes brefs, Tropismes.
Chacun de ces textes a été suscité par certaines paroles qui lui ont paru particulièrement riches en potentialités insoupçonnées. Insoupçonnées, soit parce que l’impact de ces paroles reste méconnu, soit parce qu’il est enseveli sous un amoncellement de représentations convenues, comme lorsqu’elles touchent aux thèmes éternels de l’amour et de la mort. Dans l’un et l’autre cas, le lecteur assiste ou, mieux, est appelé à prendre part aux diverses actions dramatiques qui sont ici mises au jour et se déploient. C’est un assez extraordinaire exercice ! »
(Présentation de Gallimard)
REINER, Gabrielle, « Le numérique comme outil plastique pour réinterroger l’adaptation littéraire : l’exemple d’Ich sterbe de Marylène Negro », Formules, no 15 (2011), p.47-58. +++ Article de revue
### REINER, 2011, PDF ###
RABATÉ, Dominique, « Le dedans et le dehors », dans Joëlle GLEIZE et Anne LEONI (dir.), Nathalie Sarraute, un écrivain dans le siècle, Aix-en-Provence, Publications de l’Université de Provence, 2000, p. 47-60. +++ Chapitre de collectif
###« Du roman au “récit”, l’écriture de Nathalie Sarraute dessine en fait un espace particulier. Le trajet, la courbe que tracent ses écrits est l’espace même du texte, tissu énergétique, tissu que l’oeuvre doit constamment réaffirmer vivant contre son destin mortifère. Le texte en train de s’écrire et de se lire est son milieu véritable. (…) Le texte serait ainsi le véritable espace de contact entre le dedans et le dehors […] »
(Extrait, p. 60.)
Actes du colloque international de l’Université de Provence - Janvier 1996. ###
LEONI, Anne, « L’usage des langues », dans Joëlle GLEIZE et Anne LEONI (dir.), Nathalie Sarraute, un écrivain dans le siècle, Aix-en-Provence, Publications de l’Université de Provence, 2000, p. 73-81. +++ Chapitre de collectif
###Actes du colloque international de l’Université de Provence - Janvier 1996. ###
VERRIER, Jean, « Sur le théâtre radiophonique », dans Joëlle GLEIZE et Anne LEONI (dir.), Nathalie Sarraute, un écrivain dans le siècle, Aix-en-Provence, Publications de l’Université de Provence, 2000, p. 83-91. +++ Chapitre de collectif
###Actes du colloque international de l’Université de Provence - Janvier 1996. ###
GLEIZE, Joëlle, « Le lecteur opiniâtre de Nathalie Sarraute », dans Joëlle GLEIZE et Anne LEONI (dir.), Nathalie Sarraute, un écrivain dans le siècle, Aix-en-Provence, Publications de l’Université de Provence, 2000, p. 105-115. +++ Chapitre de collectif
###Actes du colloque international de l’Université de Provence - Janvier 1996. ###
RAFFY, Sabine, « Soupçons. Et comment s’en débarrasser », dans Joëlle GLEIZE et Anne LEONI (dir.), Nathalie Sarraute, un écrivain dans le siècle, Aix-en-Provence, Publications de l’Université de Provence, 2000, p. 117-125. +++ Chapitre de collectif
###Actes du colloque international de l’Université de Provence - janvier 1996. ###
BELL, Sheila, « The Figure of the Reader in L’usage de la parole », Romance Studies, no 2 (1983), p. 53-68. +++ Article de revue
MINOGUE, Valérie, « Nathalie Sarraute : L’usage de la parole », Romance Studies, vol. 2 (été 1983), p. 35-52. +++ Article de revue
GOLOPENTIA, Sanda, « L’histoire d’un verdict superlatif. Nathalie Sarraute : Ich sterbe », Romanic Review, vol. 82, no 3 (mai 1991), p. 346-361. +++ Article de revue
GREENE, Robert W., « Nathalie Sarraute’s L’usage de la parole, or Re(en)trop(iz)ing Tropismes », Novel : A Forum on Fiction, vol. 16, no 3 (printemps 1983), p. 197-214. +++ Article de revue
CHARRAS, Marie-Claude, « Nathalie Sarraute : aux portes de la conscience », Saggi e Ricerche di Letteratura Francese, vol. 21 (1982), p. 63-83. +++ Article de revue
FONTVIELLE, Agnès, « Les phrases “cabrées” de Nathalie Sarraute. Apposition et hypotypose dans Les fruits d’or et L’usage de la parole », dans Agnès FONTVIELLE et Philippe WAHL (dir.), Nathalie Sarraute : du tropisme à la phrase, Lyon, Presses Universitaires de Lyon (Textes & Langue), 2003, p. 139-153. +++ Chapitre de collectif
STISTRUP-JENSEN, Merete, « “Nein, das tust du nicht” : la phrase en langue étrangère chez Nathalie Sarraute », dans Agnès FONTVIELLE et Philippe WAHL (dir.), Nathalie Sarraute : du tropisme à la phrase, Lyon, Presses Universitaires de Lyon (Textes & Langue), 2003, p. 209-219. +++ Chapitre de collectif
KICHENIN, Guillaume, « “Là c’est de l’art. Et ici c’est la vie” : spécificités du tropisme théâtral », dans Agnès FONTVIELLE et Philippe WAHL (dir.), Nathalie Sarraute : du tropisme à la phrase, Lyon, Presses Universitaires de Lyon (Textes & Langue), 2003, p. 221-243. +++ Chapitre de collectif
CHAUDIER, Stéphane, « Sarraute, l’hyperbole et le soupçon », dans Agnès FONTVIELLE et Philippe WAHL (dir.), Nathalie Sarraute : du tropisme à la phrase, Lyon, Presses Universitaires de Lyon (Textes & Langue), 2003, p. 247-254. +++ Chapitre de collectif
JEFFERSON, Ann, « Entre fusion et rupture : les modes de la subjectivité sarrautienne », dans Pascale FOUTRIER (dir.), Éthiques du tropisme. Nathalie Sarraute, Paris, L’Harmattan, 2000, p. 71-83. +++ Chapitre de collectif
CLAYTON, Alan J., Nathalie Sarraute ou le tremblement de l’écriture, Paris, Lettres modernes (Archives des lettres modernes, no 238), 1989, 89 p. +++ Monographie
###Les oeuvres contemporaines étudiées sont L’usage de la parole (1980) et Enfance (1983). ###
GOSSELIN-NOAT, Monique, « “L’inter-dit” dans les “fictions” de Nathalie Sarraute », dans Pascale FOUTRIER (dir.), Éthiques du tropisme. Nathalie Sarraute, Paris, L’Harmattan, 2000, p. 127-151. +++ Chapitre de collectif
FOUTRIER, Pascale, « Enfance, généalogie d’une écriture », Critique, vol. 58, no 656-657 (hiver 2002), p. 36-50. +++ Article de revue
###« Notre dernière hypothèse est que l’accès à l’universalité passe par une ultime identification, mythe personnel du devenir-écrivain que l’on peut lire en filigrane de deux textes, la première séquence d’Enfance, et le premier texte du recueil précédent de Sarraute, L’usage de la parole. […] »
(Extrait, p. 49)
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WITTIG, Monique, « The Place of the Action », dans Lois OPPENHEIM (dir.), Three Decades of the French New Novel, Urbana, Illinois University Press, 1986, p. 132-140. +++ Chapitre de collectif
BRULOTTE, Gaëtan, « Le gestuaire de Nathalie Sarraute », Revue des sciences humaines, dossier « Nathalie Sarraute », sous la direction de Alan J. CLAYTON et Bernard ALAZET, no 217 (janvier-mars 1990), p. 75-95. +++ Article de revue
###Étude publiée dans le collectif suivant :
Ginette ADAMSON et Eunice MYERS (dir.), Continental, Latin-American and Francophone Women Writers###
MOTTA BOTELHO, Francisco, « Nathalie Sarraute, dépossession et constitution de soi : la structuration narcissique du sujet d’écriture sarrautien », thèse de doctorat, département des lettres, Université Paris 7, 1990, 398 f. +++ Thèse de doctorat / mémoire de maîtrise
###En partant d’un corpus textuel composé de deux oeuvres de Nathalie Sarraute, L’usage de la parole et Enfance et en mobilisant une conceptualité freudienne et post-freudienne, cette thèse met au jour les processus psychiques, oedipiens et pré-oedipiens, qui sont à la source de ces deux textes. D’autre part, et ###
EIGENMANN, Eric, « Nathalie Sarraute : Disent les imbéciles, L’usage de la parole, Elle est là, Enfance », Yale French Studies, no 75 (1988), p. 7-24. +++ Article de revue
MUNLEY, Ellen W., « I’m Dying but it’s Only your Story : Sarraute’s Reader on Stage », Contemporary Literature, vol. XXIV, no 2 (été 1983), p. 233-258. +++ Article de revue
MAULPOIX, Jean-Michel, « Elle a l’ouïe si fine… », Littérature, dossier « Nathalie Sarraute », sous la direction de Françoise ASSO, no 118 (juin 2000), p. 11-14. +++ Article de revue
GLEIZE, Jean-Marie, « L’un et l’autre », Littérature, no 118 (juin 2000), p. 71-77. +++ Article de revue
BRULOTTE, Gaétan, « Tropismes et sous-conversation », L’Arc, dossier « Nathalie Sarraute », sous la direction de Marc SAPORTA, no 95 (1984), p. 39-54. +++ Article de revue
###Aborde Enfance (1983) et L’usage de la parole(1980). ###
LEJEUNE, Philippe, « Paroles d’enfance », Revue des sciences humaines, dossier « Nathalie Sarraute », sous la direction de Alan J. CLAYTON et Bernard ALAZET, no 217 (janvier-mars 1990), p. 23-38. +++ Article de revue
###Aborde L’usage de la parole (1980) et Enfance (1983). ###
TISON-BRAUN, Micheline, « Lui et eux ou les gardiens de l’ordre », Revue des sciences humaines, dossier « Nathalie Sarraute », sous la direction de Alan J. CLAYTON et Bernard ALAZET, no 217 (janvier-mars 1990), p. 97-111. +++ Article de revue
###Aborde aussi Enfance (1983). ###
MOUSSAY, Jean-Daniel, « Les mots et leurs malaises », dans Sabine RAFFY et Valérie MINOGUE (dir.), Autour de Nathalie Sarraute, Paris, Les Belles Lettres (Série Littéraires, vol. 4, Annales littéraires de l’Université de Besançon, no 580), 1995, p. 149-161. +++ Chapitre de collectif
###Porte aussi sur Enfance (1983).
Actes du colloque international de Cerisy-La-Salle des 9 au 19 juillet 1989. ###
FROMENT-MEURICE, Marc, « Le libre usage de la parole », dans Sabine RAFFY et Valérie MINOGUE (dir.), Autour de Nathalie Sarraute, Paris, Les Belles Lettres (Série Littéraires, vol. 4, Annales littéraires de l’Université de Besançon, no 580), 1995, p. 163-178. +++ Chapitre de collectif
###Actes du colloque international de Cerisy-La-Salle des 9 au 19 juillet 1989. ###
BAUDE, Michel, « Le monde du silence dans l’oeuvre romanesque de Nathalie Sarraute », dans Sabine RAFFY et Valérie MINOGUE (dir.), Autour de Nathalie Sarraute, Paris, Les Belles Lettres (Série Littéraires, vol. 4, Annales littéraires de l’Université de Besançon, no 580), 1995, p. 179-195. +++ Chapitre de collectif
###Porte aussi sur Enfance (1983).
Actes du colloque international de Cerisy-La-Salle des 9 au 19 juillet 1989. ###
MIGUET, Marie, « Le grégarisme dans l’oeuvre romanesque de Nathalie Sarraute », dans Sabine RAFFY et Valérie MINOGUE (dir.), Autour de Nathalie Sarraute, Paris, Les Belles Lettres (Série Littéraires, vol. 4, Annales littéraires de l’Université de Besançon, no 580), 1995, p. 225-240. +++ Chapitre de collectif
###Porte aussi sur Enfance (1983).
Actes du colloque international de Cerisy-La-Salle des 9 au 19 juillet 1989. ###
BRULOTTE, Gaëtan, « Le gestuaire de Nathalie Sarraute », dans Ginette ADAMSON et Eunice MYERS (dir.), Continental, Latin-American and Francophone Women Writers, vol. III, Lanham, University Press of America, 1997, p. 199-219. +++ Chapitre de collectif
###Étude publiée dans
BRULOTTE, Gaëtan, « Le gestuaire de Nathalie Sarraute », Revue des sciences humaines###
CHARIEYRAS, Sarah, Le dit et le non-dit dans L’usage de la parole de Nathalie Sarraute, Paris / Caen, Lettres modernes Minard (Archives des lettres modernes, no 286), 2006, 97 p. +++ Monographie
###Article sur cette étude dans Fabula. ###
BESSIÈRE, Jean, « Théories romanesques contemporaines et littéralité, quelques notes sur Lukács, Alain, Barthes et Sarraute », dans Andréas PFERSMANN (dir.), Cinq études romanesques : fondements, évolutions et persistance des théories du roman, Paris, Lettres modernes Minard, 1998, p. 281-295. +++ Chapitre de collectif
HUGLO, Marie-Pascale, « Raconter, à la limite : Ich Sterbe de Nathalie Sarraute ou les métamorphoses du conte », dans Le sens du récit. Pour une approche esthétique de la narrativité contemporaine, Villeneuve d’Ascq, Presses Universitaires du Septentrion (Perspectives, no 1021), 2007, p. 163-178. +++ Monographie
###« La dynamique tensionnelle entre fusion et rupture, entre contact et coupure, qui innerve la prose de Sarraute trouve, dans ce kaléidoscope, une densité saisissante. Les marques évidentes de rupture (les espaces entre les paragraphes) et la discontinuité narrative sont travaillées par le conte qui en constitue l’envers indémaillable : à la voix familière du récit didactique qui nous guide et à celle, dramatique, parfois pathétique, de Tchekhov qui nous touche, une voix de gorge, pour ainsi dire, donne à l’ensemble sa présence lointaine et sa pulsation de fond qui renoue avec une très ancienne transmission. » ###
RABATÉ, Dominique, « Nathalie Sarraute et la représentation de mot », dans Monique GOSSELIN-NOAT et Arnaud RYKNER (dir.), Nathalie Sarraute et la représentation, Lille, Roman 20-50 (Actes), 2005, p. 159-165. +++ Chapitre de collectif
###Porte sur L’usage de la parole et Enfance.
« Mon propos ou mon but sera ici [de] […] réfléchir sur l’instance particulière de la représentation de motdans l’oeuvre de Nathalie Sarraute. Je le ferai sans grille assurée, qu’on se rassure, en m’appuyant sur une distinction freudienne qui m’a toujours paru à la fois lumineuse et obscure : celle établie entre représentation de chose et représentation de mot. […] La représentation de chose appartient à l’Inconscient, sans pour autant qu’elle soit “un analogue mental de l’ensemble de la chose”, alors que la représentation de mot, en tant que processus secondaire, est liée au système Préconscient-Conscient, système qui englobe, comme le rappelle le texte L’Inconscient, les deux modes psychiques d’inscription de la réalité. Les deux catégories ne sont donc pas étanches, d’autant plus que la représentation de mot peut, aussi bien dans la schizophrénie que dans le rêve, être traitée par le sujet comme une représentation de chose. »
(Extrait, p. 160)
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GJERDEN, Jorunn S., « The Reader Address as Performativity in Nathalie Sarraute’s L’Usage de la parole », dans Lars SAETRE, Patrizia LOMBARDO et Anders M. GULLESTAD (dir.), Exploring Textual Action, Århus, Aarhus Universitetsforlag, 2010, p. 367-393. +++ Chapitre de collectif
L'usage de la parole (oeuvre) | |
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Titre | L'usage de la parole |
Auteur | Nathalie Sarraute |
Parution | 1980 |
Tri | de la parole |
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