Discours critique sur les œuvres de littérature contemporaine
Éric Chevillard, Mourir m’enrhume, Paris, éditions de Minuit, 1987, 120 pages.
« Monsieur Théo était né pour mourir comme d’autres naissent pour danser ou pêcher la baleine. L’heure a sonné, enfin, après quatre-vingts ans, où il va pouvoir donner sa mesure. Chassé de son domicile, il trouve refuge chez Suzie Plock, veuve de son vieil ami Martial Plock, un imbécile. Là, il reçoit parfois la visite de Lise, petite complice délicate de son agonie, qui confond céleri et salsifis comme tout le monde. »
TERMITE, Marinella, Vers la dernière ligne, Bari, Edizioni B.A. Graphis (Marges critiques / Margini critici, 4), 2006, p. 125-129. +++ Monographie
###« À travers l’appropriation de l’outil critique de la “fin”, les écrivains d’aujourd’hui interrogent les limites de l’art en remettant en question la mimésis traditionnelle. Pourquoi chercher et évoquer les espaces liminaires d’un texte en continuelle transformation? Que reste-t-il des mécanismes d’encadrement dans une œuvre ouverte? En creusant les notions problématiques de visibilité et de linéarité autour de la dernière ligne, cette étude analyse les formes d’“illimitation” de l’extrême contemporain et met en place les enjeux de la “fractalisation de l’écriture” au nom des effets de la simultanéité et de la profondeur. » ###
Mourir m'enrhume (oeuvre) | |
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Titre | Mourir m'enrhume |
Auteur | Éric Chevillard |
Parution | 1987 |
Tri | Mourir m'enrhume |
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