Discours critique sur les œuvres de littérature contemporaine
Michael Delisle - Montréal, Leméac, 1998, 136 p.
« Le matelot est un homme d’âge mûr, hors du commun. Il est atteint de psoriasis; pour lui, c’est une souffrance perpétuelle. Depuis sa rencontre avec Sister Russel, qui prêche aux épaves de son genre, la vie semble plus supportable. Mais quand il remonte le boulevard Saint-Laurent, le matelot Richard Daudelin ne passe pas inaperçu. Un privé, Renaud Harrison, le prend en filature pour une histoire de règlement de comptes qui a entraîné la mort d’un innocent, car Daudelin a trempé dans toutes sortes de milieux. Monsieur Harrison souffre, lui aussi, de psoriasis; se découvrant une compassion pour le matelot, il cherchera à le protéger…et mal lui en prendra.
Fascinant jeu de miroirs et d’atmosphères troubles entre Renaud Harrison et Richard Daudelin, le roman est un subtil chassé-croisé où l’identité se recompose sans cesse dans l’esprit tourmenté des protagonistes. Avec ce récit tout à la fois dur, net et introspectif, où pureté et violence s’emmêlent, Michael Delisle donne la confirmation d’un réel talent de romancier de l’âme, qui se nourrit d’inquiétudes et de cruauté. » (Quatrième de couverture)
Le désarroi du matelot (1998) sur Orion
BIRON, Michel, « Autour de quelques morts », Voix et Images, vol. 24, no 2 (hiver 1999), p. 407-412. +++ Article de revue
###Compte rendu critique de La petite fille qui aimait trop les allumettes de Gaétan Soucy, Le désarroi du matelot de Michael Delisle et Immobile de Ying Chen autour de la thématique de la mort.
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Le désarroi du matelot (oeuvre) | |
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Titre | Le désarroi du matelot |
Auteur | Michael Delisle |
Parution | 1998 |
Tri | désarroi du matelot |
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