Discours critique sur les œuvres de littérature contemporaine
Élise Turcotte - Montréal, VLB, 1989, 106 p.
« Objets, diamants. Ombre grandissant derrière notre dos. Est-ce une vie? Est-ce la vie proche comme une ville? Est-ce nous, attentifs, le monde collé à chacun de nos déplacements? Nous ne guérissons pas. Les pieds perdus dans le sable, nous déposons nos désirs dans toutes sortes de tours. Et c’est la vie qui vieillit. La vie seule, penchée sous un arbre. Abandonnée dans une cathédrale. » (quatrième de couverture, Noroît, 2003)
NEPVEU, Pierre, « Les choses vivantes d’Élise Turcotte », dans Lectures des lieux, Montréal, Boréal (Papiers collés), 2004, p. 209-217. +++ Monographie
###Ce chapitre traite aussi du Bruit des choses vivantes.###
NEPVEU, Pierre, « Vers une nouvelle subjectivité », dans Bénédicte MAUGIÈRE (dir.), Cultural Identities in Canadian Literature / Identités culturelles dans la littérature canadienne, New York, Peter Lang, 1998, p. 123-129. +++ Chapitre de collectif
###Étude déjà parue : NEPVEU, Pierre, « Vers une nouvelle subjectivité », dans Québec Studies, vol. 20 (printemps-été 1995), p. 42-46.
« This article discusses the theme of the “new subjectivity” in Élise Turcotte’s novel, Le bruit des choses vivantes, published in 1991. In today’s mediatic turmoil, in a world of cultural fragmentation, the subjectivity presented in this novel is characterized by its desire to inhabit the world. The image of the house is the very form of a conscience deprived of its roots, which recovers at the same time, as a witness, the various forms of life. » (résumé joint à l’article)
Cette étude traite aussi du Bruit des choses vivantes. ###
AUDET, Ariane, « “Les mille tableaux du réel”: analyse de la perception dans La terre est ici d’Élise Turcotte », mémoire de maîtrise, département des littératures de langue française, Université de Montréal, 2010, 116 f. +++ Thèse de doctorat / mémoire de maîtrise
### « Ce mémoire porte sur le recueil de poèmes La terre est ici d’Élise Turcotte. Il s’attache à analyser les modalités par lesquelles le foyer de perception des sujets poétiques engendre un déplacement de la notion de “paysage” dans l’œuvre de Turcotte.
Le premier chapitre étudie l’énonciation afin de retracer comment les subjectivités de La terre est ici investissent le langage et construisent le réel qui les entoure pour en donner une perception singulière. Le second chapitre analyse la création de cet espace visuel unique qui se déploie autour de la notion de “détail”, tandis que le troisième et dernier chapitre s’intéresse à la remise en cause du statisme de la vision engendrant un “art de faire” qui tend plutôt vers la mise en scène et le mouvement. L’étude de cette scène comme convocation des sujets dans le langage permet de développer la conception de l’espace comme lieu pratiqué, où les multiples perceptions des sujets composent un “paysage” à la fois visuel, tout en donnant lieu à une possibilité d’action. » (résumé joint au mémoire)
La terre est ici (oeuvre) | |
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Titre | La terre est ici |
Auteur | Élise Turcotte |
Parution | 1989 |
Tri | terre est ici |
Afficher | oui |