Régis Jauffret - Paris, Gallimard (Blanche), 2008, 224 p.
« Je vous l’accorde, la vie est un interminable dimanche. Où l’on s’ennuie, où l’on s’écorche les genoux aux rochers, où l’on se chamaille pour une pelle, une bouée, pour un seau, où l’on s’entre-tue, où l’on s’amuse à s’embrasser, où l’on construit des châteaux de sable en tournant le dos à la marée. Mais, j’imagine qu’à la fin de la journée. En fermant les yeux, on doit se dire. Que c’est un merveilleux souvenir. » (quatrième de couverture)
TERMITE Marinella : « Variations Niobé: sources et ressources du “tu” chez Anne Godard et Régis Jauffret », dans Trans, no 8 (été 2009), [En ligne]. +++ Article de revue
### « Point de fuite plutôt que point de vue, le “tu” s’impose de plus en plus dans le tissu scriptural de l’extrême contemporain français comme structure romanesque grâce à sa nature oblique. En tenant compte de la typologie spécifique de ce pronom et en reconstruisant les exemples prébutoriens, le roman à la deuxième personne ne met pas seulement en question le pacte narratif. L’Inconsolable de Anne Godard (2006) et Lacrimosa de Régis Jauffret (2008) permettent de dégager les nœuds actuels du “tu”, en questionnant les sources et les ressources de ce choix. » (résumé joint à l’article)
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CHAUDIER, Stéphane, et Julian NÉGREL, « Le Stabat Mater de Régis Jauffret : quel tombeau pour quelle littérature ? », dans fabula LHT, no 6 (mai 2009), [En ligne]. +++ Article de revue ###
JONES, Katie, « Between témoignage and imposture: Suicide and Bereavement in Contemporary French Literature », dans Adrienne ANGELO et Erika FÜLÖP (dir.), Protean Selves: First-Person Voices in Twenty-First-Century French and Francophone Narratives, Newcastle upon Tyne, Cambridge Scholars, 2014, p. 82-95. +++ Chapitre de collectif
Lacrimosa (oeuvre) | |
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Titre | Lacrimosa |
Auteur | Régis Jauffret |
Parution | 2008 |
Tri | Lacrimosa |
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