Auteurs contemporains

Discours critique sur les œuvres de littérature contemporaine

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Nathalie Sarraute - ensemble de l'oeuvre

Documentation critique

ZAAROUR, Suzanne, Le Théâtre de Sarraute : polyphonie et énonciation. Thèse de doctorat en Lettres modernes, Philippe MONNERET (dir.), Université de Dijon, 2014. +++ Thèse de doctorat

### Résumé

« Notre corpus, formé des six pièces de théâtre de Nathalie Sarraute, recèle un dédoublement des types énonciatifs dans les répliques des personnages, dédoublement qui est latent et qui est dû essentiellement à la neutralisation des oppositions de personnes et de temps. Le passage d’une couche locutoire à l’autre n’est pas marqué dans la plupart des cas ; sinon, il ne s’agit pas du marquage usuel. Ainsi est complexifiée la tâche de déchiffrage de tout récepteur extratextuel. Ces œuvres sont aussi éminemment polyphoniques tant au niveau énonciatif qu’au niveau sémantique, dans le sens où des voix multiples s’y enchevêtrent et des instances de prises de position y sont mises en scène. Les lecteurs, auditeurs ou spectateurs devraient, par conséquent, identifier les sources énonciatives et les instances « autres » pour les distinguer des voix originelles et pour reconnaître le rôle de cet « ailleurs ». Même des paroles sont rapportées, surtout aux styles direct et direct libre, multipliant ainsi les strates locutoires et les locuteurs. D’autres voix sont aussi perceptibles au théâtre, à savoir l’auctoriale à travers les didascalies et d’autres éléments des textes sarrautiens, et celles des praticiens du théâtre et du metteur en scène à travers la représentation. »

ZAAROUR, 2014, PDF ###

TAKEDA, Haruka, La Question de la voix dans les œuvres de Samuel Beckett, Marguerite Duras et Nathalie Sarraute. Thèse de Doctorat en littératures française et francophone, Bruno CLÉMENT (dir.), Université Paris VIII, 2013. +++ Thèse de doctorat

### Résumé

« La littérature est l’expérience de la voix. Voilà ce qui apparaît clairement dès lors qu’on cherche à entrer dans les trois univers, certes très différents, de Samuel Beckett, de Marguerite Duras et de Nathalie Sarraute. C’est à partir de leurs trois œuvres qu’est envisagée l’hypothèse centrale de ce travail : l’aventure de la voix, poursuivie par eux dans différents genres ou domaines (roman, théâtre, cinéma, télévision, radio, etc. ), les a fait accéder à une écriture nouvelle, dans laquelle la « vocalité » s’est substituée à l’« oralité ». La question de la voix, qu’ont essayé de penser des théoriciens comme Blanchot, Derrida et Agamben, notamment depuis les années soixante, n’a cessé d’inspirer l’activité créatrice de ces trois écrivains dès leurs premières tentatives, jusqu’à leur faire aborder, dans leurs dernières années, à un rivage esthétique réellement inconnu. Nous nous sommes ainsi demandé pourquoi ces écrivains ont rencontré cette question de la voix pour ainsi dire avant la voix, c’est-à-dire avant d’y avoir expressément recours ; quels dispositifs ils ont imaginés pour que dans leurs œuvres rayonne en effet la présence de la voix ; et dans quelle mesure cette instance nouvelle, qui a bouleversé leur écriture, a aussi transfiguré notre lecture. Car la voix ne bruit ni seulement à l’intérieur du livre (elle est et elle reste l’autre de l’écriture), ni seulement dans notre interprétation (elle nous souffle nos mots). En détachant les mots de l’écrit, la voix inaugure un mouvement totalement libre, qui coïncide peut-être avec l’écriture. C’est ainsi un nouveau rapport au livre que nous donnent à penser ces trois aventures d’écriture. Notre expérience de la lecture est désormais aussi vocale, s’il est vrai que la voix va et vient constamment entre le livre et notre vie. »

TAKEDA, 2013, PDF###

STOLZ, Claire, « Les représentations du style chez Nathalie Sarraute, un objet romanesque », dans Éric BORDAS et Georges MOLINIE (dir.), Style, langue et société, Paris, Honoré Champion (Colloques, congrès et conférences, sciences du langage, histoire de la langue et des dictionnaires), vol. 17 (2015), p.385-398. +++ Chapitre de collectif

ROCCHI, Rainier, L’Intertextualité dans l’écriture de Nathalie Sarraute, Paris, Classiques Garnier (Modernités et avant-gardes, 7), (Perspectives comparatistes, 54), 2018. +++ Monographie

###Résumé

« Considérer l’intertextualité comme une composante essentielle de l’écriture de Nathalie Sarraute permet d’éclairer certaines spécificités de son œuvre : ses contradictions structurelles, réflexivement représentées, sa cohérence thématique et stylistique, son ambiguïté littéraire. »###

ROCCHI, Rainier, L’Œuvre de Nathalie Sarraute à l’épreuve de l’intertextualité. Thèse de Doctorat en Littérature générale et comparée, Sylvie BALLESTRA-PUECH (dir.), Université de Nice Sophia-Antipolis, 2014. +++ Thèse de doctorat

### Résumé

« L’intertextualité devrait permettre d’appréhender l’œuvre sarrautienne dans ses contradictions structurelles, réflexivement représentées, dans son évolution problématique, dans sa spécificité littéraire. Une première partie, analytique, met en évidence le régime moderne de l’emprunt, à travers l’étude de deux Nouveaux Romans emblématiques (Portrait d’un inconnu, Le planétarium), tandis que s’amorcent, avec « disent les imbéciles » et Ich sterbe, un tournant autobiographique et une restauration de la directivité auctoriale, caractéristiques des derniers opus. Une seconde partie, synthétique, retrace le contexte culturel de l’emploi figuré du mot tropismes ; s’efforce de répondre à l’objection qui oppose la composition d’Enfance à la discontinuité fragmentaire des autres livres ; propose d’identifier, dans la « sous-conversation », la réécriture d’une forme de dialogue commenté que Proust, héritier de Balzac, a perfectionnée, mais qui devient, chez Sarraute, le lieu d’une déconstruction littéraire du soupçon moderne, où son œuvre peut trouver sa cohérence thématique et stylistique comme sa pertinence historique en se mesurant à un paradigme majeur du XXème siècle. Enfin, un Répertoire des allusions est joint en Appendice pour illustrer la densité de l’intertexte sarrautien, de Tropismes à Ouvrez. – Manifestant la radicalité d’une recherche expérimentale, d’un « tâtonnement aveugle dans le langage », l’intertextualité offre un point de vue critique sur l’œuvre sarrautienne, permettant de saisir comment le projet littéraire, à la fois psychologique et poétique, d’un auteur se réfléchit et s’épuise dans les tensions souvent extrêmes de ses textes indécidables, à l’inapparente opacité, attendant de l’avenir d’imprévisibles métamorphoses. »

La version PDF de la thèse est disponible pour les membres de communautés universitaires qui ont un abonnement institutionnel auprès de :

ROCCHI, 2014, PDF###

RAULT, Julien, « Le flux des tropismes », dans Poétique du point de suspension. Essai sur le signe du latent, Nantes, Éditions nouvelles Cécile Defaut, 2015, p.160-163. +++ Chapitre de monographie

NOËL, Lison, The French New Novel : Réception du Nouveau Roman par le milieu artistique américain (1963-1981). Thèse de Doctorat, Dominique VIART (dir.), Université Paris Ouest Nanterre La Défense, 2014. +++ Thèse de doctorat

### Résumé

« Au moment décisif de l’histoire culturelle franco-américaine où s’inverse la hiérarchie des capitales artistiques entre Paris et New York, le Nouveau Roman français connaissait une certaine fortune aux États-Unis, en particulier dans la communauté artistique regroupée autour de l’Art Minimal. À la faveur d’un double transfert - du champ littéraire vers le champ artistique et de la France vers les États-Unis -, le Nouveau Roman retenait l’attention d’une partie de l’art américain, qui tentait de se construire contre l’art européen du XIXe siècle mais avec la littérature française de la deuxième moitié du XXe siècle. Fondé sur une somme d’indices fournis par ces artistes et complétée par des enquêtes historiques et sociologiques, une collecte d’articles, une recherche théorique et des études d’œuvres significatives, ce travail tente d’expliquer les raisons de cette fortune et d’analyser les aboutissements théoriques et esthétiques de la réception du Nouveau Roman par le milieu artistique américain. »

NOËL, 2014, PDF###

MONTIER, Solenne, Les Interstices de la conversation dans les romans de Marcel Proust et Nathalie Sarraute. Thèse de Doctorat en Langues et littératures françaises, Marie-Hélène BOBLET (dir.), Université de Rouen Normandie, 2017. +++ Thèse de doctorat

### Résumé

« Si les romans de Proust et de Sarraute divergent par leurs ambitions autant que par leur style, la mise au jour des interstices de la conversation permet d’affirmer l’existence d’une filiation esthétique reliant les deux auteurs. Il s’agit de segments au discours direct qui, dans l’intervalle entre les répliques, mettent en mots ce qui aurait pu être dit ou ce qui a été dit ailleurs ou en d’autres temps, pour commenter, illustrer ou compléter l’échange en cours. Proust et Sarraute étoffent ainsi les coulisses et les entours de la conversation jusqu’à déplacer l’attention des paroles prononcées à leurs résonances imaginaires. Cette étude combine une approche diachronique et une approche synchronique pour analyser les formes, les enjeux et les effets de cette pratique singulière, révélatrice des termes de la relation intersubjective que les œuvres de Proust et de Sarraute s’attachent à interroger. Notre hypothèse est que les interstices donnent à voir des projections fantasmatiques, qui ne sont pas seulement produites par l’interaction mais l’influencent et façonnent en retour la relation à l’interlocuteur. Conçus comme des proliférations inventives aptes à reconfigurer les termes de l’interaction, ils opèrent une mise en retrait dans le champ imaginaire qui, loin d’être synonyme de solipsisme, participe à la construction du lien intersubjectif. Ils constituent un espace privilégié pour se mettre à la place de l’autre, propice à l’examen de la vie psychique et des modalités de l’empathie. Enfin, ils engagent une définition élargie du réel, incluant le virtuel et le possible, et proposent au lecteur un laboratoire existentiel l’invitant à questionner ses propres inter-actions. » ###

LASSALLE, Jacques, Ici moins qu’ailleurs, Paris, P.O.L., 2011, p.305-320, p.438-439. +++ Monographie

### Résumé

« Ici moins qu’ailleurs est le troisième volet de la trilogie que l’auteur consacre à ses dernières décennies de théâtre. Pauses(1981-1990) évoquait son départ du Studio-Théâtre de Vitry et ses années de direction du Théâtre national de Strasbourg. L’Amour d’Alceste (1991-2000) revenait sur son mandat d’administrateur général de la Comédie-Française et, à sa suite, sur la création de la Compagnie Pour Mémoire. Dans Ici moins qu’ailleurs (2001-2010) il porte un regard, encore forcément subjectif et transversal, sur le devenir du théâtre français et sur la société où désormais il s’inscrit. C’est l’Ici. Il tente aussi de donner sens à la part croissante de ses séjours et réalisations à l’étranger et à la découverte passionnée de ces autres scènes. C’est l’Ailleurs. » ###

JACQUESSON, Chloé, Pratiques théoriques, fictionnelles et questions de genre dans la seconde moitié du XXème siècle en France : les cas de Nathalie Sarraute et de Monique Wittig. Thèse de Doctorat en Langue et Littérature françaises, Dominique CARLAT (dir.), Université Lumière Lyon II, 2018. +++ Thèse de doctorat

### Résumé

« L’œuvre littéraire et théorique de M. Wittig s’élabore dans un rapport constant avec celle de N. Sarraute, qui exprime son admiration pour L’Opoponax lors de la parution d’Enfance. La filiation revendiquée par M. Wittig, l’éclairage singulier que chaque œuvre projette sur l’autre appellent un rapprochement, propice au renouvellement des horizons critiques. Ce projet s’inscrit dans la perspective des études de genre : les notions de neutre, d’universel au sein de deux projets esthétiques distincts, les résistances que les œuvres opposent aux catégories du masculin et du féminin, et à la notion d’identité seront au cœur de notre analyse. Les stratégies discursives étudiées, qui visent à tenir à distance, déconstruire ou dépasser le genre (comme principe linguistique, social et politique) traversent et relient les pratiques fictionnelles et théoriques : cette problématique croisera ainsi la question des genres littéraires, via l’analyse des relations entre les proses romanesques et les essais, qui redéfinissent le partage des domaines de la fiction et de la théorie, du littéraire et du politique (M. Wittig). Les pratiques de N. Sarraute et de M. Wittig portent en cela une préoccupation partagée par nombre d’écrivains et intellectuels de la seconde moitié du XXème siècle, qui marque en profondeur la théorie littéraire (R. Barthes, Tel Quel, le Nouveau roman), et les réflexions féministes sur la littérature et le langage. Inscrire les œuvres du corpus dans l’histoire littéraire par une attention soutenue aux contextes de production et de réception et par la confrontation avec d’autres figures, itinéraires et postures sera un des enjeux de cette étude. » ###

EL HOUCINE BOUSLAHI, Fonctionnement du triangle de la subjectivité intériorisée dans le roman moderne (Marcel Proust, Claude Simon, Nathalie Sarraute). Thèse de Doctorat en Langue et Littérature françaises, Frédéric CALAS et Kamel GAHA (dir.), Université Clermond Ferrand II, Université La Manouba (Tunisie), 2016. +++ Thèse de doctorat

### Résumé

« Cette recherche a pour titre Fonctionnement du triangle de la subjectivité intériorisée dans le roman moderne. Elle a pour but d’étudier la parole et les pensées intérieures du sujet de l’énonciation dans des œuvres romanesques souvent marquées par le décrochage et le “brouillage” des pistes énonciatives. Les trois procédés discursifs et narratifs ciblés sont le monologue intérieur (MI), le discours indirect libre (DIL) et le point de vue (PDV). L’examen des trois piliers du langage intérieur prend appuie sur les apports de la linguistique de l’énonciation, de la polyphonie et de la pragmatique. Cette recherche cible neuf œuvres romanesques que nous plaçons sous l’étiquette de “roman moderne”. Ces romans appartiennent à trois auteurs français qui ont développé des récits dont la source locutrice et énonciatrice pose problème. La difficulté de traiter de l’énonciation romanesque dans un corpus choisi en l’occurrence est due essentiellement à l’effacement des frontières entre discours citant et discours cité. Marcel Proust, Claude Simon et Nathalie Sarraute n’appartiennent certes pas aux mêmes courants esthétiques et idéologiques, mais ils ont ceci de commun qu’ils offrent une configuration romanesque qui conduit à s’interroger sur le statut du locuteur et de l’énonciateur dans une forme d’expression qui n’est pas toujours verbalisée. »

EL HOUCINE BOUSLAHI, 2016, PDF ###

COUÉGNAS, Nicolas, « Émotion et sous-conversation : des tropismes sarrautiens au modèle sémiotique dialogique », Archives ouvertes, Lyon, 1999, 12 p. +++ Article en ligne

### Résumé

« Les tropismes sarrautiens décrivent invariablement les émotions et les sensations dysphoriques, prétentieuses, ridicules ou absurdes produites presque structurellement par l’usage de la parole. Cette sous-conversation, enfer linguistique qui se déploie en même temps que la conversation, est d’essence purement dialogique. Elle vient de la structure intersubjective particulière de l’énonciation. Et l’on ne peut comprendre les tropismes, et leur origine langagière et intersubjective sans déployer une véritable sémiotique dialogique. »

Couégnas, 1999, PDF###

CHAMBON, Joëlle, « Voix, corps, incarnation : les pièces radiophoniques de Nathalie Sarraute », dans Pierre-Marie HERON, Françoise JOLY et Annie PIBAROT (dir.), Aventures radiophoniques du Nouveau Roman, Rennes, Presses Universitaires de Rennes, 2017, p. 77-88. +++ Chapitre de collectif

### Résumé

« Le dialogue sarrautien, irréaliste, tout ensemble intime et impersonnel, souvent choral, pose à la mise en ondes des difficultés particulières. Dans la réalisation, l’interprétation, ou plus justement dans le nouage de ces deux dimensions, le “piège psychologique“ guette. La description et l’analyse de quelques écoutes de réalisations sonores, et la comparaison avec les interprétations scéniques des trois premières pièces de Sarraute, nous conduiront à nous interroger sur le rôle que jouent la voix, le corps, et leur nouage, dans ce qu’on appelle le “jeu psychologique“ – et plus largement sur ce qu’on entend par le mot “ incarnation“. » ###

CHAMBON, Joëlle, « Nathalie Sarraute du roman au théâtre en passant par la radio », Skene&graphie [En ligne], no 3 (automne 2015), mis en ligne le 04 décembre 2016. +++ Article de revue

###Chambon, 2016, HTML###

BARUT, Benoît, « De l’hétérographie », dans Florence BERNARD, Michel BERTRAND, et Hélène LAPLACE-CLAVERIE (dir.), Classicisme et modernité dans le théâtre des XXe et XXIe siècles, Aix-Marseille, Presses de l’Université de Provence (Textuelles), 2014, p.21-37. +++ Chapitre de collectif

### Concerne Isma et Pour un oui ou pour un non

Résumé

« Cet article entend approcher morphologiquement, historiquement et dramaturgiquement un phénomène assez peu étudié : l’hétérographie. Envers ludique et créatif de l’orthographe, ce procédé qui a pour but de mimer à l’écrit une prononciation insolite recouvre la plupart des altérations graphiques (élisions, additions, translittérations…) subies par les signifiants lexicaux du dialogue. Après avoir longtemps été un pur expédient comique permettant de railler les parlures grotesques des outsiders linguistiques, l’hétérographie connaît de profonds changements à l’aube du XXe siècle : les dramaturges promeuvent alors le procédé, l’enrichissent et lui confèrent une ambiguïté inédite. Peu ou prou, l’hétérographie quitte en effet la comédie et cet affranchissement tonal et générique lui permet d’accéder à de nouveaux usages et de s’élever à des degrés de signifiance jusqu’alors inconnus. »

Barut, 2014, PDF ###

GLEIZE, Joëlle et Anne LEONI (dir.), Nathalie Sarraute, un écrivain dans le siècle, Aix-en-Provence, Publications de l’Université de Provence, 2000, 125 p. +++ Collectif

###Actes du colloque international de l’Université de Provence - Janvier 1996.

Sommaire

  • « Différences et différends chez Nathalie Sarraute » / Ann Jefferson.
  • « Instant présent et tropisme » / Guy Calamusa.
  • « L’espace de la répétition » / Françoise Asso.
  • « L’ “Ici” de Nathalie Sarraute : Arcimboldo et la dépersonnalisation du texte » / Valérie Minogue.
  • « Le dedans et le dehors » / Dominique Rabaté.
  • « Nathalie Sarraute et l’usage des contes » / Madeleine Borgomano.
  • « L’usage des langues » / Anne Leoni.
  • « Sur le théâtre radiophonique » / Jean Verrier.
  • « L’incarnation de la voix » / Marie-Claude Hubert.
  • « Le lecteur opiniâtre de Nathalie Sarraute » / Joëlle Gleize.
  • « Soupçons. Et comment s’en débarrasser » / Sabine Raffy.

###

FONTVIELLE, Agnès et Philippe WAHL (dir.), Nathalie Sarraute : du tropisme à la phrase, Lyon, Presses Universitaires de Lyon (Textes & Langue), 2003, 288 p. +++ Collectif

###Cet ouvrage rassemble les textes des communications présentées à l’occasion du colloque « Nathalie Sarraute : du tropisme à la phrase », organisé les 13 et 14 octobre 2000 par l’équipe « Textes & Langue » à l’Université Lumière-Lyon 2.

Sommaire

:

  • « Sarraute : “C’est ça, hein ?”. Aléas de la référence » / Philippe Wahl.*
  • « Iciet maintenant : la deixis “anonyme” chez Nathalie Sarraute » / Anne-Marie Paillet.*
  • « “Mes mots à moi” : aperçus lexicométriques sur l’oeuvre de Nathalie Sarraute » / Michel Bernard.*
  • « Les séries chez Nathalie Sarraute ou la vibration sensible des mots » / Stéphanie Thonnerieux.
  • « La nomination multiple : un compromis à la non-coïncidence des mots et de la sensation » / Stéphane Bikialo.
  • « Procédures descriptives dans Portrait d’un inconnu: la répétition » / Sophie Jollin-Bertocchi.
  • « La phrase en devenir de Nathalie Sarraute » / Noël Dazord.*
  • « Les phrases “cabrées” de Nathalie Sarraute. Apposition et hypotypose dans Les fruits d’oret L’usage de la parole» / Agnès Fontvieille.*
  • « La reformulation chez Nathalie Sarraute dans Le Planétariumet Les fruits d’or» / Olivier Bravard.
  • « La ponctuation de Nathalie Sarraute ou le théâtre de la phrase » / Michel Favriaud.*
  • « Polyphonie et phrase dans Le Planétarium» / Claire Stolz.
  • « Les torsions du silence au creux des mots » / Marie-Christine Lala.
  • « Le statut du mot dans Ouvrez» / Rachel Boué.*
  • « “Nein, das tust du nicht”. La phrase en langue étrangère chez Nathalie Sarraute » / Merete Stistrup-Jensen.*
  • « “Là c’est de l’art. Et ici c’est la vie” : spécificités du tropisme théâtral » / Guillaume Kichenin.*
  • « Sarraute, l’hyperbole et le soupçon » / Stéphane Chaudier.*
  • « Le rôle de l’analogie dans l’institution du tropisme comme objet de discours » / Yannick Chevalier.
  • « Tropisme et rhétorique de l’approximation » / Pascale Foutrier.

* Références disponibles sur auteurs.contemporain.info ###

FOUTRIER, Pascale, « Sarraute et le jugement esthétique : critique de la critique », dans Pascale FOUTRIER (dir.), Éthiques du tropisme. Nathalie Sarraute, Paris, L’Harmattan, 2000, p. 85-110. +++ Chapitre de collectif

RAFFY, Sabine, « Une lecture paranoïaque de l’oeuvre de Nathalie Sarraute », Critique, vol. 58, n° 656-657 (hiver 2002), p. 12-21. +++ Article de revue

###Cette étude porte principalement sur L’usage de la parole (1980) et Tu ne t’aimes pas (1989). ###

THOIZET-LOISEAU, Evelyne, « Bouffonneries », dans Pascale FOUTRIER (dir.), Éthiques du tropisme. Nathalie Sarraute, Paris, L’Harmattan, 2000, p. 49-69. +++ Chapitre de collectif

SAINT-ARNOULT, Thierry, « Polyphoniques : Pierre Bergounioux, Nathalie Sarraute, Claude Simon, Antoine Volodine », mémoire de maîtrise, département des lettres modernes, Université de Provence (Aix, Marseille 1), 2004, 183 f. +++ Thèse de doctorat / mémoire de maîtrise

HARGER-GRINLING, Virginia, Alienation in the New Novel of France and Québec : an Examination of the Works of Nathalie Sarraute, Michel Butor, Robbe-Grillet, Gérard Bessette, Jean Basile, and Réjean Ducharme, Fredericton, York Press, 1985, 173 p. +++ Monographie

ASSO, Françoise, Nathalie Sarraute : une écriture de l’effraction, Paris, PUF, 1995, 272 p. +++ Monographie

###Version remaniée d’une thèse de doctorat :

ASSO, Françoise, « Nathalie Sarraute, une écriture de l’effraction », thèse de doctorat, département de littérature française, Université de Paris 8, 1993, 475 f. ###

ADERT, Laurent, Les mots des autres : lieu commun et création romanesque dans les oeuvres de Gustave Flaubert, Nathalie Sarraute et Robert Pinget, Villeneuve, Presses universitaires du Septentrion, 1996, 301 p. +++ Monographie

###Laurent Adert désigne la narration de Sarraute comme un « dialogisme sous-conversationnel » (p. 229) ###

PIERROT, Jean, Nathalie Sarraute, Paris, José Corti, 1990, 476 p. +++ Monographie

###Vous pouvez cliquer sur le lien ci-dessous afin d’obtenir la « présentation » de cet essai ainsi que la table des matières.
Pierrot, 1990, PDF ###

RYKNER, Arnaud, Paroles perdues. Faillite du langage et représentation, Paris, José Corti, 2000, 352 p. +++ Monographie

###Rykner, 2000, PDF ###

RYKNER, Arnaud, Pans. Liberté de l’oeuvre et résistance du texte, Paris, José Corti, 2004, 232 p. +++ Monographie

###Rykner, 2004, PDF ###

MINOGUE, Valerie, « “N’est-on pas tous pareils ?” : Nathalie Sarraute and the Question of Gender », Theatre Research International, vol. 23, n° 3 (automne 1998), p. 267-274. +++ Article de revue

###Abstract (EBSCO)
« Shows how dramatist Nathalie Sarraute stands resolutely against stereotypes of every kind that, and how her plays have a clear feminist dimension in their questioning of language and authority. Sarraute’s concern with the inner movements of the human being at a universal level ; Sarraute in private life ; Analysis of the play Le Silence. » ###

MINOGUE, Valerie, « De Portrait d’un inconnu à Tu ne t’aimes pas : un trajet à travers les mots », Roman 20-50, n° 25 (juin 1998), p. 51-61. +++ Article de revue

KNAPP, Bettina, Nathalie Sarraute, Amsterdam / Atlanta, Rodopi (Littérature française contemporaine, vol. 24), 1994, 145 p. +++ Monographie

###Les oeuvres suivantes sont étudiées : L’usage de la parole (1980), Pour un oui ou pour un non (1982), Enfance (1983), Tu ne t’aimes pas (1989).###

JEFFERSON, Ann, Nathalie Sarraute, Fiction and Theory. Questions of Difference, Cambridge, University Press (Cambridge Studies in French, 64), 2000, 216 p. +++ Monographie

O’BEIRNE, Emer, Reading Nathalie Sarraute. Dialogue and Distance, Clarendon Press, Oxford, 1999, 259 p. +++ Monographie

###« Nathalie Sarraute is one of the most prominent French writers of the twentieth century. This study explores the evolution of Sarraute’s prose writings from intense concern with shaping the response of their readers, to the more recent withdrawal of the authorial voice into self-sufficient internal dialogue. Emer O’Beirne considers the growing disillusionment with the reader reflected in Sarraute’s work. »

###

BELL, Sheila M., « Digne de figurer dans un musée ? Arcimboldo et la peinture-écriture », dans Pascale FOUTRIER (dir.), Éthiques du tropisme. Nathalie Sarraute, Paris, L’Harmattan, 2000, p. 111-126. +++ Chapitre de collectif

###Concerne Ici (1995), Enfance (1983) et L’usage de la parole (1980). ###

BOUÉ, Rachel, « Le drame de la parole, chez Nathalie Sarraute », dans Pascale FOUTRIER (dir.), Éthiques du tropisme. Nathalie Sarraute, Paris, L’Harmattan, 2000, p. 153-167. +++ Chapitre de collectif

MINOGUE, Valérie, « “Taka” voir la “cata” : Nathalie Sarraute et le langage catastrophique », dans Pascale FOUTRIER (dir.), Éthiques du tropisme. Nathalie Sarraute, Paris, L’Harmattan, 2000, p. 169-182. +++ Chapitre de collectif

###Concerne Ouvrez (1997), Enfance (1983) et L’usage de la parole (1980). ###

BOBLET-VIART, Marie-Hélène, « Le leurre et le deuil de la médiation verbale », dans Pascale FOUTRIER (dir.), Éthiques du tropisme. Nathalie Sarraute, Paris, L’Harmattan, 2000, p. 183-200. +++ Chapitre de collectif

###Étude des oeuvres contemporaines suivantes : Tu ne t’aimes pas (1989), Ici (1995) et Ouvrez (1997). ###

BOUÉ, Rachel, « Lieux et figures de la sensation dans l’oeuvre de Nathalie Sarraute », Littérature, n° 89 (février 1993), p. 58-67. +++ Article de revue

BLOCH, Béatrice, Le roman contemporain, liberté et plaisir du lecteur : Butor, des Forêts, Pinget, Sarraute, Paris, L’Harmattan, 1998, 231 p. +++ Monographie

DU PREL, Florence, Suggestive Techniken des Tropismus : Variationen über ein Thema bei Nathalie Sarraute, Marburg, Tectum Verlag, 2003, 128 p. +++ Monographie

Dossier « Nathalie Sarraute ou l’usage de l’écriture », Critique, vol. 58, n° 656-657 (hiver 2002), 141 p. +++ Dossier de revue

###Sommaire du dossier « Nathalie Sarraute ou l’usage de l’écriture » :

  • « L’usage de l’écriture » / Antoine Compagnon et Philippe Roger.
  • « C’est fini ? » / Jacques Lasalle.
  • « Une lecture paranoïaque de l’oeuvre de Nathalie Sarraute » / Sabine Raffy.*
  • « Nathalie Sarraute et la recherche de la vérité » / Monique Gosselin-Noat.*
  • « Enfance, généalogie d’une écriture » / Pascale Foutrier.*
  • « Le présent de la parole » / Dominique Rabaté.*
  • « Le roman est-il un art du langage ? » / Thomas Pavel.
  • « Critique et poétique : Valéry ou Pascal » / Philippe Sellier.
  • « Le stéréoscope de Nathalie Sarraute » / Christian Doumet.*
  • « Le petit pan du mur rose » / Arnaud Rykner.*
  • « Nathalie Sarraute ou l’écriture de la mort » / Ann Jefferson.*
  • « Danger de mort : la mort et ses avatars dans l’oeuvre de Nathalie Sarraute » / Valerie Minogue.*
  • « Nathalie Sarraute et l’Angleterre » / Barbara Wright.
  • « Six règles pour un chef-d’oeuvre » / Jean-Yves Tadié.

*Références disponibles sur auteurs.contemporain.info ###

MINOGUE, Valerie, « Danger de mort : la mort et ses avatars dans l’oeuvre de Nathalie Sarraute », Critique, vol. 58, n° 656-657 (hiver 2002), p. 119-132. +++ Article de revue

###Valerie Minogue étudie, entre autres, L’usage de la parole (1980), Enfance (1983), Tu ne t’aimes pas (1989) et Ici (1995). ###

JEFFERSON, Ann, « Nathalie Sarraute et l’écriture de la mort », Critique, vol. 58, n° 656-657 (hiver 2002), p. 105-118. +++ Article de revue

###Ann Jefferson étudie, entre autres, L’usage de la parole (1980), Enfance (1983) et Ici (1995). ###

RABATÉ, Dominique, « Le présent de la parole », Critique, vol. 58, n° 656-657 (hiver 2002), p. 51-60. +++ Article de revue

###Étude du « jeu de la parole » dans L’usage de la parole (1980), Enfance (1983) et Ici (1995). ###

BOUÉ, Rachel, Nathalie Sarraute, la sensation en quête de parole, Paris, L’Harmattan, 1997, 308 p. +++ Monographie

###Oeuvres contemporaines étudiées : L’usage de la parole (1980), Enfance (1983) et Tu ne t’aimes pas (1989). ###

SCHOR, Naomi, « The Portrait of a Gentleman : Representing Men in (French) Women’s Writing », dans Bad Objects : Essays Popular and Unpopular, Durham, Duke University Press, 1995, p. 111-131. +++ Monographie

RYKNER, Arnaud, « Théâtre et exorcisme : les écorchés de la parole », Poétique, n° 102 (avril 1995), p. 153-162. +++ Article de revue

RYKNER, Arnaud, « Narcisse et les mots-miroirs (Sartre, Leiris, Sarraute autobiographes) », Romanic Review, n° 83 (1992), p. 81-93. +++ Article de revue

WITTIG, Monique, « The Mark of Gender », dans Nancy K. MILLER (dir.), The Poetics of Gender, New York, Columbia University Press, 1986, p. 63-73. +++ Chapitre de collectif

GOSSELIN-NOAT, Monique, « Nathalie Sarraute et la recherche de la vérité », Critique, vol. 58, n° 656-657 (hiver 2002), p. 22-35. +++ Article de revue

DOUMET, Christian, « Le stéréoscope de Nathalie Sarraute », Critique, vol. 58, n° 656-657 (hiver 2002), p. 81-93. +++ Article de revue

###« […] L’oeuvre édifie une poétique de la stéréoscopie. Une poétique qui, comme toute vraie pensée de la langue, se fonde aussi sur une métaphysique du langage et sur une dramaturgie de l’écriture. L’être, le monde combinent leur flux dans cette double optique : d’un côté, “un foisonnement innombrable de sensations, d’images, de sentiments, de souvenirs, d’impulsions, de petits actes larvés qu’aucun langage intérieur n’exprime” ; de l’autre, “pareil au ruban qui s’échappe en crépitant de la fente d’un téléscripteur, le flot ininterrompu des mots” (L’Ère du soupçon, […]). Romanest le nom de ce remuant entre-deux. »

(Extrait, p. 93) ###

LEE, Mark D., « The Last Word : Deathbed Scenes in the Works of Nathalie Sarraute », L’esprit créateur, vol. 40, n° 1 (printemps 2000), p. 47-57. +++ Article de revue

DE BAECQUE, Chantal, « La notion de dépendance dans le roman féminin du 20e siècle : Nathalie Sarraute, Ivy Compton-Burnett », thèse de doctorat, faculté des lettres et langages, Université de Nantes, 1996, [nombre de feuillets inconnu]. +++ Thèse de doctorat / mémoire de maîtrise

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CLAYTON, Alan J., « Nathalie Sarraute et R. M. Rilke : une course de relais jamais interrompue », dans Le Nouveau Roman en question II, Paris, Minard, 1993, p. 67-92. +++ Chapitre de collectif

KING, Adèle, French Women Novelists : Defining a Female Style, Basingstoke, Macmillan Press, 1989, 221 p. +++ Monographie

MINOGUE, Valerie, « The Child, the Doll and the Hands that Hold : Tropisme as a Paradigm in the Work of Nathalie Sarraute », New Novel Review, vol. 3, n° 1 (octobre 1995), p. 22-34. +++ Article de revue

MINOGUE, Valerie, « Ironie et réalité dans les romans de Nathalie Sarraute », Cahiers du CERF XXe, vol. 3 (1987), p. 7-22. +++ Article de revue

TISON-BRAUN, Micheline, Le moi décapité : le problème de la personnalité dans la littérature française contemporaine, New York, Peter Lang (Reading Plus, vol. 6), 1990, 430 p. +++ Monographie

THOISET-LOISEAU, Evelyne, « La poétique du mouvement dans les récits de Nathalie Sarraute », thèse de doctorat, département de littérature française, Université de Paris X, 1995, [exemplaire microfiché]. +++ Thèse de doctorat / mémoire de maîtrise

VERDRAGER, Pierre, Le sens critique. La réception de Nathalie Sarraute par la presse, Paris, L’Harmattan (Logiques sociales), 2001, 265 p. +++ Monographie

### Version remaniée d’une thèse de doctorat
VERDRAGER, Pierre, « La réception de la littérature par la critique journalistique : le cas de Nathalie Sarraute », thèse de doctorat, département des lettres modernes, Université Paris III, 1999, 689 f.

Résumé
« Comment la critique journalistique aborde-t-elle la littérature ? Telle est la question à laquelle nous tentons de répondre, à partir du cas particulier de Nathalie Sarraute. En nous réappropriant les acquis les plus récents des sociologies constructivistes de l’art, des sciences et de la morale, nous avons entrepris de décrire les controverses littéraires qui ont pris Sarraute pour objet, en mettant sur le même plan admirateurs et contempteurs. Cette symétrisation supposait qu’on suspende toute valorisation ou dévalorisation préalable, aussi bien des textes et de l’auteur critiques que des propos des critiques. L’adoption d’un tel point de vue, qui rompt avec la pratique courante de l’étude de réception, a permis de construire une sociologie positive des valeurs dans laquelle on rend justice à la logique de chacune des prises de position et des épreuves évaluatives. Cette description relativiste est encadrée par deux examens : d’abord celui des interventions de l’auteur venant imposer son oeuvre et conditionner sa réception ; ensuite celui de la classicisation, définie comme une suspension du relativisme auquel peuvent prétendre les acteurs. Cette étude s’adresse à un triple public : d’abord, aux littéraires, sociologues, historiens s’intéressant à Sarraute, au “nouveau roman”, aux groupes littéraires, à l’avant-garde, et plus largement, à la littérature française du XXe siècle ; ensuite à ceux qui sont concernés par le journalisme et la critique littéraires ; enfin à tous les chercheurs désireux de prendre connaissance des premiers résultats d’une nouvelle sociologie a-critique. »

La version PDF de la thèse est disponible pour les membres de communautés universitaires qui ont un abonnement institutionnel auprès de UMI - Proquest###

YEUN, Mi-Sun, « L’écriture de Nathalie Sarraute », thèse de doctorat, faculté des lettres, Université Nancy 2, 1993, [Nombre de feuillets inconnu]. +++ Thèse de doctorat / mémoire de maîtrise

###Résumé
Notre étude est divisée en deux parties. Dans la première partie, il s’agit de relever les instruments de travail dont Nathalie Sarraute s’est servie : la focalisation interne, l’anti-héros et sa psychologie caractérisée par l’ambivalence, la métaphore (la sève, l’atome, la chaîne et la poche) en vue de l’analyse du mécanisme des “mouvements intérieurs” du subconscient, la répétition ayant pour effet “l’expression énergique”, la source littéraire des contes populaires dans l’oeuvre de cet écrivain qui essaie de représenter l’image d’un chercheur de la vérité et du bonheur, l’emploi du pronom démonstratif “cela”, la ponctuation, l’énumération d’adjectifs qualificatifs qui donne l’intensité psychologique à son texte ; les mots-clés sous l’aspect du préfixe privatif in, l’écart crée par l’emploi d’expressions étrangères, et enfin les diminutifs. La deuxième partie ouvre une réflexion sur la valeur du roman de Sarraute en tant qu’oeuvre d’art.

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SALAHIE, Roula, « Le statut du personnage dans les romans de Nathalie Sarraute », thèse de doctorat, département des lettres, Université de Rennes 2, 1991, [nombre de feuillets inconnu]. +++ Thèse de doctorat / mémoire de maîtrise

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HWANG, Hye-Young, « Image et écriture dans l’écriture de Nathalie Sarraute », thèse de doctorat, département de littérature française, Université Paris 8, 2001, 367 f. +++ Thèse de doctorat / mémoire de maîtrise

###Le but de ce travail consiste à réfléchir sur le rapport entre image et écriture dans l’écriture de Nathalie Sarraute. L’écriture sarrautienne tente de saisir la sensation fugitive, le mouvement souterrain. Or, l’aspect souterrain n’existe que dans son rapport avec l’aspect apparent, nous avons donc voulu dévoiler surtout le passage de l’un à l’autre, le rapport même entre la surface et le souterrain, entre le dehors et le dedans. Ce passage entre l’apparent et le souterrain nous paraît lié à celui entre l’écriture et l’image. L’écriture telle que nous la percevons, en apparence immuable, dévoile pourtant des visions multiples, vivantes. ###

LOISEAU THOIZET, Evelyne, « La poétique du mouvement dans les récits de Nathalie Sarraute », thèse de doctorat, département de littérature moderne, Université de Paris X, 1995, [nombre de feuillets inconnu]. +++ Thèse de doctorat / mémoire de maîtrise

###Résumé
« Cette étude de “la poétique du mouvement dans les récits de Nathalie Sarraute” de Tropismes à Tu ne t’aimes passe propose de montrer comment la romancière, dans une des oeuvres les plus importantes du siècle, s’efforce de révéler les mouvements imperceptibles et préverbaux qui constituent la vie psychique, sans pour autant les figer dans une forme toute faite. Pour répondre à cette problématique centrale de la forme et du mouvement, il convient d’abord de remonter aux sources philosophiques de la quête sarrautienne du mouvement, c’est-a-dire à Bergson, à la phénoménologie et dans une moindre mesure à la théorie de la forme. La seconde partie de la thèse analyse la décomposition du moi qui résulte du grouillement des forces contraires en deçà de la conscience tandis que la troisième partie inscrit ces mouvements dans la perspective cosmique du flux et du reflux qui leur donne leur sens véritable. L’oeuvre sarrautienne est ainsi reliée aux recherches artistiques contemporaines qui, comme elle, prolongent le geste créateur dans la vibration du lecteur ou du spectateur. » ###

DE COURSON-DELBARRE, Nathalie, « La peau et le toucher dans l’oeuvre de Nathalie Sarraute », thèse de doctorat, département de littérature et de civilisation française, Université Paris IV, 2003, 372 f. +++ Thèse de doctorat / mémoire de maîtrise

###« L’oeuvre de Nathalie Sarraute nous invite à explorer la littérature à l’aide de la métaphore de la peau et du toucher. Nombre d’écrivains modernes, après avoir détruit l’enveloppe du personnage, malmènent leur propre épiderme, s’irritent, s’écorchent. La question du toucher rejoint également celle de la distance de l’écrivain au monde, sa manière d’approcher, d’effleurer ou d’étreindre une réalité. Les mots sont à la fois les organes de cet autre tact et la matière première que l’écrivain manipule. Nathalie Sarraute est à cet égard exemplaire : son écriture, liée à une expérience archaïque intime et douloureuse, possédée de l’intense besoin de ressaisir un “cela” fuyant qui s’est un jour enfoncé, développe une thématique de la peau et une poétique du toucher. “Maman a la peau d’un singe” : l’idée est une écharde ou un dard qui déchirent la peau de maman, de l’enfant, du personnage romanesque, de la personne. De même, le tropisme gratte, cogne, pénètre et met en pièces. Le travail littéraire est perçu ici comme un ensemble de gestes destinés à palper l’impalpable et à mettre le dedans dehors : gestes de décollement, d’arrachement, de retournement et de dépliement, qui, accompagnés de recollements, de colmatages et de repliements, donnent à l’écriture sarrautienne son rythme propre. Cependant cette oeuvre mouvante est entourée d’une muraille protectrice qui barre l’accès de la critique, exigeant la totale adhésion d’un lecteur “cramponné”. Avec Nathalie Sarraute, nous parlons d’un toucher qui est un corps à corps de l’écrivain et de sa matière, de l’oeuvre et de son lecteur, pour poser en termes organiques la question de la création et de la sensibilité littéraires. » ###

RYKNER, Arnaud, Nathalie Sarraute, Paris, Seuil (Les contemporains), 2002 [1991], 238 p. +++ Monographie

RABATÉ, Dominique, « Le dedans et le dehors », dans Poétiques de la voix, Paris, José Corti (Les essais), 1999, p. 247-270. +++ Monographie

###Cette étude (partie de monographie) est celle qui fut présentée lors du colloque de janvier 1996 à l’Université de Aix-en-Provence :

RABATÉ, Dominique, « Le dedans et le dehors », dans Joëlle GLEIZE et Anne LEONI (dir.), Nathalie Sarraute, un écrivain dans le siècle. Actes du Colloque international. Janvier 1996. Université de Provence###

SONG KWON, Sou Kyung, « Nathalie Sarraute : une écriture iconoclaste », thèse de doctorat, département de lettres modernes, Université de Tours, 2000, 367 f. +++ Thèse de doctorat / mémoire de maîtrise

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ASSADOLLAHI-TEJARAGH, Allahchokr, « L’absence et ses mécanismes langagiers chez Nathalie Sarraute », thèse de doctorat, département de lettres, Université de Grenoble 3, 1996, 401 f. +++ Thèse de doctorat / mémoire de maîtrise

###Résumé
« Le thème de l’absence traverse tous les romans de Nathalie Sarraute et reste dans l’ordre du stéréotype. Ce thème est porteur de tout le choix d’écriture de l’auteur pour qui le langage est toujours lié à l’absence, l’innommé, l’indicible, l’implicite. L’emploi spécifique du langage est très important dans les oeuvres de Nathalie Sarraute. Le langage produit un sentiment d’absence qui est constitutive. Cette absence est traduite par des mécanismes langagiers spécifiques non thématiques. Ces mécanismes langagiers sont issus du combat permanent entre le langage et prélangage, de la confusion dans le dialogue et monologue, de l’enchevêtrement des discours, des caractéristiques linguistiques de la sousconversation et ellipse, de la description du tropisme, et du jeu avec les pronoms dont les référents sont très souvent flous et indécis. » ###

FRAY, Nelly, « Temps et transgression dans les oeuvres romanesques de Virginia Woolf et de Nathalie Sarraute », thèse de doctorat, faculté des lettres, Université Bordeaux 3, 1999, 503 f. +++ Thèse de doctorat / mémoire de maîtrise

###Résumé
« En étudiant la forme particulière d’une transgression que Virginia Woolf et Nathalie Sarraute, dans leurs oeuvres, ont associée au traitement temporel, on découvre à l’évidence le caractère pathétique d’une lutte incomprise. Acte au présent, la transgression n’a de raison d’être que dans cet aspect fulgurant de l’instant. C’est une tentation aussitôt refoulée, une violence réprimée, que les textes ne laissent jamais filtrer. La transgression est aussi un outil pour des textes qui s’efforcent d’outrepasser les limites qui leur sont assignés, développant alors une véritable stratégie du dépassement. Il s’agit bel et bien pour Virginia Woolf et Nathalie Sarraute d’entamer une respectable tradition littéraire inviolable, réifiée, figée. Citant, pastichant, les auteurs n’ont pas d’autre objectif que d’élaborer les règles d’un jeu volontairement irrévérencieux qui entame les fondements les plus solides de la culture et de la tradition. L’ensemble du dispositif narratif est au service de cette transgression à deux temps ; les procédés d’écriture épousent cette dualité et comprennent deux étapes : le respect et la restitution des grands axes de la réalité et l’action transgressive d’un présent démystificateur. »

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FOUTRIER, Pascale, « La conscience en éclats : la critique de l’identité personnelle dans les romans de Nathalie Sarraute », thèse de doctorat, département des lettres, Université Paris 7, 1997, 513 f. +++ Thèse de doctorat / mémoire de maîtrise

###Résumé
« Nathalie Sarraute a donné le nom de “tropisme” à certaines résistances de la singularité du sujet qui échappent à toute “identité” figurable, exprimable, représentable. La première partie est une étude détaillée du cinquième texte de Tropismespermettant de définir le tropisme dans son inscription spécifique dans le discours et dans la mimésis, dans ses rapports spécifiques à l’action et à l’identité personnelle. La seconde partie tire les conséquences politiques, philosophiques, éthiques et psychanalytiques de la rupture ainsi constatée avec la psychologie traditionnelle centrée sur la personne : le tropisme de Tu ne t’aimes pasest interprété comme une “expérience intérieure” éprouvant l’impossibilité d’une représentation stable et unifiée de soi, d’une image propre, nécessaire pourtant à la socialisation ; l’étude de Enfanceexplore l’hypothèse paradoxale d’un mode “narcissique” (au sens freudien du terme) et présubjectif de la conscience qui remettrait en cause et refonderait en permanence les représentations provisoires qu’elle se donne d’elle-même - ce que l’on nomme couramment l’“identité personnelle”… Les deux romans auxquels s’intéresse la troisième partie sont, chacun à leur manière, une sorte de “roman de formation” de l’écriture : entre la vie et la mort, se souvenant de la leçon satirique de Paludes, se refuse à décrire la naissance d’une vocation d’écrivain mais cherche en revanche à cerner, grâce au procédé stylistique des “variations approximatives”, la marque du surgissement de l’écriture littéraire à l’intérieur même du discours, du récit ; Portrait d’un inconnuexplore l’impasse formelle qui consisterait à personnaliser le tropisme. L’orientation générale de cette traversée aura été de montrer combien l’exploration “tropismale” du détail biographique apparemment insignifiant fait apparaître une étrangeté (l’anonyme magma des mouvements intérieurs) que, paradoxalement, chacun reconnaît en soi. » ###

ARMENGAUD, Françoise, Langage et oppression des femmes, Paris, Iresco (Nouvelles questions féministes), 1998, 109 p. +++ Monographie

###Cette étude aborde la contestation des conventions du discours chez Nathalie Sarraute et chez Monique Wittig. ###

SCHNEEBERG, Monika, Funktionen der Intertextualität im Werk von Nathalie Sarraute, Frankfurt, Lang (Europäische Hochschulschriften, 13 ; Französische Sprache und Literatur ; 276), 2004, 223 p. +++ Monographie

DUFOUR, Anne-Laure, « La voix plurielle dans le théâtre de Nathalie Sarraute », mémoire de maîtrise, département des études théâtrales, Université Paris III, 2004, 113 f. +++ Thèse de doctorat / mémoire de maîtrise

PRUNÈS-BOSCH, Marta, « Nathalie Sarraute et Paul Klee : l’avant-garde du drame », mémoire de maîtrise, département des études théâtrales, Université Paris III, 2002, 84 f. +++ Thèse de doctorat / mémoire de maîtrise

GUERRERO ALONSO, María Luisa, El discurso analógico en la obra de Nathalie Sarraute, département d’études françaises, Universidad Complutense de Madrid (Collection « Tesis doctorales » ; 420 / 88), 1988, 401 f. +++ Thèse de doctorat / mémoire de maîtrise

COUÉGNAS, Nicolas, « Instances de la personne : de Nathalie Sarraute à la sémiotique dialogique », thèse de doctorat, faculté des lettres et des sciences humaines, Université de Limoges, 1998, 362 f. +++ Thèse de doctorat / mémoire de maîtrise

EGGENSPIELER, Marianne, « Étude des épiphanies chez Sherwood Anderson, Nathalie Sarraute et Antonio Tabucchi », mémoire de maîtrise, faculté des lettres, Université Bordeaux 3, 1998, 114 f. +++ Thèse de doctorat / mémoire de maîtrise

DI MÉO, Nicolas, « Espaces et formes des tropismes : étude de l’oeuvre romanesque de Nathalie Sarraute », mémoire de maîtrise, faculté des lettres, Université Bordeaux 3, 2000, 117 f. +++ Thèse de doctorat / mémoire de maîtrise

GRAS CHAMBON, Joëlle, « Le théâtre dans l’oeuvre de Nathalie Sarraute : les paradoxes de l’abstraction et de l’incarnation », thèse de doctorat, département des arts et du spectacle, Université de Montpellier III, 2001, 641 f. +++ Thèse de doctorat / mémoire de maîtrise

LE CAM, Brigitte, « Nathalie Sarraute, à la recherche de l’être perdu : exploration de l’expression dramatique du tropisme dans les oeuvres romanesques et théâtrales », thèse de doctorat, département de français, Université de Bretagne occidentale, 2002, 429 f. +++ Thèse de doctorat / mémoire de maîtrise

###Résumé
« Les tropismes, terme emprunté par Nathalie Sarraute au vocabulaire biologique pour désigner les turbulences des sensations avant qu’elles n’accèdent à la parole, ont une forme dramatique tout autant dans les romans que dans les pièces de théâtre de l’auteur.Le tropisme ne peut accéder à l’écriture que sous la forme de la scène et avec tous les signes du théâtre : nécessité de la transgression, affirmation de la fiction, fonction signifiante des gestes et des objets. Il est lié à la problématique du comédien et de la mise en scène : corporalité du mot, distance par rapport au texte, origine de la profération. L’exploration de ce postulat prend les directions suivantes ; la vérification dans Enfancede la présence d’une matrice dramatique du rapport au monde, aux autres et au langage. L’analyse des forces autour desquelles se noue la tension dramatique du tropisme : force de la catégorisation et du langage collectif contre la parole singulière. L’opposition dans les romans de Sarraute entre la dénonciation d’un théâtre social proche du theatrum mundi baroque et l’utilisation des formes théâtrales (voix, acteurs, objets signifiants) dans l’expression du tropisme ; l’opposition aussi entre la rétention du tropisme de mise dans les romans où il ne peut se développer que dans l’espace mental du protagoniste et sa révélation dans les pièces de théâtre, révélation autorisée par la dénégation-illusion propre au théâtre. Enfin, l’exploration de la fascination comme moteur de l’action dramatique des pièces et grille de lecture du temps et du lieu dramatiques sarrautiens. Ce choix d’une écriture dramatique du tropisme s’inscrit dans une recherche ontologique et un questionnement sur l’identité, la possibilité ou non d’une parole singulière et l’origine commune à tous les hommes de cette parole. »

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LEE, Mark David, « Tropisms : From Writer to Critic in the Works of Nathalie Sarraute », thèse de doctorat, French Department, Emory University, 1995, [nombre de feuillets inconnu]. +++ Thèse de doctorat / mémoire de maîtrise

HALLWARD, Peter, « Writing in the Singular Immediate : Gilles Deleuze, Edouard Glissant, Nathalie Sarraute, Charles Johnson, Mohammed Dib, Severo Sarduy », thèse de doctorat, Department of French, Yale University, 1997, 722 f. +++ Thèse de doctorat / mémoire de maîtrise

###Abstract
« This dissertation brings together readings drawn from very different cultural contexts around the concept of the singular or univocal - a force of absolute individuation beyond the relative, the specific, and the equivocal. The singular exceeds comparison. It acts without criteria, and exists in the absence of others. It generates the medium of its own environment, on the model of a creator-God. The singular is always immediate to itself, but can be written as mythical, rational, or sublime. Familiar examples include the divine substance thought by Spinoza, and the sovereignty variously asserted by Hobbes, Rousseau and Schmitt. The singular replaces the interpretation or representation of reality with participation in its production or creation. All of the writers considered here are governed by the literal imperative - to provide direct, immediate access to the real. My Introduction explores several historical variants of this imperative, drawn from the diverse contexts (Buddhist, Islamic, mystical, avant-garde and postmodern) appropriate to the writers concerned. In each case, though to varying degrees, the singular is written as redemption from the given or habitual world of specific interests, as the refusal of relations with others, even when it is explicitly motivated - as for Deleuze, Glissant, Sarduy and Johnson - by an interest in ‘difference’ or ‘the other.’ For obvious reasons, this interest is particularly explosive in the postcolonial domain.

Deleuze provides what is perhaps the most inventive recent philosophy of the singular as such, a univocal plane of immanence governed by one all-creative desire. Sarraute explores the folds of a universal psychic material whose reality eludes a specifically personal experience. Johnson’s fiction journeys towards Oedipal and racial reconciliation through a mystical ‘fusion’ beyond all forms of discrimination. Dib and Glissant both begin writing in order to restore a specific subjective agency to a dispossessed community (Algeria, Martinique). But Glissant later affirms the dissolution of this subjectivity within an explicitly Deleuzian field of pure metamorphosis, while Dib’s increasingly mystical fiction approaches (though never quite reaches) the silent singularity of the One beyond being. In strongly Deleuzian style, Sarduy’s major works incant a singular field of radically fluid contingency, a wholly virtual, eventually imperceptible creation ; his last novels, however, confronting disorientation and disease, retreat to a subtly specific position. My conclusion develops a concept of the specific subject that is neither (objectively) specified on the one hand nor (self)-singularizing on the other - a subject sustained as the performance of its relations with others. »

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ASSO, Françoise, « Nathalie Sarraute, une écriture de l’effraction », thèse de doctorat, département de littérature française, Université de Paris 8, 1993, 475 f. +++ Thèse de doctorat / mémoire de maîtrise

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Version remaniée de la thèse :

ASSO, Françoise, Nathalie Sarraute : une écriture de l’effraction, Paris, PUF, 1995, 272 p. ###

CURREN, Erin Frances, « A Novel Reading of Gesture : Nathalie Sarraute’s Unspoken Understanding », thèse de doctorat, Department of French and Romance Philology, Columbia University, 2005, 191 f. +++ Thèse de doctorat / mémoire de maîtrise

###Abstract
« The instinct and ability to gesture predates human evolution. Recent interest in gesture’s role in human interaction has led to an increase in interdisciplinary studies on gesture. This dissertation examines the evolving use of gesture in the novel, with particular attention given to Nathalie Sarraute’s novels. How have authors tapped into the vocabulary of non-verbal expression in their novels ? What role does gesture play in character expression ? How do Nathalie Sarraute’s novels incorporate gesture in ways that inform the experience of human interaction, both verbal and non-verbal ?

We begin answering these questions by tracing the evolution of kinesic expression in the novel using examples often cited by Sarraute in her theoretical writing. Gestural description is used as a signal of the transgression of social codes in early novels such as Madame de Lafayette’s La Princesse de Clèves and Benjamin Constant’s Adolphe, and develops into expressions of character individuality in later novels such as Balzac’s Eugénie Grandet. We then examine three novels by three of Sarraute’s most prominent precursors. How do these authors’ uses of gesture resemble the subsequent use Sarraute would make ? Dostoevsky’s The Brothers Karamazov, Proust’s Du Côté de chez Swann, and Woolf’s Mrs. Dallowayare all examined for the innovative uses of gestural description embedded in them.

Having traced the evolution of gesture in the novel in the first half of our study, we devote the second half to the examination of gesture in Sarraute’s novels. Because we see the centrality of gesture in Sarraute’s novels as unprecedented, our study articulates the implications of such reliance on gestural description for Sarraute’s reader, and identifies the specific stylistic uses to which it is applied. We explore Sarraute’s metaphoric application of gestural expression as it is used to evoke the sensations induced by spoken language. Our entire examination aims to reveal the hidden insights of Sarraute’s appreciation for this integral yet unspoken element of human expression. »

Les oeuvres de Sarraute, de Tropismes à Ouvrez, sont étudiées.

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NGUYEN, Thanh Xuan, « Marguerite Duras : une écriture en exil », thèse de doctorat, Department of Modern Languages, University of Louisiana at Lafayette, 2005, 290 f. +++ Thèse de doctorat / mémoire de maîtrise

###Résumé
« L’objectif de notre étude est d’examiner différents aspects de l’exil dans l’oeuvre de Marguerite Duras. Dans le premier chapitre, nous montrons comment se présente l’image de l’Asie, plus particulièrement celle de l’Indochine, sur le plan symbolique dans l’oeuvre durassienne. Après avoir défini l’espace colonial tel qu’il est perçu dans les différents textes durassiens, nous discutons la notion d’exotisme chez Marguerite Duras en comparant cette notion avec celles de Pierre Loti et de Victor Segalen. Nous montrons que ce que Duras offre à lire dans ses textes dépasse largement le cadre de l’exotisme traditionnel. Nous voyons également dans cette partie comment l’Orientalisme, tel qu’il est défini par Edward Said, se manifeste chez Marguerite Duras l’écrivaine, et comment l’exil géographique est lié de façon inévitable à l’exil social dans son oeuvre.

Dans le deuxième chapitre, nous montrons comment le sentiment de dépossession culturelle et de non-reconnaissance sociale engendre un exil du moi chez l’écrivaine, de même que chez ses personnages. A l’aide d’exemples précis, nous discutons pourquoi le moi durassien est fragmenté, multiple et insaisissable, ce qui permet d’expliquer le phénomène particulier du dédoublement qui revient constamment dans les textes de Duras. Chez les personnages durassiens, l’exil du moi est le résultat de l’aliénation du moi, comme nous le montrons à travers une étude approfondie des rapports de ce moi fragmenté vis-à-vis de lui-même et des autres. Chez beaucoup d’écrivains, l’exil du moi les pousse à la recherche d’eux-même et de l’unité de leur moi fragmenté. C’est le cas, par exemple, de Nathalie Sarraute et d’Hélène Cixous dont les situations géographiques, familiales et sociales permettent de tracer des parallèles avec Marguerite Duras. Leurs textes sont des réflexions sur l’écriture, plus particulièrement l’écriture d’un moi en exil. »

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SILVER, Jocelyne R., « Nathalie Sarraute : le pacte de lecture », thèse de doctorat, Faculty of Arts and Humanities, University of Maryland, 2005, 202 f. +++ Thèse de doctorat / mémoire de maîtrise

###Abstract
« This study explores the various strategies used by the French writer Nathalie Sarraute, associated with the “Nouveaux Romanciers” in the middle of the twentieth century, in order to establish a contract between the author and her readers by systematically and explicitly inscribing the narrator and the narratee, or the sender and the receiver, in her text. One of the objectives of this contract is the enactment of a reading pedagogy whereby Sarraute leads her reader into the decoding of the text.

The study examines : (1) the two zones of “transaction” which inform the relationship between the author and the reader prior to the reading process : the paratext and the generic codes, (2) the narrative strategies that bind the narrator and the narratee in the text : deictics, modalisation and dialogism, (3) the demands made upon the reader in the process of reading and interpreting the text.

This study uses a multidisciplinary approach which draws on key currents in the sociology of literature, such as Pierre Bourdieu’s field theory and Alain Viala’s sociopoetics, as well as in theories of narrative, i.e. narratology (Gérard Genette and Gérald Prince) and literary pragmatics (Dominique Maingueneau). »

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DAVIES, Jill Marina, « Revoicing the Self : Character Description in Sarraute, Cohen and Perec », thèse de doctorat, Department of French, Yale University, 2005, 220 f. +++ Thèse de doctorat / mémoire de maîtrise

###Abstract
« My dissertation explores how the representation of character is redefined in mid-twentieth century fiction. I focus on Cohen’s perversion of generic norms, Perec’s Oulipian experiments and their intertextual relationships with Antelme, and Sarraute’s attempted elimination of plot, which subvert the reader’s expectations of linear narrative. The works of these novelists force us to rethink not only our ideas about characterization, but also our assumptions about novelistic form.

In the mid-twentieth century, experimental and mainstream novelists alike reacted against the models of characterization first advanced by their mid-nineteenth century predecessors such as Balzac and Flaubert. Naturalist writers expanded upon the psychologically motivated Realist character, generated through a wide range of social, cultural, and political contexts that provide a matrix for the reader, by suggesting that this matrix be solely responsible for a character’s psychological intelligibility. The writers in my dissertation question the mandate that psychology and cultural context must together explicate character, and that this explication justifies conflating character and person. Therefore, these writers are commonly thought to challenge mimetic aesthetics. However, I contend that their treatment of characterization reflects an essentialist vision that is often perfectly compatible with the tenets of the Realist tradition. Although these works undermine the reader’s attempt to explain characters’ actions according to traditional psychological motivation, they nonetheless advance psychologized characterizations. They thus move away from a particular psychologism but ultimately reinforce the Romantic and Realist traditions of character subjectivity. At the same time, they explore issues of personal, political, and cultural identity construction.

Although their narrative manipulations might be perceived as alienating gestures, these writers, on the contrary, open a way to a new more dynamic and productive relation between novelist and reader - one in which the reader does not react passively to innovation, but interacts with a forever changing work. Through their questioning of Realist characterization, these novels point to a new way of reading in this still Realist age. »

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GARRETT, Heather J., « Nothing to say : Disclosures of Silence in the Narratives of Louis-René Des Forêts, Julien Gracq, Marguerite Duras, Alain Robbe-Grillet and Fritz Lang », thèse de doctorat, Faculty of Arts and Sciences, Vanderbilt University, 2004, 223 f. +++ Thèse de doctorat / mémoire de maîtrise

###Abstract
« “Nothing to say” explores silence as a philosophical problem in the 20 th Century French narrative. Silence may only be ‘heard’ in its interruptions - that is, in the unfolding of the problems it engenders, such as idle talk, bluing, waiting up, hope, and horror. Authors studied in this essay include Louis-René Des Forêts, Nathalie Sarraute, Julien Gracq, Marguerite Duras, Alain Robbe-Grillet, Italo Calvino and Fritz Lang. Writings of Gilles Deleuze, Henri Bergson, Eugène Minkowski, Maurice Blanchot, Georges Bataille, Sigmund Freud and Martin Heidegger form the theoretical framework for the thesis.

This essay defines textual silences as instances of ellipsis, meaning that silence is a figure of construction that entails withholding. The author is approached as the source of withholding, but he is secondary to the strategies he sets into motion - that is, the creative unfolding of differences which it is the task of this dissertation to elaborate. Silence is contained within what it becomes through human activity, contained within that which it seems not to be. We can therefore speak of silence in terms of its transformations. These transformations - disclosures - of silence form the core of each chapter.

The first chapter, “Screwing My Ego”, deals with the ways that des Forêts’s Bavard uses idle talk to transform avoidance into narrative. This chapter also examines the avoidance of revelation in des Forêts’s Les mendiants.

The second chapter, “On the Art of Waiting Up”, deals with the ethicality of le guet ; it examines the ways that an essentially individualistic task like waiting can come to involve the care for others in Gracq’s Un Balcon en forêt and Duras’s Maladie de la mort.

The third chapter, “Monsters, Murderers, and Minatory Time Frames”, deals with the relation between looking away and violence. In both Robbe-Grillet’s Le voyeur and Fritz Lang’s M, the unshown corpse of a murder victim acts as a point of identification between the murderer and the reader. »

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ST-GERMAIN, Caroline, « Le paradoxe comme révélateur de désenchantement et de nostalgie. Analyse postmoderne du roman L’insoutenable légèreté de l’être de Milan Kundera », mémoire de maîtrise, département des littératures, Université Laval, 2003, 129 f. +++ Thèse de doctorat / mémoire de maîtrise

###Résumé
« En parcourant nombre de revues spécialisées traitant du postmoderne en littérature, il arrive fréquemment de voir mentionné le nom de Kundera parmi des écrivains tels Pynchon, Barth, Nabokov, Calvino, Eco, Sarraute et Robbe-Grillet, écrivains à qui certains ont attribué le titre de postmodernes. Que relie donc des écrivains si différents à la typologie esthétique postmoderne? Peut-on considérer leurs écrits comme faisant partie d’un seul et même programme et motivés par les mêmes soucis esthétiques? Certes, la littérature postmoderne du continent américain ne se laisse pas aborder de la même façon que celle de l’Europe mais encore, faire le pas entre les continents n’est pas si énorme que de faire le pas entre les Histoires qui distinguent ces deux parties du monde. Est-il possible de voir dans l’oeuvre de Kundera une attitude entièrement postmoderne? (…) »

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ROBERTS, Sarah Charlotte, « Unseating the Spectator : The Theater of Eugène Ionesco, Nathalie Sarraute and Marguerite Duras », thèse de doctorat, Faculty of Letters and Science, University of California, 2002, 132 f. +++ Thèse de doctorat / mémoire de maîtrise

###Abstract
« The passive assimilation of fixed meaning, as well as a heterosexual male point of view, are now widely recognized as being the defining characteristics of the “traditional” theatre audience throughout Western society. “Unseating the Spectator” begins, therefore, by exploring not if, but rather exactly how and when such a rigidly conditioned spectatorial position became ingrained in the case of French theatre.

A detailed theoretical and historical context is thus established to underscore the particularly extreme and innovative degree to which the French writers Eugène Ionesco, Nathalie Sarraute and Marguerite Duras have, intentionally and unintentionally, entirely reinvented the role of the spectator. Plays by all three, I argue, expose, undermine and block a traditional response, and then go on to take such an “unseating” even further. Ionesco seeks to recreate for the spectator his own personal experience of a euphoric state of “astonishment” that, in his view, enables one to understand in the face of the incomprehensible. Sarraute’s plays, largely by dint of her ever-present literary obsession with human “tropisms”, encourage the spectator to hear the inaudible. And finally Duras, as a blanchotian analysis of desire and “blindness” in her work reveals, invites the spectator to see the invisible.

My concluding overview of alternative roles assigned to the French theater-going public since the late nineteenth century acknowledges that Ionesco, Sarraute and Duras are by no means alone in attempting to recondition the traditional spectator. What does, however, distinguish many of their plays from other examples of modernist French anti-theatre is that they push an already unseated spectator to continue to understand / listen / look, despite a complete absence of conventional meaning / speech / images. This dissertation thus demonstrates how (appropriating terms coined by the playwrights themselves) the “astonished”, the “tropistic”, and the “blind” spectator all occupy a stikingly similar paradoxical and utopian “space” of perception outside language and culture ; such that, ultimately, it is absence itself that becomes most palpably present on the French stage. »

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LIEBER, Jean-Claude, « Nathalie Sarraute : une écriture iconoclaste », thèse de doctorat, département de lettres modernes, Université de Tours, 2000, [nombre de feuillets inconnu]. +++ Thèse de doctorat / mémoire de maîtrise

VERDRAGER, Pierre, « La réception de la littérature par la critique journalistique : le cas de Nathalie Sarraute », thèse de doctorat, département des lettres modernes, Université Paris III, 1999, 689 f. +++ Thèse de doctorat / mémoire de maîtrise

###Résumé
« Comment la critique journalistique aborde-t-elle la littérature ? Telle est la question à laquelle nous tentons de répondre, à partir du cas particulier de Nathalie Sarraute. En nous réappropriant les acquis les plus récents des sociologies constructivistes de l’art, des sciences et de la morale, nous avons entrepris de décrire les controverses littéraires qui ont pris Sarraute pour objet, en mettant sur le même plan admirateurs et contempteurs. Cette symétrisation supposait qu’on suspende toute valorisation ou dévalorisation préalable, aussi bien des textes et de l’auteur critiques que des propos des critiques. L’adoption d’un tel point de vue, qui rompt avec la pratique courante de l’étude de réception, a permis de construire une sociologie positive des valeurs dans laquelle on rend justice à la logique de chacune des prises de position et des épreuves évaluatives. Cette description relativiste est encadrée par deux examens : d’abord celui des interventions de l’auteur venant imposer son oeuvre et conditionner sa réception ; ensuite celui de la classicisation, définie comme une suspension du relativisme auquel peuvent prétendre les acteurs. Cette étude s’adresse à un triple public : d’abord, aux littéraires, sociologues, historiens s’intéressant à Sarraute, au “nouveau roman”, aux groupes littéraires, à l’avant-garde, et plus largement, à la littérature française du XXe siècle ; ensuite à ceux qui sont concernés par le journalisme et la critique littéraires ; enfin à tous les chercheurs désireux de prendre connaissance des premiers résultats d’une nouvelle sociologie a-critique. »

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Version remaniée de la thèse (2001):

VERDRAGER, Pierre, Le sens critique. La réception de Nathalie Sarraute par la presse, Paris, L’Harmattan (Logiques sociales), 2001, 265 p. ###

O’RILEY, Michael Francis, « Discerning the Empire’s Other : Literary Interventions in the Culture of French Modernity », thèse de doctorat, College of Arts and Sciences, University of Oregon, 1998, 249 f. +++ Thèse de doctorat / mémoire de maîtrise

###Abstract
« Beginning with the German Occupation of World War II France, French national identity as a cultural construct has been, more than ever before, continuously forced to confront its other face. The historical forces of World War II, a pervasive global capitalism, and decolonization placed the very foundations of individualism and homogeneous conceptions of a national subject in crisis. Reflected in both the form and content of twentieth century literary texts, these events manifest their influence in the construction of narratives which seek to explode unitary conceptions of subjecthood, revealing the changed face of French national identity and appurtenance.

This work addresses the specificity of the above historical forces by scrutinizing the ways authorial subjectivity is both shaped and mobilized in relation to them. The fragmentary and elliptic writing of Marguerite Duras is taken as a paradigm of a “postmodernist” discursive mode which inscribes the loss engendered by World War II as an indelible mark in French national identity, confronting the historical record with its absent Other. The quest for alterity in Nathalie Sarraute’s work is considered as a mode of seeking authenticity in the polished empire of commercial signs, of materially inscribing the depths of alterity within language. The works of postcolonial authors such as Kim Lefevre, Mehdi Charef, Azouz Begag, Farida Belghoul, and Tahar Ben Jelloun in the last half of this work are understood as critical interventions in nationalist discourses predicated on an elimination of the Other within the French nation.

This study understands these literary texts as interventions in the imperialist discourses of modernity. Linked to decisive historical events, they reflect a shift in the identity and underlying tenants of the French empire and thus parallel major literary critical movements begun in France during the same period whose dominant focus is alterity. This work links the construction of otherness within the literary realm of France to the ubiquitous presence of the empire’s other. »

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GRIEP, Ann Marie, « Beyond the Mirror : The Fragmentation of the Subject in Nathalie Sarraute’s Prose Narratives », thèse de doctorat, Faculty of Humanities, Arts and Sciences, University of Chicago, 1994, 281 f. +++ Thèse de doctorat / mémoire de maîtrise

###Abstract
« In his study on the making of modern identity entitled Sources of the Self, Charles Taylor writes that “the need for an escape from the restrictions of the unitary self has become an important recurring theme in this century” (Taylor 1989, 463). Nathalie Sarraute’s prose narratives place themselves within this thematic as they attempt to “fragment” the subject by questioning the accuracy of mirror representations. Her texts propose that the mirror image which reflects the subject as “whole” is an illusion which alienates the subject from an understanding of the self. The Sarrautian subject attempts to move beyond the realm of mirror identifications by replacing his/her composed and centered self (the mirror reflection / construction) with a fragmented, decentered, infinite mass.

I base my study of this thematic on the tenet of Lacanian thought referred to as “The Mirror Stage” in which French psychoanalyst Jacques Lacan contends that the infant’s confrontation with its mirror reflection produces two phantasies in the subject : the Gestalt, an image of bodily unity, which derives from the infant’s perception of its mirror reflection as an exterior, totalized form ; and the “corps morcelé”, an image of the body as fragmented, which surfaces as the subject retroactively attempts to represent its constitution prior to its perception of the mirror image.

Sarraute’s repeated return to the dialectic of unity and fragmentation divides itself into two movements. The narrative voices in Portrait d’un inconnuthrough Entre la vie et la mort are attracted to images of the self and others which resemble the properties of the Gestalt. The narrative voices in Vous les entendez ?through Tu ne t’aimes passtress the manner in which Gestaltian identifications alienate the subject from his / her self(ves), and explore an alternate realm in which the properties of the “corps morcelé” predominate. However, Sarraute’s representations of a fragmented subject ultimately base themselves on the Gestaltian properties denounced by her narrative voices. In their attempt to dismantle Gestaltian identifications, these subjects prove that one can never move “beyond the mirror” because there is no “before,” no realm which proves free of reflections and projections. »

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MOSER RABENSTEIN, Helga, « Muttergeschichten : Analysen zu Daudet, Valles, Renard, Sarraute und Duras », thèse de doctorat, Literaturhaus, Universitaet Klagenfurt (Austria), 1992, 245 f. +++ Thèse de doctorat / mémoire de maîtrise

###Abstract
« The figure of the “bad” mother arrived on the literary scene at the same time as the model of the modern concept of the “good” mother was completed, and then accepted as generally valid. At the center of this concept is mother love, constant and unconditional - a feeling that had first to be “discovered” and then during the following three centuries would be moved from a marginal theme to the decisive one of women’s lives. This development is illustrated by the examples of Mme de Sevigne, Mme d’Epinay, Balzac’s Mémoires de deux jeunes mariéesand Michelet’s La Femme. From this social-historical background, literary texts from the end of the 19th century (Daudet, Valles, Renard) and the 20th century (Sarraute, Duras) are analysed, texts that question this ideal through its opposite, whereby attention is drawn equally to the what and the how : What makes a “bad” mother ? What are her “sins” ? What is she held responsible for ? What is the author’s mise en scene like ? From which perspective is she examined ? Which language, which écriture does the author choose in order to speak and write about a subject that especially in the 19th century was new and provocative ? The texts show how surprisingly quickly literature frees itself from an expected and accusing discourse in order to search for new forms for the confrontation with the theme of the “bad” mother which has increasingly become not a moral theme but an existential one. This study, then, attempts to delineate this process of the slow breaking down of the static concept of mother (“good” mother - “bad” mother) on the one hand and, on the other, of the traditional forms of narrative. »

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FLAMBARD-WEISBART, Véronique Pascale, « Le sujet textuel : Nathalie Sarraute et Michel Leiris », thèse de doctorat, Department of French and Francophone Studies, University of California (Los Angeles), 1990, 250 f. +++ Thèse de doctorat / mémoire de maîtrise

###Résumé
« Nathalie Sarraute et Michel Leiris centrent leur oeuvre sur la problématique du sujet. En cherchant à cerner le sujet, ils se heurtent toutefois à l’impossibilité de le délimiter dans le cadre du texte. De fait, l’espace textuel est réservé à un discours métalinguistique ne laissant aucune place pour le sujet et en marquant l’absence. Le sujet occupe l’espace hors-texte où il est relégué par le discours métalinguistique. Dans cet espace, le même et l’autre ne sont plus identifiables ; le général et le particulier, le pluriel et le singulier, le commun et le propre, l’intérieur et l’extérieur y communiquent anonymement. En occupant ce lieu le sujet risque de sombrer dans l’anonymat.

Nathalie Sarraute et Michel Leiris parviennent néanmoins à contourner ces difficultés en utilisant paradoxalement le hors-texte pour appréhender le sujet. En présentant des scènes de vie quotidiennes par le biais de “personnages” flous et instructurés, Sarraute prend le parti de se fondre à la puissance anonyme du hors-texte, d’en faire le sujet de son oeuvre. Le sujet est sur le point de disparaître quand surgit le “tropisme,” un mouvement rapide et spontané en marquant l’existence. En se constituant comme sujet de son autoportrait, Leiris résiste à l’anonymat du hors-texte. Mais il est incapable de créer un “effet de réel” sans accepter le seul compromis possible le contraignant à frôler l’anonymat. En d’autres termes, c’est au prix d’un oubli “presque” total dans le hors-texte que Nathalie Sarraute et Michel Leiris parviennent à appréhender le sujet. »

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BEN SLIMANE, Said, « Les tropismes dans le théâtre de Nathalie Sarraute ou “La communication, tu parles” », thèse de doctorat, département des lettres, University Lyon 2, 1987, [nombre de feuillets inconnu]. +++ Thèse de doctorat / mémoire de maîtrise

BARBOUR, Sarah E., « The Novels of Nathalie Sarraute : A Critic’s Invitation to the Age of Suspicion (France) », thèse de doctorat, Department of Comparative Literature, Cornell University, 1985, 296 f. +++ Thèse de doctorat / mémoire de maîtrise

###Abstract
« Nathalie Sarraute’s effort to re-present the psychological reality of “tropismes” led her to certain innovations of the novel’s conventions and language. Because of these innovations, critics read Sarraute’s novels as part of the “nouveau roman” group, even though her desire to present a reality that she feels is invisible until the writer makes it visible separates her from the other “nouveaux romanciers.”

There are thus two intentions running through Sarraute’s works, intentions which may be viewed as “traditional,” part of the mimetic tradition, and “revolutionary,” proposing an evolution in that tradition. Such a re-viewing of the novel’s conventions affects the role of the critic, because it challenges the conventions of criticism. The thesis is a review of the critical responses to Sarraute’s novels over a period of twenty-five years to discern how French and American critics responded to this challenge. Her mimetic intention allowed a critical approach in which the critic’s role is that of an interpreter who reads the novels through codes external to the texts, while her innovations of the novel’s conventions and her effort to enhance reader participation encourage interpretations that seek to establish the codes that the texts set for themselves. In effect, there is an evolution in these novels from a descriptive to a more performative text which is paralleled by an evolution in the criticism ; one that is revealed only after a certain distancing, and one that allows for new ways of reading Sarraute.

In addition, Sarraute’s preoccupation with literary tradition and with the “inexpressible” element of human experience parallels concerns of history and language that feminist critics have been investigating over the last fifteen years. Sarraute refuses to call herself a “woman writer” because she feels that announcing her specificity would diminish the universal aspect that is fundamental to the concept of “tropismes”. A close reading of certain of Sarraute’s texts, however, shows that this refusal can be read less as a negation of Sarraute as “woman” and more as a proposal for an expansion of what has been considered appropriate literary form and language ; a proposal which in the end can benefit future women writing. »

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RAFFY, Sabine Ginette, « L’oeuvre romanesque de Nathalie Sarraute ou la distance intérieure », thèse de doctorat, Department of French, New York University, 1984, 308 f. +++ Thèse de doctorat / mémoire de maîtrise

###Abstract
« Critical approaches to Nathalie Sarraute’s novels in the past twenty years have tried to submit her writing to a number of “grilles de lecture” calling for either linguistical paradigms, a psychological interpretation or a thematical reading. As a result, these approaches always reorganized Nathalie Sarraute’s writing according to traditional categories exterior to her own conceptual world.

In opposition to these analyses, the present work takes for its direction Nathalie Sarraute’s central concern, which is to deconstruct the classical novel and to dilute the classical “subject” into microscopic elements revealing of a deeper reality. The subject is seen by her as a “texture”, according to Roland Barthes’ definition in Le Plaisir du Texte (Paris, Seuil, 1973). Our goal is to distinguish the various levels or layers that both produce the subject and fix the “écriture” into a “matrix of preconceived ideas” (L’Ere du Soupcon, Paris, Gallimard, 1964). Therefore, “tropisms” (the unit of measure used by the author to attain reality through the world of appearances) cut across the referential orbits of individuals and deconstruct the traditional novel, to create a new writing in search of an authentic subjectivity. “Somewhere we are all the same” writes Sarraute, and that is because all subjects are constructed according to the same pattern used in our analysis : they internalize social standards (Part I) ; at a more elaborated level of philosophical vision, they adopt an ideology (Part II) ; but these conscious activities are rooted in the more intimate patterns of the building of an imaginary world (Part III) and in the structuration of the unconscious (Part IV).

These four parts of our analysis follow the necessary progression that a subject is bound to follow, from the largest structures of social organization to the deepest level of pre-conscious life. The present work, by dealing with the same novels in four ways, follows Nathalie Sarraute’s suggestion of a multi-level reality, of a divided subject, and of a new “écriture” in which the reader participates. It moreover deals with her novels according to categories contained in the authors own conceptual world. »

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ARCHER, Jane E., « The Rhetoric of Limitation : Narrative Anxiety in the Works of Virginia Woolf and Nathalie Sarraute (England, France) », thèse de doctorat, Faculty of Arts and Sciences, State University of New York at Buffalo, 1984, 219 f. +++ Thèse de doctorat / mémoire de maîtrise

###Abstract
« The points of contact between Virginia Woolf’s lyrical novel-elegies and the obsessive psychological excavations of Nathalie Sarraute are not immediately obvious. Nonetheless, Sarraute is frequently compared to Woolf because of her interest in subtle internal gestures and unspoken impressions. Woolf and Sarraute, however, share not only an interest in the explorations of interior life - a concern of many modernist writers ; they share an accompanying anxiety as well. The necessity of defining oneself outside of an intimate matrix is one of the ways in which the role of artist and the role of woman are contradictory. The separation from intimate family concerns is fraught with anxiety for the woman writer. Thus, the examination of inner life seems to threaten the narrative voice and at times the writer herself, who has painfully and often only partially separated herself from those concerns in her own life. This dissertation examines this anxiety and its effects on the work of these novelists. In order to write at all, Woolf and Sarraute turn this blighted artistic identity into a rhetoric of limitation capable of expressing and possibly transcending their disabling narrative anxiety. Woolf explores her intimate pantheon in early works which tell the story of her quest for an enabling relationship with language and with the life of the mind. In Nathalie Sarraute’s novels, although the tiny, intimate dramas she calls tropisms may be the vehicles of her narrators, the real drama is the plight of the paralyzed writer on the verge of writing.

For both writers, the problematic of characterization represents their own artistic conflicts. In their close examinations of interior life, they find frightening pathologies at the quick of character. When they turn to the intimate matrix in which character is formed, they are confronted with the problem of differentiation from the intimate matrix and with the paradox of speaking the unspoken. These problems, of course, confront all individuals and are dramatized by many artists. But the conflicts surrounding separation and individuation are more intense and sustained in female psychological development, and these conflicts are likely to be further intensified in the female artist.

Woolf’s response to these frightening revelations is recuperative. Her novels attempt to create unifying contexts for contrary emotions. Sarraute’s response is repetitive. Her narrators obsessively examine and re-examine symptoms of the pathology. »

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VENDRIG, Marjorie L., « Tropismes et narration : étude de la problématique narrative chez Nathalie Sarraute », mémoire de maîtrise, Department of French Studies, Queen’s University at Kingston, 1983, [nombre de feuillets inconnu]. +++ Thèse de doctorat / mémoire de maîtrise

CLARKE, Tanis Kathleen, « Creativity and Communication in the Recent Works of Nathalie Sarraute », mémoire de maîtrise, Faculty of Arts, University of British Columbia, 1982, 90 f. +++ Thèse de doctorat / mémoire de maîtrise

WINCHESTER, Teresa Janet, « Mythic Structures in the Novels of Nathalie Sarraute », thèse de doctorat, Faculty of Arts and Sciences, University of Colorado at Boulder, 1982, 229 f. +++ Thèse de doctorat / mémoire de maîtrise

###Abstract
« For some, the works of the contemporary French author, Nathalie Sarraute, represent nothing more than esoteric manipulation of the subject matter chosen for each of her novels. These readers judge her work inaccessible. For others, Sarraute’s novels represent an intense experience which touches them personally. This dissertation speaks to both types of readers. By applying an archetypal study to her first seven novels, we discover universal themes and structures which both support C. G. Jung’s theory of a “collective unconscious” and account for Sarraute’s subtle appeal. In treating her eighth and latest novel, we will analyze the relationship between myth and language and then apply this analysis to Sarraute’s own use of language. By examining Sarraute’s work under the diffuse light of myth, we hope on the one hand, to win over the reluctant reader, and, on the other hand, to elucidate for the “appréciateur” some of the mechanisms generating this very original body of works. »

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RAFFY, Sabine et Valérie MINOGUE (dir.), Autour de Nathalie Sarraute, Paris, Les Belles Lettres (Série Littéraires, vol. 4, Annales littéraires de l’Université de Besançon, n° 580), 1995, 263 p. +++ Collectif

###Actes du colloque international de Cerisy-La-Salle des 9 au 19 juillet 1989.

Sommaire du collectif « Autour de Nathalie Sarraute » :

  • « Avant-propos » / Sabine Raffy.
  • « Préface » / Valérie Minogue.
  • « L’espace et le mythe dans Vous les entendez ?» / Sabine Raffy.
  • « L’ordre du Poème » / Monique Wittig.
  • « Enfance de l’écriture, écriture d’Enfance» / Anthony Newman.*
  • « L’enfant et les sortilèges » / Valérie Minogue.*
  • « “Aussi liquide qu’une soupe” » / Philippe Lejeune.*
  • « Corps de l’oeuvre, corps à l’oeuvre » / Jacques Dupont.*
  • « Le thème de l’art dans Vous les entendez ?» / Jean Pierrot.
  • « Pères et filles dans Portrait d’un inconnu» / Alastair Duncan.
  • « Le tropisme de A à Z » / Martine Léonard.
  • « Les mots et leurs malaises » / Jean-Daniel Moussay.*
  • « Le libre usage de la parole » / Marc Froment-Meurice.*
  • « Le monde du silence dans l’oeuvre romanesque de Nathalie Sarraute » / Michel Baude.*
  • « Les voix narratives dans Enfance» / Françoise Calin.*
  • « Mots de contacts, mots d’attaque » / Leah D. Hewitt.*
  • « Le grégarisme dans l’oeuvre romanesque de Nathalie Sarraute » / Marie Miguet.*
  • « Théâtre de la cruauté : les écorchés de la parole » / Arnaud Rykner.*

*Références disponibles sur auteurs.contemporain.info ###

ASSO, Françoise, « La forme du dialogue », L’esprit créateur, vol. 36, n° 2 (été 1996), p. 3-9. +++ Article de revue

BRÉE, Germaine, « Le “for intérieur” et la traversée du siècle », L’esprit créateur, vol. 36, n° 2 (été 1996), p. 37-43. +++ Article de revue

LASSALLE, Jacques, « Le théâtre de Nathalie Sarraute ou la scène renversée », L’esprit créateur, vol. 36, n° 2 (été 1996), p. 63-74. +++ Article de revue

NEWMAN, Anthony S., « Le sentiment de culpabilité : domaine tropismique par excellence ? », L’esprit créateur, vol. 36, n° 2 (été 1996), p. 89-102. +++ Article de revue

RIVIÈRE, Jean-Loup, « L’opération du théâtre », L’esprit créateur, vol. 36, n° 2 (été 1996), p. 103-108. +++ Article de revue

Dossier « Nathalie Sarraute », sous la direction de Françoise ASSO, Littérature, n° 118 (juin 2000), 127 p. +++ Dossier de revue

###Sommaire du dossier « Nathalie Sarraute » :

  • « À celle qui me parle » / Hélène Cixous.*
  • « Elle a l’ouïe si fine…» / Jean-Michel Maulpoix.*
  • « Le coeur transpercé des statues de cire » / Lucette Finas.*
  • « Des choses sans objet » / Tiphaine Samoyault.
  • « Notes en marge d’un “livre difficile” : Portrait d’un inconnu» / Georges Raillard.
  • « Rumeurs de Salzburg » / Michel Butor.
  • « La parole en Enfance » / Ginevra Bompiani.*
  • « Dialogue entre A et B » / Gérard Farasse.*
  • « Théâtre - “Ce qui s’appelle rien” » / Armelle Héliot.*
  • « L’un et l’autre » / Jean-Marie Gleize.*
  • « L’insupportable » / Françoise Asso.*
  • « Garder le change » / Jean Roudaut.*

* Références disponibles sur auteurs.contemporain.info ###

FINAS, Lucette, « Le coeur transpercé des statues de cire », Littérature, dossier « Nathalie Sarraute », sous la direction de Françoise ASSO, n° 118 (juin 2000), p. 15-24. +++ Article de revue

HÉLIOT, Armelle, « Théâtre. “Ce qui s’appelle rien” », Littérature, dossier « Nathalie Sarraute »,  sous la direction Françoise ASSO, n° 118 (juin 2000), p. 59-70. +++ Article de revue

ASSO, Françoise, « L’insupportable », Littérature, dossier « Nathalie Sarraute », sous la direction de Françoise ASSO, n° 118 (juin 2000), p. 78-86. +++ Article de revue

ROUDAUT, Jean, « Garder le change », Littérature, dossier « Nathalie Sarraute », sous la direction de Françoise ASSO, n° 118 (juin 2000), p. 87-97. +++ Article de revue

Dossier « Nathalie Sarraute », sous la direction de Marc SAPORTA, L’Arc, n° 95 (1984), 93 p. +++ Dossier de revue

###Sommaire

  • « Introduction à la connaissance de Nathalie Sarraute » / Marc Saporta.
  • « Portrait d’une inconnue (conversation biographique) » / Nathalie Sarraute et Marc Saporta.
  • « Contrepoint critique » / Marc Saporta.
  • « Tropismes et sous-conversation » / Gaétan Brulotte.
  • « Un traité du roman » / Jean-Yves Tadié.
  • « Un parcours sociologique » / Charles Senninger.
  • « Au-delà du soupçon » / Marc Saporta.
  • « Le nouveau roman : vingt-cinq ans après » / Françoise Ducout.
  • « Les paroles vives » / Simone Benmussa.
  • « Un mensonge (le nôtre…) » / Claude-Marie Senninger.
  • « Envoi » / J. M. G. Le Clezio.

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Dossier « Nathalie Sarraute », Revue des sciences humaines, sous la direction de Alan J. CLAYTON et Bernard ALAZET, n° 217 (janvier-mars 1990), 182 p. +++ Dossier de revue

###Sommaire du dossier « Nathalie Sarraute » :

  • « Coucou… attrapez-moi… » / Alan J. Clayton.*
  • « Paroles d’enfance » / Philippe Lejeune.*
  • « Entre la vie et la mort. Le tragique en éclats » / Bernard Alazet.
  • « Les faux vrais meurtres de Martereau » / Sabine Raffy.
  • « L’écrivain en miroir » / Jean Pierrot.
  • « Le gestuaire de Nathalie Sarraute » / Gaétan Brulotte.*
  • « Lui et eux ou les gardiens de l’ordre » / Micheline Tison-Braun.*
  • « Le regard, les signes et le sujet : à propos du Planétarium» / Roland Le Huenen.
  • « Nathalie Sarraute et les chefs-d’oeuvre inconnus (lecture intertextuelle de Portrait d’un inconnu) » / Marie Miguet.
  • « Des tropismes de l’acteur à l’acteur des tropismes » / Arnaud Rykner.
  • « Le cheval de Troie. À propos de Tu ne t’aimes pas» / Valerie Minogue.*
  • « Nathalie Sarraute à Cerisy-la-Salle » / Bernard Alazet.

* Références disponibles sur auteurs.contemporain.info

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CLAYTON, Alan J., « Coucou… attrapez-moi… », Revue des sciences humaines, dossier « Nathalie Sarraute », sous la direction de Alan J. CLAYTON et Bernard ALAZET, n° 217 (janvier-mars 1990), p. 9-22. +++ Article de revue

###Étude des oeuvres contemporaines suivantes : L’usage de la parole (1980), Pour un oui ou pour un non (1982), Enfance (1983). ###

BERTRAND, Marc, « Fonction du tableau dans le roman : Sartre, Camus, Sarraute », Roman 20-50, vol. 16 (décembre 1993), p. 175-188. +++ Article de revue

BRIOUDE, Mireille, « Poétiques du sujet chez Violette Leduc et Nathalie Sarraute », Roman 20-50, vol. 27 (juin 1999), p. 63-78. +++ Article de revue

DONADILLE, Christian, « Les langages de Nathalie Sarraute », Roman 20-50, vol. 13 (juin 1992), p. 207-224. +++ Article de revue

MINOGUE, Valerie, « Sarraute, Auden and the Great Tall Tailor », Modern Language Review, vol. 84, n° 2 (avril 1989), p. 331-336. +++ Article de revue

ALAZET, Bernard, « Sarraute / Duras : variations sur la mort des discours », dans Gilles PHILIPPE (dir.), Études sur le roman et l’essai, Paris, Sedes, 2000, p. 369-375. +++ Chapitre de collectif

BORGOMANO, Madeleine, « Le jeu avec le genre chez Duras, Sarraute et Le Clézio », dans Jean BESSIÈRE et Gilles PHILIPPE (dir.), Problématique des genres, problèmes du roman, Paris, Champion, 1999, p. 141-151. +++ Chapitre de collectif

DENES, Dominique, « Intériorité et théâtralité chez Nathalie Sarraute et Marguerite Duras ou comment montrer le lieu d’où parle le texte », dans Raymonde ROBERT (dir.), Texte et théâtralité, Nancy, Presses universitaires de Nancy (Texte et ses marges), 2000, p. 195-201. +++ Chapitre de collectif

PIGEAT, Aurélien, « Lector in fine chez Nathalie Sarraute : du lecteur défini au lecteur définitif », Cahier du CERACC, n° 3 (juin 2006). +++ Article de revue

###Résumé
« La figure du lecteur chez Nathalie Sarraute ne se définit pas par rapport aux œuvres qu’il lit et juge, mais en fonction de la manière dont il énonce son jugement. La lecture ne commence en fait qu’à la fin du texte, dans un geste de reprise qui est aussi bien relecture, écriture ou délecture, achèvement et déconstruction de la lecture elle-même. Cette profanation permet de rendre à un usage nouveau le texte littéraire, à travers la figure d’un lector in fine, installé dans l’infini de la reprise du texte. »

Pigeat, 2006, PDF ###

DUPONT, Jacques, « Corps de l’oeuvre, corps à l’oeuvre », dans Sabine RAFFY et Valérie MINOGUE (dir.), Autour de Nathalie Sarraute, Paris, Les Belles Lettres (Série Littéraires, vol. 4, Annales littéraires de l’Université de Besançon, n° 580), 1995, p. 91-100. +++ Chapitre de collectif

###Porte, entres autres, sur L’usage de la parole (1980).

Actes du colloque international de Cerisy-La-Salle des 9 au 19 juillet 1989. ###

RYE, Gill, « New Women’s Writing in France », Modern and Contemporary France, vol. 10, n° 2 (mai 2002), p. 165-175. +++ Article de revue

###Abstract
« Recent years have been marked by the deaths of a number of central figures of French women’s writing : Marguerite Duras (1996), Christiane Rochefort (1998), Nathalie Sarraute (1999), Marie Cardinal (2001). It is too soon to know which of the newer writers currently attracting interest on the French literary scene and beyond will achieve similar canonical status. None the less, the passing of one generation of authors has coincided with the rise of a new generation of particularly exciting writers, many of whom first published work during the 1990s. Names such as Christine Angot, Marie Darrieussecq, Régine Detambel, Camille Laurens, Linda Lê, Marie Ndiaye, Amélie Nothomb are joining those of already established writers such as Hélène Cixous, Annie Ernaux, Sylvie Germain, Marie Redonnet and Leila Sebbar in what is a thriving and vibrant field of study, examined in this article. » ###

O’BEIRNE, Emer, « Dying for Silence : Language and its Absence in the Late Work of Nathalie Sarraute and Samuel Beckett », Forum for Modern Language Studies, vol. 41, n° 4 (octobre 2005), p. 397-406. +++ Article de revue

KAWAKAMI, Akane, « Nathalie Sarraute’s Accent : The Poetry of Tropismes », French Studies, vol. 58, n° 4 (octobre 2004), p. 499-512. +++ Article de revue

###Abstract
« This article explores the basis for Nathalie Sarraute’s insistence that her work be classified as poetry rather than prose. The article shows that the roots of this preference can be found in her theoretical writings, which are put into practice in her creative works. Their ‘poetic’ quality is analysed using the tools of prosody, specifically on extracts from her collection of prose poems, Tropismes. This exercise throws up interesting theoretical resemblances between Sarraute and Proust : they share an extreme sensitivity to the aural aspect of written texts. The prosodic analysis also offers a new method of exploring the Sarrautean tropism, that is to say in terms of poetic accent : the nature of the tropism is reconsidered in the context of late nineteenth-century theories of speech rhythms, and compared with the notion of the ‘accent d’impulsion’. » ###

MINOGUE, Valerie, « Nathalie Sarraute et ses traducteurs européens », Actes des premières assises de la traduction littéraire, Arles, Actes Sud / Atlas, 1985, p. 129-148. +++ Chapitre de collectif

JEFFERSON, Ann, « Materialism and the Mind : Nathalie Sarraute », Romance Studies, n° 20 (1992), p. 31-43. +++ Article de revue

SALGAS, Jean-Pierre, « Défense et illustration de la prose française », dans Michel BRAUDEAU, Lakis PROGUIDIS, Jean-Pierre SALGAS et Dominique VIART, Le roman français contemporain, Paris, Ministère des affaires étrangères - adpf, 2002, p. 73-127. +++ Chapitre de collectif

### Corpus retenu
L’usage de la parole, Enfance###

VIART, Dominique, « Écrire avec le soupçon - enjeux du roman contemporain », dans Michel BRAUDEAU, Lakis PROGUIDIS, Jean-Pierre SALGAS et Dominique VIART, Le roman français contemporain, Paris, Ministère des affaires étrangères - adpf, 2002, p. 129-174. +++ Chapitre de collectif

###Vous pouvez consulter ce collectif en ligne.

Corpus retenu
Enfance, Tu ne t’aimes pas et Ici ###

AUCLAIR, Marie, « La scène du livre ou le théâtre de Nathalie Sarraute », Tangence, n° 54 (mars 1997), p. 68-78. +++ Article de revue

###Auclair, 1997, PDF ###

MIKICIC, Cassandra Marie, « The Theme of Entre-deux in the Works of two Franco-Russians Writers : A Study of Nathalie Sarraute and Andreï Makine », mémoire de maîtrise, département d’études françaises, Amherst College (É. U.), 2003, 84 f. +++ Thèse de doctorat / mémoire de maîtrise

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POULIN, Isabelle, Écriture de la douleur. Dostoïevski, Sarraute, Nabokov. Essai sur l’usage de la fiction, Paris, Manuscrit Université, 2007, 357 p. +++ Monographie

###Article sur Fabula.

« “Écritures de la douleur. Dostoïevski, Sarraute, Nabokov” interroge la place de la littérature dans le monde d’aujourd’hui.  Le dispositif adopté est celui de la lecture par dessus l’épaule : deux écrivains contemporains sont surpris en train d’en lire un plus ancien. Il s’agit d’éprouver ainsi le “monde écrit”, de montrer comment les livres passent de main en main, et permettent de faire face à ce qui les met peut-être le plus en péril : la douleur – malheur individuel, violence de l’Histoire, renoncement à une langue maternelle. La période envisagée a vu naître par ailleurs une “médecine de la douleur”, fondée sur l’exercice difficile de la pluridisciplinarité. Après avoir souligné la méconnaissance réciproque des différents “spécialistes” de la douleur : médecins, psychiatres, légistes, l’essai entreprend de définir les bons et les mauvais usages de la fiction littéraire. On en fait le plus souvent un répertoire de descriptions où ira puiser l’homme souffrant. Dostoïevski, Sarraute et Nabokov ne représentent pas la douleur ; ils en cherchent le point d’origine et le trouvent dans un certain rapport, malheureux, au langage. La figure de “l’écorché de la parole” apparaît ainsi emblématique de la fonction majeure, souvent méconnue, de la littérature : arracher à la voix “passive”, atténuer la “peine” à dire. »

Présentation de l’ouvrage par Manuscrit Université. ###

JOUBERT, Claire (dir.), Le texte étranger. Travaux 2004-2006, Paris, Université Paris 8 (Travaux et documents, n° 31), 2007. +++ Collectif

###« Ce volume constitue la chronique des travaux menés en 2004-2005 et 2005-2006 par le groupe de recherche “Le Texte étranger”, laboratoire théorique et pédagogique du Département d’Études Littéraires Anglaises de l’Université de Paris 8 - Vincennes à Saint-Denis. Les enseignants-chercheurs et les doctorants du groupe y poursuivent l’exploration de ce qui fait de la littérature étrangère une activité du savoir - une problématique dans la vie des cultures, et une discipline d’enseignement et de recherche.

Quinze études, de Virginia Woolf et Beckett à Caryl Phillips et Gary Lutz, mais aussi de Maeterlinck à Sarraute, Pasolini à Biancotti, Derrida à Judith Butler. » (Présentation sur Fabula) ###

TAYLOR, John, « The Painful Sources of “Impersonality” (Nathalie Sarraute) », Paths to Contemporary French Literature, volume 1, Nouveau-Brunswick / New Jersey, Transaction Publishers, 2007, p. 90-94. +++ Monographie

WILLGING, Jennifer, Telling Anxiety : Anxious Narration in the Work of Marguerite Duras, Annie Ernaux, Nathalie Sarraute, and Anne Hébert, University of Toronto Press (Romance Series), 2007, 304 p. +++ Monographie

###« From two world wars to rapid industrialization and population shifts, events of the twentieth century have engendered cultural anxieties to an extent hitherto unseen, particularly in Europe. In Telling Anxiety, Jennifer Willging examines manifestations of such anxiety in the selected narratives of four women writing in French – Marguerite Duras, Nathalie Sarraute, Annie Ernaux, and Anne Hébert. Willging demonstrates that the anxieties inherent in these women’s works (whether attributed to characters, narrators, or implied authors) are multiple in nature and relate to a general post-Second World War scepticism about the power of language to express non-linguistic phenomena, such as the destruction and loss of life that a large portion of Europe endured during that period.

Willging maintains that, while these women writers are profoundly wary of language and its artificiality, they eschew the radical linguistic skepticism of many post-war male writers and theorists. Rather, Willging argues, the anxieties that these four writers express stem less from a loss of faith in language’s referential function than from a culturally ingrained doubt about their own ability, as women, to make language reflect certain realities. Ultimately, Telling Anxiety reveals the crippling obstacles of literary agency for women in the twentieth century from the perspective of those who fully understood the awesome responsibility of their work. »
(Présentation de l’ouvrage par l’UTP) ###

LE CAM, Brigitte, « Nathalie Sarraute : le drame de la fascination de la langue », dans Sylviane COYAULT (dir.), L’écrivain et sa langue. Romans d’amour : de Marcel Proust à Richard Millet, Clermont-Ferrand, Presses Universitaires Blaise-Pascal (Littératures), 2005, p. 133-146. +++ Chapitre de collectif

### Corpus retenu
L’usage de la parole, Enfance et Ici

« Ouvrez […] il est vrai que la mise en scène du fonctionnement de la langue et du discours auquel nous convient l’écrivain peut mériter la dénomination de drame de la langue, et ceci à plusieurs titres recouvrant les différentes acceptions du terme de drame : langue en action d’abord (le dramagrec originel) et action de la langue et du discours sur l’autre ; action théâtrale ensuite fondée sur le conflit entre deux forces opposées qui s’affrontent tout au long de l’oeuvre et que l’on pourra qualifier, par simplification, de combat entre la langue de la catégorisation et la langue individuelle, singulière, l’une et l’autre trouvant leur forme, au moins dans les premières oeuvres jusqu’aux Fruits d’or, dans la différenciation entre conversation et sous-conversation ; rapport dramatique à la langue, enfin, dans le sens courant de l’adjectif, angoissé et angoissant, forcément voué à l’échec et à la déception, destructeur aussi car rapport de fascination à la langue qui, d’objet de désir pour les locuteurs comme pour l’écrivain, semble devenir l’acteur de la chasse engagée, dans ce double mouvement où chasseur et proie s’hypnotisent mutuellement. Le tout formant un drame au sens où l’entendait Hugo dans la préface de Cromwell“un miroir de concentration” “qui fond sous un même souffle le grotesque et le sublime, le terrible et le bouffon, la tragédie et la comédie”. » ###

GALSTER, Ingrid, « Fifty Years after Simone de Beauvoir’s The Second Sex, What is the Situation of French Feminism ? A Conversation with French Historian Michelle Perrot », European Journal of Women’s Studies, vol. 8, n° 2 (mai 2001), p. 243-252. +++ Article de revue

###La position de l’oeuvre de Nathalie Sarraute par rapport à l’écriture féminine.

Voir plus spécifiquement les pages 247-248. ###

GOSSELIN-NOAT, Monique, et Arnaud RYKNER (dir.), Nathalie Sarraute et la représentation, Lille, Roman 20-50 (Actes), 2005, 265 p. +++ Collectif

###«     Les articles réunis dans ce volume ne relèvent pas d’une théorie unifiée et ne prétendent pas imposer une définition stricte du concept de “représentation”, que certains rattacheront plutôt à une phénoménologie ou à une herméneutique quand d’autres iront voir du côté d’une pensée de l’image ; mais ils tendent tous, à partir des points de vue qui leur sont propres, à élargir la critique sarrautienne à des domaines qui lui semblaient jusqu’ici interdits. Parce que les textes de l’écrivain font effort pour s’arracher aux contradictions du langage, ils sont l’expression directe d’une renouvellement de la représentation proprement littéraire et de sa refondation à partir d’une saisie non exclusivement symboliquedu monde, que ce livre voudrait explorer.         Au bout du compte, si l’entreprise engagée en 1932 avec la rédaction des premiers “Tropismes” n’a pas fini de nous tenir éveillés, c’est aussi parce qu’elle secoue le plus terroriste des langages qu’est le langage de la critique ; elle l’oblige à se déplacer sans cesse, à se décentrer, pour toujours s’interroger sur ses propres fondements ; elle persiste à l’inquiéter. Le soupçon règne encore, et pour longtemps. » ###

BELL, Sheila M., « Faire voir le tropisme », dans Monique GOSSELIN-NOAT et Arnaud RYKNER (dir.), Nathalie Sarraute et la représentation, Lille, Roman 20-50 (Actes), 2005, p. 11-22. +++ Chapitre de collectif

### Corpus retenu
Pour un oui ou pour un non, Enfance, Ici, Tu ne t’aimes pas

« Sarraute a pris plaisir à écrire du dialogue de théâtre : elle a recommencé six fois, et le théâtre la tentait encore, apparemment, à la fin de sa vie. Il ne semble pourtant pas qu’elle ait trouvé dans cette dimension nouvelle le moyen de répondre à la nostalgie, à l’envie même, que lui inspirait la peinture et dont son oeuvre porte la trace dès Tropismeset jusque dans le dernier texte d’Ici. C’est le roman finalement qui lui a offert les ressources les plus riches pour capter le tropisme, “la trame invisible de notre vie” […] » ###

THOIZET, Evelyne, « Représentations sarrautiennes du corps dans l’univers phénoménologique des sortilèges et des métamorphoses », dans Monique GOSSELIN-NOAT et Arnaud RYKNER (dir.), Nathalie Sarraute et la représentation, Lille, Roman 20-50 (Actes), 2005, p. 23-37. +++ Chapitre de collectif

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Corpus retenu
Ici, Tu ne t’aimes pas, Enfance

« […] comment peut-on rendre le corps présent, le faire apparaître, le révéler alors qu’il est entrelacé au monde ? de plus, si le corps n’est plus un contenant ou une forme figée mais une tension vers le monde où il projette sa conscience, comment peut-on alors le figurer sans l’isoler du monde par un contour erroné ?     À cette double question l’oeuvre de Nathalie Sarraute n’a cessé de répondre en donnant à voir un monde magique d’interactions entre le corps et le monde, et même en remettant en cause, comme les artistes contemporains, la ligne qui définit les corps et les sépare du monde. » ###

MINOGUE, Valérie, « La représentation du “maintenant” », dans Monique GOSSELIN-NOAT et Arnaud RYKNER (dir.), Nathalie Sarraute et la représentation, Lille, Roman 20-50 (Actes), 2005, p. 39-48. +++ Chapitre de collectif

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Corpus retenu
L’usage de la parole, Enfance, Ici

« De plus en plus dans l’oeuvre de Sarraute c’est le “maintenant” du dialogue écrivain / lecteur qui s’impose, depuis le “double” de L’Usage de la parole, avec lequel le lecteur semble fusionner pour explorer le niveau tropismique, intemporel, qui sous-tend la surface de toute interaction humaine, jusqu’à l’espace “ouvert” d’Ici, où le lecteur entre en symbiose avec la voix du texte dans le “maintenant” de la rencontre de l’écrivain et du lecteur dans l’ “ici, maintenant” de la lecture. » ###

LEE, Mark D., « Les langues de Nathalie Sarraute », dans Monique GOSSELIN-NOAT et Arnaud RYKNER (dir.), Nathalie Sarraute et la représentation, Lille, Roman 20-50 (Actes), 2005, p. 91-111. +++ Chapitre de collectif

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Corpus retenu
L’usage de la parole, Enfance, Ici

« Dans cette étude je propose d’examiner, à l’aide des mots étrangers qui émaillent ses écrits et à partir de remarques faites par l’auteur, les rapports qu’entretenait Sarraute avec les différentes langues qui formaient son imaginaire - y compris le français - afin d’esquisser une élaboration à la fois générale et spécifique du rôle qu’elles jouent dans son écriture. » ###

FAUTRIER, Pascale, « Un trou dans la toile de reps : réflexions sur l’autre réalité », dans Monique GOSSELIN-NOAT et Arnaud RYKNER (dir.), Nathalie Sarraute et la représentation, Lille, Roman 20-50 (Actes), 2005, p. 113-138. +++ Chapitre de collectif

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Corpus retenu
L’usage de la parole, Enfance, Ici, Ouvrez

« La “recherche d’une nouvelle réalité” nécessite l’exploration des limites de la “réalité connue”, qui “joue le rôle d’un repoussoir par rapport à la réalité connue” : c’est pourquoi “tous [les] romans [de Nathalie Sarraute] sont toujours écrits à deux niveaux, celui des tropismes et celui des apparences” (“Roman et réalité). Nous chercherons à définir ces deux niveaux de réalité, et nous nous interrogerons ensuite sur la nature de leur confrontation dialogique, si spécifique de cette oeuvre. » ###

ASSO, Françoise, « La mère abandonnée », Poétique, n° 129 (février 2002), p. 81-89. +++ Article de revue

###Hantise de la mère abandonnique / abandonnée. ###

PIERROT, Jean, « Représentation et répétition dans l’oeuvre narrative de Sarraute », dans Monique GOSSELIN-NOAT et Arnaud RYKNER (dir.), Nathalie Sarraute et la représentation, Lille, Roman 20-50 (Actes), 2005, p. 139-157. +++ Chapitre de collectif

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Corpus retenu
L’usage de la parole, Enfance, Pour un oui ou pour un non, Tu ne t’aimes pas, Ici

« S’en tenir au simple résumé factuel de l’intrigue des principaux récits sarrautiens aboutirait à en trahir l’essence profonde, qui est faite beaucoup moins d’événements objectifs que de simples paroles, et même de moins que des paroles, de pensées, dont la rumination fréquente chez les personnages ne se traduit que très partiellement sur le plan objectif de la formulation verbale. Ce que nous montre l’oeuvre de Sarraute, c’est donc essentiellement, pour résumer, une dramaturgie mentale, serait-elle intersubjective. Et le fait que cette dramaturgie soit essentiellement mentale autorise, a priori,à penser que les phénomènes de répétition y prennent une place considérable. » ###

BORGOMANO, Madeleine, « La bête de pierre : une drôle de bête », dans Monique GOSSELIN-NOAT et Arnaud RYKNER (dir.), Nathalie Sarraute et la représentation, Lille, Roman 20-50 (Actes), 2005, p. 177-187. +++ Chapitre de collectif

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Corpus retenu
L’usage de la parole, Tu ne t’aimes pas, Ici, Ouvrez

«     Les scénarios fictionnels de Nathalie Sarraute font surgir, à tous les détours du texte, un univers de tous les dangers. Un univers d’autant plus redoutable qu’il n’est pas donné comme purement métaphorique, encore moins fantasmatique, mais comme une réalité, on pourrait dire sous-réalité (à la manière dont Sarraute parle de sous-conversation) généralement invisible mais fortement présente pourtant, grouillante sous “ce monde en trompe l’oeil, ce monde d’apparences” qui est celui de chacun de nous. Et c’est cette réalité inconnue, invisible que le romancier chercher à “représenter”.     Un terme dont il faut, d’ailleurs, laisser se déployer toutes les complexités et les ambiguïtés. Sans hésiter à les déconstruire ironiquement, comme le suggère “l’expression de cette brave dame […] qui, plantée devant une toile dans l’atelier d’un peintre de renom, lui a demandé : Et ça, maître, qu’est-ce que ça représente ? et s’est entendu répondre insolemment : Ça, madame ? ça représente trois cent mille francs…” » ###

RYKNER, Arnaud, « L’oeil de la bête : le détail sarrautien », dans Monique GOSSELIN-NOAT et Arnaud RYKNER (dir.), Nathalie Sarraute et la représentation, Lille, Roman 20-50 (Actes), 2005, p. 243-260. +++ Chapitre de collectif

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Corpus retenu
L’usage de la parole, Enfance, Tu ne t’aimes pas, Ici, Ouvrez

« Le “trou de mémoire”, [voir Ici] qui n’est d’abord qu’un trou dans la langue, devient, à travers ce processus qui le fonde, représentatif des causes et effets du tropisme. Traditionnellement l’art de la description se confond avec l’art du détail, qui est lui-même un art de la nomination précise. Chez Sarraute, au contraire, l’art du détail devient un art de la nomination impossible. Quand le mot revient, c’est comme un “talisman”, un “fétiche”, qui conjure le “mauvais oeil”, mais qui du coup rebouche pour ainsi dire la représentation et restaure l’écran dans ses fonctions d’occultation du réel. Faire servir le détail à la défection du moins partielle de l’écran, l’utiliser pour nous remettre en face de la Bête, ou de la Chose dont la lumière nous aveugle [Maurice Blanchot, L’espace littéraire], tel semble être le parti choisi par Nathalie Sarraute, et qui fonde les nouveaux modes de représentation auxquels ses oeuvres ont donné corps. »
(Extrait, p. 260)

Cette communication a été reprise dans le volume du même auteur paru en janvier 2004 aux éditions José Corti : Pans. Liberté de l’oeuvre et résistance du texte (littérature, peinture, musique). ###

MILLER, Judith G., « Nathalie Sarraute : How to do Mean Things with Words », Modern Drama, vol. 34, n° 1 (mars 1991), p. 118-127. +++ Article de revue

###Abstract (EBSCO)
« Discusses the plays of Nathalie Sarraute, one of the great writers of twentieth-century France. Extraordinary degree of intertextuality in her work even in a century that is both an artistic and critical norm ; Why she maddens critics ; Coinage of the word tropism ; Long sequences and moments of uneasiness in her work ; Expression of hidden tensions through a similar economy of means. » ###

DUFFY, Jean H., « Le sens de la visite : Meaning and Museums in the Nouveau Roman », Word & Image, vol. 18, n° 1 (janvier-mars 2002), p. 31-44. +++ Article de revue

###Abstract (EBSCO)
« Assesses the role played by the museum setting within the narrative and thematic economy of the novels of Nathalie Sarraute, Claude Simon and Michel Butor. Debate over the status and function of the museum as a social and cultural institution; Reason for the choice of the museum as a fictional setting. » ###

WILLGING, Jennifer, « Partners in Slime : The Liquid and the Viscous in Sarraute and Sartre », Romanic Review, vol. 92, n° 3 (mai 2001), p. 277-296. +++ Article de revue

###Abstract (EBSCO)
« Compares the literary works of Nathalie Sarraute and Jean-Paul Sartre. Level of intellectual relationship; Irony in theoretical and fiction writing; Character’s conception of individual identity. » ###

TERNEUIL, Alexandre, « Violence et révolte des femmes dans le théâtre de Marguerite Yourcenar, Nathalie Sarraute et Marguerite Duras », Theatre Research International, vol. 23, n° 3 (automne 1998), p. 261-266. +++ Article de revue

###Abstract (EBSCO)
« Analyzes the plays of three female dramatists, Marguerite Duras, Nathalie Sarraute and Marguerite Yourcenar in order to show how each relates to structures of male oppression. Rare expression of revolt in Duras’ characters ; Affirmation of female perspective and rejection of the other ; Yourcenar’s presentation of a character in violent revolt against male authority. » ###

RYKNER, Arnaud, « V. L’Oeil de la Bête : le détail Sarrautien », dans Pans. Liberté de l’oeuvre et résistance du texte, Paris, José Corti (Les essais), 2004, p. 147-171. +++ Monographie

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Corpus retenu
L’usage de la parole, Enfance, Tu ne t’aimes pas, Ici, Ouvrez

« Le “trou de mémoire”, [voir Ici] qui n’est d’abord qu’un trou dans la langue, devient, à travers ce processus qui le fonde, représentatif des causes et effets du tropisme. Traditionnellement l’art de la description se confond avec l’art du détail, qui est lui-même un art de la nomination précise. Chez Sarraute, au contraire, l’art du détail devient un art de la nomination impossible. Quand le mot revient, c’est comme un “talisman”, un “fétiche”, qui conjure le “mauvais oeil”, mais qui du coup rebouche pour ainsi dire la représentation et restaure l’écran dans ses fonctions d’occultation du réel Faire servir le détail à la défection du moins partielle de l’écran, l’utiliser pour nous remettre en face de la Bête, ou de la Chose dont la lumière nous aveugle [Maurice Blanchot, L’espace littéraire], tel semble être le parti choisi par Nathalie Sarraute, et qui fonde les nouveaux modes de représentation auxquels ses oeuvres ont donné corps. » (Extrait, p. 171)

Cette étude fut présentée en 2002 à l’Université Paris X-Nanterre (Actes du colloque de Nanterre, les 24, 25, 26 janvier 2002) :

RYKNER, Arnaud, « L’oeil de la bête : le détail sarrautien », dans Monique GOSSELIN-NOAT et Arnaud RYKNER (dir.), Nathalie Sarraute et la représentation###

RYKNER, Arnaud, « IV. Le petit pan de mur rose », dans Pans. Liberté de l’oeuvre et résistance du texte, Paris, José Corti (Les essais), 2004, p. 129-146. +++ Monographie

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Corpus retenu
Pour un oui ou pour un non, Enfance, Ici

« […] Sarraute se situe, elle, en amont non en aval du langage, comme si elle tentait - et réussissait - l’impossible pari de se tenir résolument dans l’envers de l’écran, dans l’en-deçà de la coupure (là où gît le tropisme lui-même, qui n’est peut-être que la forme poétique contemporaine du Réel). L’échec du langage, vécu jusque là comme une catastrophe, devient la matière même de l’oeuvre, et son triomphe propre. Derrière l’écran des mots, le monde vient enfin à naître, dans une sorte de big bangcontinu, dont la déflagration est la marque même de la vie - la vie est là, ni simple, ni tranquille, mais bien à l’état pur. »
(Extrait, p. 146)

Étude publiée préalablement dans :

RYKNER, Arnaud, « Le petit pan du mur rose », Critique###

DEN TOONDER, Jeanette M. L., « Qui est-je ? » L’écriture autobiographique des nouveaux romanciers, Bern / Berlin / Frankfurt a. M. / New York / Paris / Wien, Peter Lang (Publications Universitaires Européennes, série XIII - Langue et littérature françaises, vol. 244), 1999, 244 p. +++ Monographie

###Voir plus spécifiquement la partie « Une autobiographie en dialogue. Nathalie Sarraute Enfance (1983) », p. 73-94.

Corpus retenu
L’usage de la parole, Enfance, Tu ne t’aimes pas, Pour un oui ou pour un non et Ici. ###

RABATÉ, Dominique, « Une trace infime d’attente vivante (Nathalie Sarraute) », dans Le chaudron fêlé. Écarts de la littérature, Paris, José Corti (Les Essais), 2006, p. 81-100. +++ Monographie

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Corpus retenu
L’usage de la parole, Enfance, Ici

« De l’écart à la trace, il suffit de changer l’ordre des lettres, et l’anagramme a été maintes fois utilisé pour dire les liens entre les deux notions, leur parenté graphique. C’est dans la différence entre signe désincarné (mot trop usé, parole sans énonciateur ni ton, vestige sans vibration) et souffle de vie, que se déploie, dans l’entre-deux fragile qui les unit et les sépare, l’écriture de Nathalie Sarraute. Je voudrais en suivre deux mouvements particuliers : le premier qui s’intéressera à la question de la “représentation de mot” dans l’imaginaire si spécifique du langage que son oeuvre promeut ; le second qui envisagera ce qu’elle tente de donner à son lecteur, comme présent (au sens de don) de la parole mais don qui advient comme tel dans la présentification, toujours à reconquérir, de cette parole devenue lettre. » (Introduction, p. 81) ###

GIBBONS, James, « Sensation under Glass : Nathalie Sarraute casts a Cold Eye », BookForum : The Review for Art, Fiction, & Culture, vol. 11, n° 4 (décembre 2004), p. 14-17. +++ Article de revue

TUTUC, Livia, « Language and Tropisms : The Verbal Representation of Subjectivity in the Work of Nathalie Sarraute », Romance Review, vol. 13 (automne 2003), p. 112-122. +++ Article de revue

PIGEAT, Aurélien, « L’attrape-chercheur de Nathalie Sarraute », dans Johan FAERBER, Mathilde BARRABAND et Aurélien PIGEAT (dir.), Le mot juste. Des mots à l’essai aux mots à l’oeuvre, Paris, Presses Sorbonne Nouvelle, 2006, p. 123-132. +++ Chapitre de collectif

### Corpus retenu
Pour un oui ou pour un non, Enfance, L’usage de la parole

« Si vous voulez vraiment que je vous dise, alors sûrement la première chose que vous allez demander, c’est d’où ça vient un titre pareil, mais j’ai pas envie de raconter ça. Là où je veux commencer, c’est précisément à ces mots, ou plutôt aprèsces mots qui semblent n’avoir d’autres recours qu’eux-mêmes, et défier le chercheur dans sa démarche explicative, dans sa volonté de rendre raison d’eux sans les mettre en péril par son discours. Cette question, omniprésente dans tout travail d’analyselittéraire, me paraît particulièrement mise en relief par le projet poétique de Nathalie Sarraute. La quête du mot juste se trouve d’emblée posée comme aporétique à travers les inlassables circonvolutions de la parole sarrautienne, rendant comme paradoxal lui-même le travail du chercheur subissant une inconciliable tension entre un refus de l’explicationde la part de l’oeuvre, et une nécessité de déplier le texte, d’en montrer les ressorts. J’étudierai donc d’abord les implications de cet indécis mot juste qu’est l’indicible sarrautien, avant de présenter ma propre démarche critique s’agissant de la place du mot juste dans cette oeuvre, et de questionner enfin cette démarche à son tour. » (Introduction, p. 123) ###

ALPOZZO, Marc, « Y a-t-il un avenir au roman ? », Contre-feux (mars 2005), [en ligne]. +++ Article de revue

###Alpozzo, 2005, HTML ###

GJERDEN, Jorunn Svensen, Éthique et esthétique dans l’oeuvre de Nathalie Sarraute. Le paradoxe du sujet, Paris / Oslo, L’Harmattan / Solum Forlag, 2008, 252 p. +++ Monographie

###« La relation à l’autre est une préoccupation constante dans l’œuvre de Nathalie Sarraute. Les tropismes - ces sensations imperceptibles à l’origine des actes, des pensées et des énoncés du moi sarrautien - sont déclenchés par la confrontation avec une altérité perçue à la fois comme envahissante et inaccessible. Hanté par le besoin fondamental et toujours inassouvi d’ “établir un contact” avec autrui, le moi sarrautien perd pied dans la dynamique incontrôlable de chaque nouvelle rencontre. Ce manque de maîtrise imprègne et rythme la narration répétitive, le dialogue brisé et la phrase interrompue et sans cesse reprise du texte. Mouvements perpétuels qui embrouillent la distinction entre le moi et le monde, les tropismes privent le sujet de constance et d’autonomie. Que reste-t-il alors du moi ?

Le présent ouvrage est le premier à se tourner vers la philosophie d’Emmanuel Lévinas en examinant les questions du statut et de la configuration du sujet dans l’œuvre de Nathalie Sarraute. Il dévoile ainsi des liens entre éthique et esthétique dans l’œuvre qui la laissent apparaître sous un jour nouveau. L’étude contribue également à la réflexion actuelle et plus générale concernant le rapport entre éthique et littérature.

Le paradoxe s’avère une figure cruciale pour l’articulation difficile du rapport entre subjectivité et altérité dans l’œuvre de Nathalie Sarraute, ce dont Ici (1995) témoigne notamment. Dans ce recueil de textes brefs, le “je” a disparu au profit d’un “ici” vide, accueillant et flexible, trace à peine visible d’un sujet décentré qui fait place à l’altérité d’autrui sans s’en emparer, mais aussi sans renoncer à son identité propre. » (Présentation sur Fabula) ###

FARASSE, Gérard, Amour de lecteur : Desnos, Dhainaut, Jaccottet, Jouanard, Kijno, Ponge, Prévert, Quignard, Richard, Sarraute, Villeneuve-d’Ascq, Presses Universitaires du Septentrion, 2001, 143 p. +++ Monographie

YANOSHEVSKY, Galia, Le discours du nouveau roman : essais, entretiens, débats, Villeneuve d’Ascq, Presses Universitaires du Septentrion (Perspectives), 2006, 336 p. +++ Monographie

LANDFRIED, Carrie C., « Tropisms and Vocality : The Role of Orality in the Prose and Theater of Nathalie Sarraute », thèse de doctorat, Department of French, New York University, 2007, 361 f. +++ Thèse de doctorat / mémoire de maîtrise

###Abstract
« Nathalie Sarraute devoted her literary career to the exploration of what she called “tropisms” : subconscious sensations manifesting themselves in infinitely small and almost imperceptible ways at sub-conversational levels of existence. Her work evolves as she pursues this quest, leaving behind traditional narrative structures for dialogic forms among multiple manifestations of the self. Sarraute also experiments with genre, moving from the novel to autobiography and theater. This diversity has created a literary oeuvre in which each text is unique yet intrinsically tied to the others. My entrance into this intertwined literary world is through the lens of orality. Orality is characteristic of both the creation and reception of Sarraute’s work. She read aloud as she wrote and wrote to be read aloud ; she recorded readings of many of her prose texts and her plays were all recorded for radio ; she chose words specifically for their sonority. Her literary oeuvre  is therefore composed of works that are spoken and heard as well as written and read.

My dissertation is organized chronologically: the early novels written before thoughts of turning to theater, the alternating prose and theater of her mid-career, and the later hybrid prose works. This division reflects the major turning points in her literary career and allows me to highlight the significant role of Sarraute’s dramatic experience in the evolution of orality in her work.

I define orality broadly as any aspect of a text that calls for its oralization or indicates how words should be heard. With each prose text, I observe a growing focus on aspects of orality in writing and the relationship between orality and the expression of tropisms. In these texts, Sarraute accentuates the contradictions inherent in using words to express that which precedes language. She also examines how tropisms are manifest in spoken language through pronunciation, intonation, accent, pauses and silences. In her theater, Sarraute narrows her focus to one oral element, magnifying its presence and placing dialogue at the sub-conversational level. Her experimentation in both genres ultimately leads to hybrid texts with strong oral qualities, well-suited to the communication of tropisms. »

La version PDF de la thèse est disponible pour les membres de communautés universitaires qui ont un abonnement institutionnel auprès de UMI-Proquest.###

RYKNER, Arnaud, « Les spasmes du subjectile : brutalité du pan de Balzac à Sarraute », dans Marie-Thérèse MATHET (dir.), Brutalité et représentation, Paris, L’Harmattan (Champs visuels), 2006, p. +++ Chapitre de collectif

CLÉMENT, Murielle Lucie (dir.), Écrivains franco-russes, Amsterdam / New York, Rodopi (Faux Titre, n° 318), 2008, 236 p. +++ Chapitre de collectif

###Voir plus particulièrement l’étude de Sarah ANTHONY, « Le plurilinguisme des ultima verba : un outil intratextuel sarrautien ».

Extrait d’un compte rendu sur Fabula
« Ainsi, Sarah Anthony analyse l’œuvre de Nathalie Sarraute sous le prisme de l’intertextualité qu’elle enrichit de deux termes de son invention, « intramonotextualité » (c’est-à-dire « l’ensemble des rapports que partagent les intratextes qui resurgissent dans un même texte », pp. 99-100) et « intrapluritextualité » (représentant « tous les liens qui s’établissent entre les différents textes d’un même auteur par l’entremise de figures répétitives », p. 100). Cet outil méthodologique lui permet d’analyser l’intertextualité de certaines œuvres de Sarraute (Enfance ; Portrait d’un inconnu ; Entre la vie et la mort ; « Ich sterbe » ; « Ce que je cherche à faire ») renforcée par le plurilinguisme de l’auteur (français, russe, allemand). Certes, de nombreux textes célèbres de Sarraute, en prose ou dramatiques, ne sont pas abordés dans cet article, peut-être parce qu’ils ne s’inscrivent pas entièrement dans l’approche adoptée. Cependant, l’essai « Le plurilinguisme des ultima verba : un outil intratextuel sarrautien » propose une vision originale d’un aspect de l’œuvre de Sarraute, l’intratexte désignant chez Sarah Anthony « une figure répétitive, un Leitmotiv propre à un auteur » (p. 99). » ###

BOUÉ, Rachel, L’éloquence du silence. Celan, Sarraute, Duras, Quignard…, Paris, L’Harmattan (Critiques littéraires), 2009, 104 p. +++ Monographie

RAKOTOBE D’ALBERTO, Noro, « “L’ombre et la proie” ou comment capter l’invisible dans l’oeuvre de Nathalie Sarraute », Image [&] Narrative, vol. 10, n° 1 (2009), [En ligne]. +++ Article de revue

### Résumé
La surface visible des apparences n’est là que pour être crevée, ouverte, de façon à pouvoir accéder à l’envers du décor dans l’œuvre de Nathalie Sarraute. Le vernis figé, coloré qui recouvre la réalité cache l’essentiel, l’invisible. Dans un univers baroque, multidimensionnel, les personnages, derrière leurs masques, se livrent à un jeu incessant pour capter, saisir cet au-delà. C’est une entreprise vitale mais dangereuse dans un monde social régi par une relative cruauté. Le texte glisse souvent vers le fantastique sur la scène imaginaire déployée.

Abstract
The visible surface of appearances is only there to be burst open, in order to go behind the scenes in Nathalie Sarraute’s work. The solidified, coloured varnish that covers reality hides the essential, the invisible. In a baroque, multidimensional universe, the characters, behind their masks, devote themselves to a ceaseless play to capture, to seize this beyond. It is a vital but dangerous activity in a social world ruled by a relative cruelty. The text often slips towards the fantastic on the imaginary scene.

Corpus retenu
Martereau, L’Ère du soupçon, Portrait d’un inconnu, Le Planétarium, Entre la vie et la mort, Disent les imbéciles, Enfance, Ici, Ouvrez
Rakotobe, 2009, HTML ###

BORSET, Bodil, « Aux écoutes : la voix radiophonique dans l’oeuvre de Nathalie Sarraute », dans Pascal LÉCROART et Frédérique TOUDOIRE-SURLAPIERRE (dir.), Éclats de voix : l’expression de la voix en littérature et en musique, Paris, Improviste, 2005, p. 225-239. +++ Chapitre de collectif

RAKOTOBE D’ALBERTO, Noro,  « “Je vais le déchirer”, la provocation dans l’œuvre de Nathalie Sarraute », dans Daniel LEUWERS et Frédéric-Gaël THEURIAU (dir.), La provocation en littérature, Paris, Le Manuscrit, (Recherche-Université), 2009, p. 249-264. +++ Chapitre de collectif

SCHECHNER, Stephanie, « Les mots comme sujets : la personnification du langage dans trois textes de Nathalie Sarraute / Words as Subjects : The Personification of Language in Three Texts by Nathalie Sarraute », Nottingham French Studies, vol. 47, n° 1 (printemps 2008), p. 14-31. +++ Article de revue

### Porte sur L’Usage de la parole, Enfance et Ouvrez. ###

HENROT, Geneviève, Peaux d’âme, Paris, Champion (Poétiques et esthétiques XXe-XXIe siècle, n° 2), 2009, 302 p. +++ Monographie

PANAÏTÉ, Oana, « La discipline du refus : sur le formalisme des écrivains », L’esprit créateur, vol. 48, n° 2 (été 2008), p. 60-73. +++ Article de revue

GARAND, Dominique, et Kevin B. SHELTON, « Misunderstanding : A Typology of Performance », Common Knowledge, vol. 15, n° 3 (automne 2009), p. 472-500. +++ Article de revue

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Abstract
Taking as its point of departure a systematic presentation of the various types of misunderstandings, ranging from the most banal and benign to the most perverse and pernicious, this text principally examines the ways in which they can pave the way for disagreement. While it is possible that a rational examination of motives and sources pertaining to a misunderstanding may help to minimize its undesirable effects upon communication, a misunderstanding may also signal the incontrovertible and irresolvable nature of a disagreement. This paper, therefore—while basically Habermasian in its orientation—also questions the validity of Jürgen Habermas’s premises regarding the ethics of communication: the scope given to speculative reason and the effectiveness of an explicative metadiscourse for clarifying misunderstanding or resolving conflicts; the possibility of authentic discourse in certain conflict situations; consensus as the ultimate goal of dialogue. Although Habermas stipulates that the expectation of validityis incumbent upon any authentic exchange, this paper underscores instead the expectation of satisfaction, which compels all individuals seeking to communicate. Through this comparison, the paper attempts to show that even the most tenacious disagreement originates in this affective nexus, and to show as well how we may construct ethical practices that are contingent upon disagreement. ###

JAMES, Alison, « Grids and Transparencies », L’esprit créateur, vol. 48, n° 2 (été 2008), p. 74-85. +++ Article de revue

PIGEAT, Aurélien, « L’art comme référence dans l’oeuvre de Nathalie Sarraute », thèse de doctorat, département de littérature et civilisation françaises, Université de la Sorbonne nouvelle - Paris III, 2007, 626 f. +++ Thèse de doctorat / mémoire de maîtrise

###Résumé
« Matière omniprésente chez Nathalie Sarraute, la référence à l’art propose un biais pour interroger la poétique et l’esthétique de l’écrivain en marge des jalons que l’auteur a ménagé à la critique pour aborder son oeuvre. La mise en tension du motif de l’art avec le processus de référence permet d’interroger la dynamique qui fonde le geste de création de Nathalie Sarraute. La référence à l’art pose un paradoxe : elle offre un matériau abondant et divers mais d’apparence anodin dont la grande hétérogénéité confère à chaque art, et à chaque ensemble artistique, des valeurs et fonctions propres. Les fictions sarrautiennes mettent en scène une société de l’art au sein de laquelle l’expression des jugements esthétiques offre un cadre privilégié aux conflits et à l’irruption des tropismes, et où se joue la scission entre manifestation d’un sentiment personnel et adhésion au modèle collectif. La référence à l’art se renverse alors en art de la référence : liens établis avec le champ de la littérature à travers des oeuvres suscitant le rejet ou nourrissant la filiation d’une part, et reprises internes à travers les jeux d’écho et le travail sur les répétitions et variations d’autre part, la référence devient geste de déplacement dont les modalités forgent les différents espaces où circule le tropisme. La référence construit l’art de Nathalie Sarraute comme un art du mouvement, en dialogue direct avec les plusieurs courants plastiques et philosophiques contemporains de l’écriture –abstraction et phénoménologie entre autre – qui révèlent le statut d’esthésie de l’esthétique de Nathalie Sarraute : le tropisme a trouvé dans les méandres de la référence à l’art un espace et un temps où se mouvoir. »

Abstract
« Omnipresent issue in Nathalie Sarraute, the reference to art proposes an angle for exploring the writers’s poetics and aesthetics along the bench-marks which the author has laid for criticism to approach her work. Connecting the theme of art with the process of reference makes it possible to explore the dynamics which originates Nathalie Sarraute’s creation gesture. The reference to art poses a paradox : it offers an abundant and various, but insignificant in appearance, material, whose great heterogeneity confers to each art, and each artistic unit, individual values and functions. “Sarrautian” fictions display a society of art within which the expression of aesthetic judgements offers a privileged setting for conflicts and for the irruption of tropisms, and where the scission between demonstration of a personal feeling and adhesion to the collective model will operate. The reference to art then reverses into art of the reference: links established with the field of literature through works arousing rejection or nourishing filiation on one hand, and internal resonances through the echo effects and the action on repetitions and variations on the other hand, the reference becomes a gesture of displacement whose modalities are forging the various spaces where the tropism will circulate. The reference constructs Nathalie Sarraute’s art as an art of movement, in direct dialogue with the many plastic and philosophical currents contemporary of the writing - abstraction and phenomenology amongst others - which reveal the status of esthesy of Nathalie Sarraute’s aesthetics : the tropism has found in the meanders of the reference to art both a space and times where to be driven. » (Abstract) ###

HADJJI, Jalila, La quête épistémologique du Nouveau Roman, les objets, Paris, Publibook (EPU, Éditions Publibook université), 2009, 136 p. +++ Monographie

KOSTANYAN, Ani, « De la lecture à l’écriture : N. Sarraute et les littératures russe (F. Dostoïevski), anglaise (V. Woolf) et irlandaise (J. Joyce) », thèse de doctorat, département de littérature comparée, Université Lyon 3, 2009, 400 f. +++ Thèse de doctorat / mémoire de maîtrise

###Résumé
« “Tout écrivain, quand il commence à écrire, prend son départ de cette réalité qu’il a pu découvrir dans l’apport de certains écrivains qui l’ont précédé”. Lectrice fidèle de F. Dostoïevski, de J. Joyce et de V. Woolf, N. Sarraute  a su construire un univers romanesque complexe qui tout en se fondant sur les bribes des idées, des pensées et des techniques narratives dostoïevskiennes, joyciennes et woolfiennes n’a cessé de développer le monde secret des sensations intérieures où des multitudes de « je » se débattent continuellement. La pluralité du sujet sarrautien exclut la connaissance de soi comme individu fini, définissable, descriptible, le monologue intérieur dévoile à plusieurs reprises la seule vérité acceptable : chaque circonstance, chaque tropisme, chaque mot nous fait autres que ce que nous sommes, chaque instant, chaque regard, chaque geste nous révèle une part de nous-même inconnue, obscure, inexplorée. Pourtant, les êtres sarrautiens, contrairement à un jugement plus répandu qu’on ne le pense au sujet de cette œuvre, sont des êtres “normaux” avec leurs habitudes et manies. Ils vivent dans la plupart du temps à Paris, ils se promènent dans les rues, s’attardent aux terrasses, boivent du café, voyagent, visitent des musées, se rendent visite… »

Abstract
« “All writers, at the start of their careers, take as their starting point a reality adapted from that of earlier writers”. Nathalie Sarraute, a devoted reader of Dostoyevsky, Joyce and Woolf, succeeded in constructing a complex fictional universe which, though based on ideas, thoughts and narrative techniques originating from these three authors, did not stop the development of a secret world of inner sensations where a multitude of “I’s” are in continuous conflict. The plurality of a Sarraute character excludes self-knowledge as a finite, defined, describable individual, the inner monologue disclosing on several occasions the only bearable truth: any circumstance, any tropism, any word makes us different from what we are; any moment, any gaze reveals to us a part of ourselves which is unknown, obscure, unexplored. Nevertheless, Sarraute’s characters, contrary to widely-held views of her work, are “normal” human beings with their habits and obsessions. Most of the time, they live in Paris, walk in the streets, linger on terraces, drink coffee, travel, visit museums, call on friends… » (Abstract) ###

RIGEADE, Anne-Laure, « Études sur la plasticité littéraire. Manifestations du corps dans le roman moderne : Virginia Woolf, Samuel Beckett, Nathalie Sarraute, Louis-René des Forêts, Thomas Bernhard », thèse de doctorat, département de littérature générale et comparée, Université Paris 8, 2008, 702 f. +++ Thèse de doctorat / mémoire de maîtrise

###Résumé
« Le corps n’est pas un thème : il est une disposition de pensée qui fait tomber les limitations cloisonnant la pensée dualiste, les disciplines, la théorie contre la pratique. Nous avons voulu mesurer les effets de cette puissance de continuité sur l’analyse et la théorie littéraire. On en a cherché les manifestations dans les œuvres de Woolf, Beckett, Sarraute, des Forêts, Bernhard, en leur empruntant leurs propres catégories : le travail du corps ne saisit que dans cette approche interne. Nous y avons observé trois lois de continuité : l’image esthétique de l’œuvre s’inscrit dans le prolongement de la pensée qu’elle exprime (j’ai nommé “image-pensée” celle qui résume le projet de l’œuvre) ; le dépassement du dualisme fait surgir l’informe dans l’œuvre (douleur, animalité, scène) ; la théorie de l’œuvre en mouvement, de la vie littéraire (intertextualité, traduction, adaptation), est contaminée par son exemple qui finit par se confondre avec elle. Ces trois lois enregistrent respectivement l’action du corps sur l’analyse, l’action du corps sur les conditions de réception des œuvres, l’action du corps sur la théorie. Elles correspondent à nos trois dernières parties, après une première partie consacrée à une définition du corps, à la mémoire de ses emplois et à ses usages dans la théorie existante. »

Abstract
« Body is not a theme : it changes the way we are used to think by breaking the frontiers between the elements of dualism, between the fields of knowledge, and between theory and practice. We tried to discover how it manifests itself in the works of Woolf, Beckett, Sarraute, des Forêts and Bernhard. We observe that the “continuism” (vs dualism) the body introduces affects literature in three ways : first, each work produces an image that encloses it and reflects its esthetical program ; then, continuism makes esthetical forms fall into chaos (pain, animal, “scene”) ; finally, literary theory that describes how literature lives (“intertextualité”, translation, adaptation) is invaded by the analysis of its example so that they combine themselves. These three manifestations respectively describe the body’s action on literary analysis, the body’s action on our reception of the works, the body’s action on theory. It is what we studied in our three latest chapters, after defining the word “body” and summarizing its use in the literary theory (first chapter). » (Abstract) ###

TRUUTS, Elena, « Nathalie Sarraute, théâtre : action, interaction, intersubjectivité », thèse de doctorat, département de langues et littératures françaises, Université Paris 8, 2008, 291 f. +++ Thèse de doctorat / mémoire de maîtrise

###Résumé
« La présente recherche porte sur l’écriture dramatique de Nathalie Sarraute. Elle interroge le travail critique élaboré autour de la conversation ordinaire, en revendiquant la transformation du dialogue en tant que forme littéraire. En plaçant la conversation au centre de ses préoccupations, le théâtre de Nathalie Sarraute  partage le terrain de recherche des théories pragmatiques, en proposant de penser autrement, du point de vue poétique, l’implicite et la force illocutoire de l’acte de langage. Conjointement, cette œuvre renouvelle la notion d’action théâtrale, en affirmant la théâtralité générale du langage poétique. Le statut du personnage subit également des transformations. Le théâtre de Nathalie  Sarraute fait disparaître le sujet individuel de l’énonciation, ce en mettant en scène de simples supports de la parole. L’écriture fustige ainsi la traditionnelle double énonciation théâtrale. Chez Sarraute,  la relation intersubjective à montrer est celle entre le sujet de l’écriture et le sujet du lecteur ou du spectateur. La nature de ce qui est à transmettre change. On découvre qu’on peut communiquer autre chose que le sens des mots : le tropisme, qui est, selon Nathalie Sarraute,  à l’origine des interactions langagières. L’expérience artistique de l’écriture rend possible la formulation, à l’intérieur de l’œuvre même, d’une pensée originale de l’activité communicationnelle ordinaire. On considère le langage non plus comme institution, mais comme un lieu non conventionnel où toutes les manières du dire sont envisageables. »

Abstract
« This research investigates the theatre writing of Nathalie Sarraute. We focus specifically on her critical work on the ordinary conversation establishing the transformation of dialogue as literary form. This writing, by sharing the field of the pragmatic linguistics, suggests an original poetical reflection on implication and illocutionary force of language acts. This theatre renews the concept of theatrical action, confirming the theatricality of poetic language. The character’s status is also altered in Nathalie Sarraute’s poetical work. The individual subject of enunciation disappears while the theatre shows simple language supports instead of the characters. A sensible communication is made between the subject of the writing and the reader or the audience. Sarraute describes it by means of such notions as tropism and “ressenti”, which are characterized by her as fugitive interior movements of human conscience, serving as a basis for ordinary interactions. The critical power of this theatre produces an original poetical theory of ordinary communication, where language is no more considered as institution and where all possible manners of speaking are allowed. » (Abstract) ###

VAZ DUARTE, Cristina, A forma literária em Nathalie Sarraute, Campinas, Komedi, 2007, 302 p. +++ Monographie

KELLER, Deborah, « Délicieusement imprécis Le motif de l’enfance dans l’œuvre de Nathalie Sarraute », thèse de doctorat, faculté des Lettres, Université de Zurich, 2003, 254 f. +++ Thèse de doctorat / mémoire de maîtrise

### Keller, 2003, PDF ###

ZANOAGA, Cristina, « Nathalie Sarraute et le double. Un dialogue avec Fiodor Dostoïevski », thèse de doctorat, département de Langue et Littérature françaises, Université d’Aix-Marseille, 2012, 560 f. +++Thèse de doctorat / mémoire de maîtrise

### Résumé
Bien que l’œuvre de Nathalie Sarraute ne traite pas directement du double en tant que motif littéraire, il n’en demeure pas moins que la poétique du double constitue la base d’une large part de ses récits et se manifeste précisément par le biais de la figure de l’équivoque, grâce à une rhétorique qui met en jeu l’inlassable dynamique entre le visible et l’invisible, le dicible et l’indicible, la surface et le contenu, le trompe l’œil et le sous-entendu. Pour révéler la vaste gamme de phénomènes qui s’intègrent à la définition du double chez Sarraute, nous allons nous inspirer, comme elle, de ses lectures de Dostoïevski, écrivain qui entame avec Le Double une métamorphose de la figure héritée de la littérature fantastique. Cette étude porte donc sur la relation qui se tisse entre les textes de Sarraute et Dostoïevski du point de vue de l’évolution de la figure du double. Par la mise en scène d’un sujet en crise qui intériorise l’altérité tout en la reniant sans relâche, Dostoïevski, plus encore que d’autres, semble avoir fourni à Nathalie Sarraute une riche matière de réflexion sur l’identité du personnage, de l’auteur et de l’œuvre littéraire en général. Dès lors que l’altérité perturbe l’unité de toute représentation, le lecteur est conduit à osciller constamment soit entre deux niveaux différents de la réalité, celui des apparences et des ressentis, soit entre les multiples interprétations de ces derniers. L’écriture des tropismes, ces mouvements intérieurs sous-jacents, apparaît de la sorte comme l’écriture de ce qui n’est pas seulement double, mais multiplication de doubles et division infinie.

Abstract
Even if Nathalie Sarraute’s work does not provide an explicit interpretation of the double as a literary device for articulating the experience of self-division, it is obvious that the poetics of the double is present in a wide part of her novels by the means of a rhetoric which brings into play the dynamics of the relationship between what can be visible and invisible, be said and not, the surface and the contents, the illusion and the allusion. In order to study the broad range of phenomena that can be associated to Sarraute’s definition of the double, we have been inspired, as herself, by the readings of Dostoevsky, who starts, with The Double, a process of metamorphosis of doppelganger inherited from the fantastic literature. So, the main purpose of our research is to analyze the various relationships that exist between the texts of Sarraute and Dostoevsky from the point of view of the evolution of the double. By drawing a subject in crisis divided between his ambiguous necessity of interiorizing the otherness and denying it, Dostoevsky seems to lead Nathalie Sarraute to question the nature and identity of the characters, of the author and even of the literary work. Since the otherness disturbs the unity of any representation, the reader is lead to waver all the time either between the two different levels of the reality, that of the illusory appearances and that of the tropisms, or between the multiple interpretations of these last ones. Sarraute’s writing becomes then writing not only of the double, but also of the multiplication of doubles and of the infinite division.

Zanoaga, 2012, PDF ###

DESANTI, Laetitia, « Du ready-made au design : les postures de Nathalie Sarraute et de Georges Perec par rapport à l’objet romanesque », thèse de doctorat, Department of French Language and Literature, Université McGill, 2010, 346 f. +++ Thèse de doctorat / mémoire de maîtrise

### Résumé
Cette thèse vise à définir le statut ainsi que le rôle de l’objet dans les œuvres romanesques de Nathalie Sarraute et Georges Perec entre les années 1950 et 1980 afin d’en comprendre les ambiguïtés : à force d’être décrits, les objets sarrautiens et perecquiens gagnent en abstraction et perdent leurs fonctions habituelles. En effectuant des va et vient entre les deux auteurs, mais aussi des comparaisons avec les objets dans les romans de Balzac, Flaubert, Sartre et dans le nouveau roman, j’examinerai les prises de position de Sarraute et de Perec par rapport à ces différentes visions de l’objet pour vérifier si les deux écrivains ont réellement leur propre singularité ou s’ils ne peuvent, en définitive, échapper aux questions et aux problématiques soulevées par la phénoménologie et la société de consommation.
Contrairement aux travaux se prévalant d’une telle approche, j’ai choisi de faire dialoguer le statut de l’objet romanesque chez Sarraute et chez Perec avec certaines œuvres de l’art moderne et contemporain qui, à partir des ready-made de Duchamp jusqu’aux objets design, participe d’une redéfinition du concept d’objet pouvant relever de la plus grande banalité et du domaine artistique. Cette possibilité qu’à l’objet d’osciller entre deux domaines et de jouer sur cet écart sera inscrite au centre de l’étude. Par là, cette thèse se rapproche d’une posture postphénoménologique où le statut de l’objet a désormais plus à voir avec le design et l’ère post-industrielle qu’avec l’école du regard. Au-delà des distinctions entre modernité et post-modernité, utilité et esthétique, cette thèse prétend que la représentation de l’objet romanesque, à l’origine de jeux, de pièges, de mises en scène invisibles chez Sarraute et chez Perec, va toujours de pair avec un travail des matériaux que le romancier façonne à dessein. Ces matériaux que sont les mots de l’usage commun, au même titre que certains objets banals et quotidiens, sont susceptibles d’être transformés en objets esthétiques et peuvent conférer au roman les qualités de l’œuvre d’art.

Abstract
This thesis aims to define the role and status of objects in novels by Nathalie Sarraute and Georges Perec written between 1950 and 1980. This inquiry starts with one clear fact: the more objects are described the more difficult it is to picture them, which leads to a profound change — the ordinary functions and meanings associated with objects are almost lost to the imagination. By comparing Sarraute to Perec, but also to Balzac, Flaubert, Sartre, and the “New Novel” authors, I would like to bring to light the positions taken by these two writers in order to ascertain whether Sarraute and Perec offer original representations of objects in literature or whether they are unable to escape from the commonly accepted representations of objects in literature at the time. Such interpretations include the idea that objects can be either explained through phenomenology or the needs of consumer society. Unlike studies which take this latter approach, I compare the status of objects in novels by Sarraute and Perec to several works in modern and contemporary art because of their similarities. From the objects found in Duchamp’s ready-made to objects in the world of design, objects belong both to everyday life and art. This polyvalent identity of objects leads to a certain ambiguity, which is reflected in the thesis’ bias for a “post-phenomenologic” interpretation of objects, in which the status of objects could be linked more to design in a “post-industrial” era than to part of a movement called “école du regard” by critics in the 1960s. Beyond the distinction traditionally made between modernity and post-modernity, this thesis demonstrates that the representation of objects in the novel is a complex endeavor for the novel and for the object. Through the use of games, narrative ‘traps,’ invisible mise-en-scènes in the selected novels by Sarraute and Perec, the works combine a representation of objects with a fashioning of words to propose a new paradigm for understanding he relationship between subject and object. These ‘word-materials’ are as common as the banal objects used in everyday life. They are consequently transformed into aesthetic objects which may confer the qualities of a work of art on the novel.

Desanti, 2010, PDF ###

DIVER, Ruth, Enfants russes, écrivains français: Nathalie Sarraute, Romain Gary, Paris, Honoré Champion, 2013, 520 p. +++ Monographie

### Résumé
Nathalie Sarraute et Romain Gary, nés dans l’empire russe et venus avec un de leurs parents s’installer en France pendant leur enfance, ont conservé des liens avec leur héritage culturel russe et tiré de l’expérience du déracinement des thématiques littéraires. L’œuvre de Sarraute est écrite contre Tolstoï et prolonge les explorations psychiques de Dostoïevski ; l’œuvre de Gary montre sa dette envers la culture yiddish et les modèles russes de mystification. Le déracinement explique le caractère obsessionnel de l’attention de Sarraute à la sous-conversation, et la prédilection de Gary pour la multiplication identitaire.

Table des matières ###

D’ALBERTO, Noro Rakotobe, « ‘Vous les entendez?’ : l’écoute dans l’œuvre de Nathalie Sarraute », Mnemosyne, o la Costruzione del Senso, n° 3 (2010), p. 83-91. +++ Article de revue

BERTRAND-JENNINGS, Chantal, « Nathalie Sarraute: Genèse d’une écriture », French Review: Journal of the American Association of Teachers of French, vol. 83, n° 1 (octobre 2009), p. 78-89. +++ Article de revue

JEFFERSON, Ann, « L’argent, l’avarice ou le moyen de se ruiner chez Nathalie Sarraute », dans Johan FAERBER (dir.), Vers une écriture des ruines? I, Paris, Minard, 2008, p. 179-189. +++ Chapitre de collectif

HENROT, Geneviève, « Nathalie Sarraute et la tunique de Nessus », dans Marco PRALORAN (dir.), Studi in onore di Pier Vincenzo. Mengaldo per i suoi settant’anni, Florence, SISMEL edizioni del Galluzzo, 2007, p. 1343-1365. +++ Chapitre de collectif

LEE, Mark D., « L’écriture et la vie : Nathalie Sarraute », Dalhousie French Studies, n° 47 (été 1999), p. 143-154. +++ Article de revue

### Lee, 1999, PDF ###

ROTHENBERG, John, « Imagery in the Theatre of Nathalie Sarraute », Neophilologus, vol. 82, n° 3 (juillet 1998), p. 385-392. +++ Article de revue

### Abstract
Sarraute’s theatre breaks as decisively with traditional forms as her prose fictions. In the plays imagery has a particularly important rôle to play. It replaces the shifting point of view of the novels as a marker of the “tropistic” register, signalling key moments when the characters are aware of the deep feelings Sarraute calls tropisms, beneath the commonplace surface of a situation. It is the aim of this article to examine in some detail this specifically theatrical function of metaphor and simile. All the plays are constructed around incidents which would be regarded in real life as trivial. In Isma, for example, Elle and Lui admit that their hostility towards an absent couple is entirely based on the “indicible”. The function of imagery is to say the unsayable, and here Sarraute uses simile: “C’est comme la queue d’un scorpion. Il nous pique . . . il déverse en nous son venin”. The sub-title of Isma (1970), “ce qui s’appelle rien”, could equally apply to the surface action in all the other plays. Imagery takes us from this surface to the depths.

Rothenberg, 1998, PDF ###

ROTHENBERG, John, « Gender in Question in the Theatre of Nathalie Sarraute », Forum for Modern Language Studies, vol. 35, n° 3 (juillet 1999), p. 311-320. +++ Article de revue

### Rothenberg, 1999, PDF ###

LEIBEACHER-OUVRARD, Lise et Monique WITTIG (dir.), dossier « Nathalie Sarraute ou le texte du for intérieur », L’Esprit Créateur, vol. 36, n° 2 (été 1996), p. 3-116. +++ Dossier de revue

### Table des matières
Le Déambulatoire. Entretien avec Nathalie Sarraute, Monique Wittig
La forme du dialogue, Françoise Asso
Endings in Autobiography: The Example of Enfance, Sheila M. Bell
Le “for intérieur” et la traversée du siècle, Germaine Brée
Nathalie Sarraute—Criticism and the “Terrible Desire to Establish Contact”, Ann Jefferson
Le théâtre de Nathalie Sarraute ou la scène renversée, Jacques Lassalle
Nathalie Sarraute, Anti-Terrorist: A Reading of ”disent les imbéciles“, Valerie Minogue
Le sentiment de culpabilité: domaine tropismique par excellence?, Anthony S. Newman
L’opération du théâtre, Jean-Loup Rivière
Avatars, Monique Wittig

Leibeacher-Ouvrard et Wittig, 1996, PDF ###

MINOGUE, Valerie, « The Hand of the Child: A Basic Figure in the Work of Nathalie Sarraute », Romance Studies, n° 27 (1996), p. 73-83. +++ Article de revue

### Porte sur Tropismes, Enfance et Tu ne t’aimes pas.

Minogue, 1996, PDF ###

BOUÉ, Rachel, « L’écriture à haute voix: Sur l’oeuvre romanesque de Nathalie Sarraute », Poétique: Revue de Théorie et d’Analyse Littéraires, vol.26, n° 102 (avril 1995), p. 141-152. +++ Article de revue

LEE, Mark, « Nathalie Sarraute: Aesthetics and Asthenics », Women in French Studies, n° 2 (automne 1994), p. 102-110. +++ Article de revue

PHILLIPS, John, « Figures of the Feminine: Doll as Referent, Doll as Metaphor in the Work of Nathalie Sarraute », Australian Journal of French Studies, vol. 31, n° 2 (1994), p. 200-214. +++ Article de revue

### Phillips, 1994, PDF ###

FLAMBARD-WEISBART, Véronique, « Pour un pluriel singulier: Nathalie Sarraute », Cincinnati Romance Review, n° 13 (1994), p. 190-196. +++ Article de revue

SHATTUCK, Roger, « The Voice of Nathalie Sarraute », French Review, vol. 68, n° 6 (mai 1995), p. 955-963. +++ Article de revue

### Abstract
Sarraute has a strikingly effective reading voice that illuminates what it utters better than commentary. She also has strong convictions about the inadequacies of language and of textual production to render the delicate movements or sensations that precede all language. At Cerisy in 1971 these convictions provoked an important and revealing clash between Sarraute and the nouveaux romanciers-particularly Robbe-Grillet. Increasingly, as in Tu ne t’aimes pas (1989), the unit of action and meaning in Sarraute’s fiction is not the conventional personage but a pre-personage coming to life in her fumbling encounters with words and l’indicible.

Shattuck, 1995, PDF ###

CAGNON, Maurice et Eileen WALVOORD, « Le Sentir chez Nathalie Sarraute et Virginia Woolf », Francographies: Bulletin de la Société des Professeurs Français et Francophones d’Amérique, n° 1 (1992), p. 93-127. +++ Article de revue

SCHWARTZ, Helmut, « Flaubert précurseur? Lectures de Flaubert chez Alain Robbe-Grillet, Jean Ricardou et Nathalie Sarraute », dans Joanna ZROWSKA (dir.), Modernité de Flaubert, Varsovie, University of Warsaw Press, 1994, p. 69-75. +++ Chapitre de collectif

PHILLIPS, John, Nathalie Sarraute: Metaphor, Fairy-Tale and the Feminine of the Text, New York, Peter Lang, 1994, 304 p. +++ Monographie

### Quatrième de couverture
Breaking new ground in Sarraute studies, John Phillips reads the novels and plays of Nathalie Sarraute in a hitherto largely neglected critical perspective. Through a detailed analysis of textual metaphors, he demonstrates that Sarraute’s writing is informed and inspired by an intensely personal set of desires. Unlike previous criticism, which has stressed the formal aspects of the writing to the exclusion of the psychological, this study exploits contemporary psychoanalytic and feminist theory to expose an unconscious feminine dimension which the author herself has never recognized. ###

SHILLONY, Helena, « Nathalie Sarraute et l’obsession de l’esthétique », Travaux de Litterature, n° 5 (1992), p. 339-346. +++ Article de revue

FLAMBARD-WEISBART, Véronique, « Nathalie Sarraute and the Thought from the Outside », Paroles Gelées: UCLA French Studies, n° 8 (1990), p. 1-9. +++ Article de revue

### Flambart-Weisbart, 1990, PDF ###

BRULOTTE, Gaétan, « Le Gestuaire de Nathalie Sarraute », Revue des Sciences Humaines , vol. 93, n° 217 [1] (janvier-mars 1990), p. 75-95. +++ Article de revue

CALLE-GRUBER, Mireille, « Nathalie Sarraute ou l’invention du tropisme en littérature », dans Françoise van ROSSUM-GUYON (dir.), Femmes Frauen Women, Amsterdam, Rodopi, 1990, p. 121-134. +++ Chapitre de collectif

GROSS, Janice Berkowitz, « Women Writing across Purposes: The Theater of Marguerite Duras and Nathalie Sarraute », Modern Drama , vol. 32, n° 1 (mars 1989), p. 39-47. +++ Article de revue

### Gross, 1989, PDF###

BRODSKI, Bella, « Mothers, Displacement, and Language in the Autobiographies of Nathalie Sarraute and Christa Wolf », dans Bella BRODSKI, Celeste SCHENCK et Germaine BRÉE (dir.), Life/Lines: Theorizing Women’s Autobiography, Ithaca, Cornell University Press, 1988, p. 243-259. +++ Chapitre de collectif

BRITTON, Celia, « The Self and Language in the Novels of Nathalie Sarraute », The Modern Language Review, vol. 77, n° 3 (juillet 1982), p. 577-584. +++ Article de revue

### Britton, 1982, PDF ###

LEVI-VALENSI, Jacqueline, « Nathalie Sarraute: Signes de l’émergence, signes de la transition », dans Jean BESSIÈRE (dir.), Signes du roman, signes de la transition, Paris, Presses Universitaires de France, 1986, p. 191-204. +++ Chapitre de collectif

BRITTON, Celia, « The Function of the Commonplace in the Novels of Nathalie Sarraute », Language and Style: An International Journal, n° 12 (1979), p. 79-90. +++ Article de revue

ALLEMAND, André, L’oeuvre romanesque de Nathalie Sarraute, Neuchatel, La Baconnière, 1980, 490 p. +++ Monographie

MINOGUE, Valerie, Nathalie Sarraute and the War of the Words: A Study of Five Novels, Édimbourg, Edinburgh University Press, 1980, 230 p. +++ Monographie

WATSON-WILLIAMS, Helen, The Novels of Nathalie Sarraute: Towards an Aesthetic, Amsterdam, Rodopi, 1981, 155 p. +++ Monographie

MOROT-SIR, Edouard, « L’art des pronoms et le nommé dans l’œuvre de Nathalie Sarraute », Romanic Review, vol. 72, n° 2 (mars 1981), p. 204-214. +++ Article de revue

### Morot-Sir, 1981, PDF ###

JEFFERSON, Ann, « Imagery versus Description: The Problematics of Representation in the Novels of Nathalie Sarraute », Modern Language Review, n° 73 (1978), p. 513-524. +++ Article de revue

### Jefferson, 1978, PDF ###

RACEVSKIS, Karlis, « Irony as a Creative and Critical Force in Three Novels of Nathalie Sarraute », French Review, vol. 51, n° 1 (octobre 1977), p. 37-44. +++ Article de revue

### Racevskis, 1977, PDF ###

CORNWELL, Ethel F., « Virginia Woolf, Nathalie Sarraute, and Mary McCarthy: Three Approaches to Character in Modern Fiction », International Fiction Review, n° 4 (1977), p. 3-10. +++ Article de revue

JEFFERSON, Ann, « What’s in a Name? From Surname to Pronoun in the Novels of Nathalie Sarraute », PTL: A Journal for Descriptive Poetics and Theory, n° 2 (1977), p. 203-220. +++ Article de revue

WRIGHT, Madeleine, « Nathalie Sarraute: Alienated or Alienator? », Bucknell Review: A Scholarly Journal of Letters, Arts and Sciences, vol. 22, n° 1 (1976), p. 29-36. +++ Article de revue

###La version PDF de l’article est disponible pour les membres de communautés universitaires qui ont un abonnement institutionnel auprès de UMI - Proquest ###

MINOGUE, Valerie, « Distortion and Creativity in the Subjective Viewpoint: Robbe-Grillet, Butor and Nathalie Sarraute », Forum for Modern Language Studies, n° 12 (1976), p. 37-49. +++ Article de revue

### Minogue, 1976, PDF ###

VINEBERG, Elsa, « Marcel Proust, Nathalie Sarraute, and the Psychological Novel », MLN, vol. 90, n° 4 (mai 1975), p. 575-583. +++ Article de revue

### Vineberg, 1975, PDF ###

SAINT-AMOUR, David, « Cyclical Structure in the Novels of Nathalie Sarraute », Michigan Academician: Papers of the Michigan Academy of Science, Arts, and Letters, n° 8 (1975), p. 29-37. +++ Article de revue

### Abstract
Sarraute limits the reader’s perception of the fictional events to those of a fallible and unreliable reflector. The sense of the tale is imparted largely by arranging the events chronologically into repeating cycles which give an ironic cast to the linear occurrence of those events. From Portrait of a Man Unknown to Do You Hear Them? the cyclical patterning becomes increasingly stronger, even while the imagery in her latest novels issues from a reliable implied narrator and thus has the force of editorial commentary. ###

KELLMAN, Steven G., « Imagining the Novel Dead: Recent Variations on a Theme by Proust », Modern Language Quarterly, n° 35 (1974), p. 45-55. +++ Article de revue

### The death of the novel has been the explicit theme of recent French fiction. Proust’s magnum opus defines the tradition of the self-begetting novel; the novel creates itself at the same time as it creates a self, its central protagonist. The work of Jean-Paul Sartre. Michael Butor, Nathalie Sarraute, and Alain Robbe-Grillet further heightens this self-consciousness in prose which calls attention to its own artifice. Claude Mauriac’s La Marquise sortit à cinq heures (1961) begets itself but concludes by contesting its own right to exist. Each of the narrators in Samuel Beckett’s trilogy (1953) aspires to silence through words. Suicidal narratives, his novels create and sustain themselves in a very act of trying to destroy themselves. It is a fiction of the death of fiction. ###

BERNAL, Olga, « Des fiches et des fluides dans le roman de Nathalie Sarraute », MLN, vol. 88, n° 4 (mai 1973), p. 775-788. +++ Article de revue

### Bernal, 1973, PDF ###

CICHOMSKI, Florian, « Les niveaux du texte chez Nathalie Sarraute », Kwartalnik Neofilologiczny, n° 20 (1973), p. 21-41. +++ Article de revue

NEWMAN, Anthony S., « La fonction déclarative chez Nathalie Sarraute », Poétique: Revue de Théorie et d’Analyse Littéraires, n° 14 (1973), p. 210-224. +++ Article de revue

BOURAOUI, H. A., « Silence ou mensonge : Dilemme du nouveau romancier dans le théâtre de Nathalie Sarraute », French Review: Journal of the American Association of Teachers of French, vol. 45, n° 4 (printemps 1972), p. 106-115. +++ Article de revue

### Bouraoui, 1972, PDF ###

ELIEZ-RUEGG, Elisabeth, La conscience d’autrui et la conscience des objets dans l’oeuvre de Nathalie Sarraute, Berne, Peter Lang, 1972, 135 p. +++ Monographie

GOITEIN, Denise, « Nathalie Sarraute as Dramatist », Yale French Studies, n° 46 (1971), p. 102-112. +++ Article de revue

### Goitein, 1972, PDF ###

WHITING, Charles G., « Nathalie Sarraute: moraliste », French Review: Journal of the American Association of Teachers of French, vol. 43, n° 1 (hiver 1970), p. 168-174. +++ Article de revue

### Abstract
Sarraute has constantly disclaimed moral preoccupations in her writings while stressing scientific investigation. But if she tells us ”‘how things are,“ she is also suggesting a very different future. As a moralist her ideal is an authentic intellectual life. The theme of destructive parents recurs because of the importance she gives to child-like emotions, while the theme of material possessions and practical problems results from their stultifying effect on reflective powers. Sarraute also attacks superficial or conventional reactions Imagery of cocoons, walls, houses, and apartments represents imprisonment within clichés. Egocentricity may also imprison the mind or cause a distorted view of reality. But Sarraute does not counsel modesty toward the authority of others. Already in Ropismes she attacks resignation and produce. Sarraute also explores various unauthentic relationships as well as attacks on others, destructive of complex and mysterious authentic behavior. Despite her insistence on the anonymity and involuntary character of tropisms, she is committed to individuality and progress. But change will come thanks only to authentic novelists who do not merely imitate the past. And so it is that authenticity is so closely bound with discovery, the scientist with the moralist.

Whiting, 1970, PDF ###

WUNDERLI-MÜLLER, Christine B., Le thème du masque et les banalités dans l’oeuvre de Nathalie Sarraute, Zurich, Juris-Verlag, 1970, 112 p. +++ Monographie

BÉNARD, Johanne, « Silence, tropisme et stéréotype chez Nathalie Sarraute », L’Annuaire théâtral : revue québécoise d’études théâtrales, n° 33 (2003), p. 78-90. +++ Article de revue

### Résumé
La première question qui se pose lorsque l’on aborde le théâtre de Nathalie Sarraute est celle de la transition qui s’est opérée de l’oeuvre romanesque à l’oeuvre dramatique. Comment l’écrivaine fait-elle passer le tropisme dans le dialogue, la sous-conversation dans la conversation? Peut-elle alors éviter les schèmes et catégories de l’imaginaire social? Je me propose ici d’examiner ce problème par le biais d’une analyse comparative de deux textes présentant une thématique semblable : la pièce Le silence (1964), dans laquelle le personnage qui se tait est un homme, et un texte de Tropismes (1939), au centre duquel on trouve un personnage de femme silencieux.

Bénard, 2003, PDF ###

AUCLAIR, Marie, « Ultima Verba ou les silences du tropisme », Protée, vol. 28, n° 2 (2000), p. 79-90. +++ Article de revue

### Résumé
Dans l’oeuvre de Nathalie Sarraute, entre autres dans Ouvrez, le silence est le substrat même du drame que constitue le tropisme, cette sensation infinitésimale servant de matrice à la course du signifiant. Le présent article s’attarde à cette dialectique du silence et de la forme, en tant que le silence se fait signifiant princeps d’une scène de représentation où se joue l’avènement du mot comme rature du silence. Celui-ci ordonne ainsi la monstration du verbe comme performance, comme épreuve du dire, de l’énonciation, constituant ainsi le point de butée mais aussi le point de relance du système signifiant.

Auclair, 2000, PDF ###

DESANTI, Laëtitia, « L’architecture dans les romans de Sarraute et de Perec : manipulations et détournements », Études littéraires, vol. 42, n° 1 (2011), p. 51-65. +++ Article de revue

### Résumé
Le but de cet article est de montrer, par une comparaison entre les oeuvres romanesques de Nathalie Sarraute et de Georges Perec, comment la question de l’architecture intérieure — et par là, celle du statut de l’objet — entretient de solides liens avec la manière de concevoir le roman de cette période. Derrière le foisonnement des objets qui meublent les oeuvres, se dessine la figure du vide, présenté sous des formes très différentes. Le vide : voilà sur quoi ces oeuvres se bâtissent. Je verrais dans ce vide une des modalités par lesquelles le roman évolue, et par là, une manière de sortir d’un regard phénoménologique sur l’architecture intérieure pour tenter une approche post-phénoménologique où le statut de l’objet a désormais davantage à voir avec le design qu’avec l’école du regard.

Abstract
This article compares the novels of Nathalie Sarraute and Georges Perec to show how writings of that period tightly bound their internal structure — and thus the status of the object — to their concept. The many objects populating the works reveal an underlying emptiness under various guises, the core of such works. I would describe this emptiness as a driving force behind the evolution of the novel, a way to escape the phenomenological analysis of its internal structure, moving to a possible post-phenomenological take that associates the status of an object more with its design than its perception.

Desanti, 2011, PDF ###

NEWMAN, Anthony, S., Une poésie des discours : essai sur les romans de Nathalie Sarraute, Genève, Droz, 1976, 200 p. +++ Monographie

COURSON, Nathalie de, Nathalie Sarraute : la peau de maman, Paris, L’Harmattan (Espaces littéraires), 2010, 127 p. +++ Monographie

### Quatrième de couverture
« Maman a la peau d’un singe ». Dérouler ce que contient cette phrase d’Enfance et l’étendre sur l’ensemble de l’oeuvre de Nathalie Sarraute, c’est montrer comment la mise à mal de la peau de maman et de ses substituts parfois méconnaissables conduit l’auteur à détruire inlassablement le personnage, la personne et l’identité individuelle. La peau de maman est d’abord un lieu, interface où se produisent les échanges blessants entre le dehors et le dedans. C’est aussi une substance dorée et veloutée que contredisent cruellement ses paroles pétrifiantes. ###

TISON-BRAUN, Micheline, Nathalie Sarraute ou La Recherche de l’authenticité, Paris, Gallimard (Le chemin), 1971, 251 p. +++ Monographie

### Quatrième de couverture
Dans son introduction, Micheline Tison Braun situe l’œuvre de Nathalie Sarraute en montrant son originalité par rapport à celles de Dostoïevski, de Proust, de Joyce et de Kafka. Chapitre par chapitre, elle étudie ensuite chaque roman de Nathalie Sarraute, de Tropismes à Entre la vie et la mort. Cette analyse et cette recherche se font autour du thème de l’authenticité. Excellente introduction à l’œuvre de Nathalie Sarraute, cet essai est aussi une réflexion nouvelle et passionnante sur le roman moderne. ###

RAFFY, Sabine, Sarraute romancière : espaces intimes, New York, Peter Lang, 1988, 269 p. +++ Monographie

### Quatrième de couverture
Au plus profond de son être, l’homme est une substance anonyme, sujette à des mouvements intérieurs imperceptibles et puissants. Cette matière fondamentale prend forme à différentes époques de son évolution: lors des premiers traumatismes, obsessions imaginaires, choix idéologiques et statuts sociaux. Tous sont des masques et des obstacles, qui séparent l’individu de son authenticité intérieure comme l’écrivain de son écriture. Suivant Nathalie Sarraute dans son exploration de ces mouvements intérieurs, l’auteur étudie les déformations de la nature humaine qui en découlent et la manière dont celles-ci sont représentées dans le langage. ###

EIGENMANN, Eric, La parole empruntée : Sarraute, Pinget, Vinaver : théâtres du dialogisme, Paris, L’Arche, 1996, 255 p. +++ Monographie

RYKNER, Arnaud, Théâtres du nouveau roman : Sarraute, Pinget, Duras, Paris, José Corti, 1988, 241 p. +++ Monographie

### Présentation
Le Nouveau Roman demeure l’une des plus radicales entreprises de renouvellement de l’écriture romanesque, tant par les oeuvres regroupées - plus ou moins à juste titre - sous son appellation que par les discours théoriques qu’ont produits nombre de ses adeptes. L’expérience qu’il a engagée excède pourtant le seul domaine du roman. Le fait que des auteurs comme Nathalie Sarraute, Robert Pinget et Marguerite Duras aient été tentés d’écrire pour le théâtre, au point d’y consacrer une part essentielle de leur production littéraire, nous incite à penser que cet intérêt pour le “spectacle vivant” est révélateur, par delà les motivations propres à chacun, d’une extension des possibilités offertes par le Nouveau Roman hors du champ romanesque. Le passage d’une écriture aussi particulière que celle de Portrait d’un inconnu ou “Vous les entendez ?”, Baga ou L’Inquisitoire, Les Petits Chevaux de Tarquinia ou Moderato Cantabile, à l’écriture dramatique, ne peut s’opérer sans induire une transformation des formes traditionnelles du théâtre. Analyser les modalités de cette transformation est la tâche que nous nous sommes assignée.

Sommaire
Chapitre premier : vers un théâtre du Nouveau roman
1. Nouveau roman / Nouveau théâtre
2. Scène, dialogue et voix, du nouveau roman au théâtre
3. La mort du personnage
4. Un théâtre “troué”

Chapitre II : Nathalie Sarraute et le logo-drame
1. Tropismes et théâtre
2. Le drame et la parole
3. La parole comme drame
4. Structures du logo-drame
5. Un théâtre de la cruauté ?
6. Le silence
7. Le mensonge
8. Isma
9. C’est beau
10. Elle est là
11. Pour un oui ou pour un non

Chapitre III : les pièces de Robert Pinget : un théâtre qui se désinvente lui-même
1. Robert Pinget
2. Une stratégie du “détraquement”
3. Figures de la déréalisation
4. L’humour et le burlesque
5. Pinget, Beckett, l’absurde
6. Lettre morte
7. La manivelle
8. Architruc
9. Ici ou ailleurs
10. Abel et Bela
11. Le cycle Mortin (l’Hypothèse, Autour de Mortin, Identité, Paralchimie)

Chapitre IV : le théâtre de Marguerite Duras : des mots gagnés sur le silence
1. Duras, Le Nouveau Roman, Le théâtre
2. Consommer l’attente
3. Le dire, le mentir et le taire
4. Le récitatif durassien
5. Envoi : Les yeux bleus cheveux noirs - Marguerite Duras et l’œuvre intergénérique
6. Le square
7. Des Viaducs de la Seine-et-Oise à L’Amante anglaise
8. Trois “pochades” : Les eaux et forêts, Yes, Peut-être, Le Shaga
9. Suzanna Andler
10. Le théâtre de la mère (Des journées entières dans les arbres, l’Eden cinéma)
11. Agatha
12. Savannah Bay
13. La Musica et La Musica Deuxième

Annexe : Mises en scène des œuvres de Nathalie Sarraute, Robert Pinget et Marguerite Duras
I Nathalie Sarraute
A. Créations
B. Reprises
C. Adaptations

II Robert Pinget
A. Créations
B. Reprises

III Marguerite Duras
A. Créations
B. Reprises
C. Adaptations
a Par Marguerite Duras
b D’après Marguerite Duras
###

POULIN, Isabelle, Écritures de la douleur : Dostoïevski, Sarraute, Nabokov : essai sur l’usage de la fiction, Paris : Éditions Le Manuscrit, 2006, 353 p. +++ Monographie ### Présentation
La douleur est un espace de silence dans lequel on ne peut s’aventurer qu’avec la prudence d’un artificier : chaque mot doit être désamorcé avant que ne soit prise ou donnée la parole, véritable bombe à retardement dans les œuvres de Dostoïevski, Sarraute et Nabokov. Si l’on croit pouvoir parler d’écritures de la douleur, c’est au sens où celle-ci est à l’origine de ce qui s’écrit — à partir de la douleur, point de contact possible entre des « écorchés de la parole », point de départ d’un long cheminement qui assimile le travail de l’écriture au geste du chirurgien opérant de grands blessés. La période au cours de laquelle s’inventent ces écritures est une période de grands bouleversements qui a favorisé l’invention d’une médecine de la douleur. ###

BARBOUR, Sarah, Nathalie Sarraute and the feminist reader : identities in process, Lewisburg, Bucknell University Press, 1992, 298 p. +++ Monographie

### Présentation
Situated at an intersection of feminist critical practice in the United States and feminist cultural theory in France, this book is an investigation of the way in which Sarraute’s first eight works problematize certain feminist literary analyses, especially in relation to l’écriture féminine. ###

DAVID, Nicolette, Love, hate, and literature : Kleinian readings of Dante, Ponge, Rilke, and Sarraute, New York, Peter Lang, 2003, 225 p. +++ Monographie

### Presentation
Melanie Klein (1882-1960) was a pioneer of child analysis whose work with children enables us to gain a deep understanding of the mind. Love, Hate, and Literature examines Klein’s insights into infantile phantasy in order to uncover and explore a Kleinian dynamics of reading, which has powerful implications for our understanding of literary texts in general. This book focuses on four very diverse writers – Dante, Ponge, Rilke, and Sarraute – whose writings pertinently reflect the transformation of Kleinian phantasies into literary texts. ###

MICHAUD, Lucile Eliane, « Pratique de la mise en abyme chez Gide, Proust, Sarraute et Robbe-Grillet », thèse de doctorat, University of Toronto, 1977, 261 f. +++ Thèse de doctorat / mémoire de maîtrise

KIM, Annabelle Kim, « Against Difference: The University That Binds Nathalie Sarraute, Monique Wittig, and Anne Garreta », thèse de doctorat, Comparative literature, Yale University, 2014, 310 f. +++ Thèse de doctorat / mémoire de maîtrise

### Abstract
This dissertation brings together the corpuses of Nathalie Sarraute, a New Novelist, Monique Wittig, a radical lesbian, and Anne Garréta, a queer member of the Oulipo (which stands for Ouvroir de la Littérature Potentielle and is an experimental writing group that creates literature through adherence to constraints). They are outliers in the literary landscape of twentieth- and twenty-first century French writing, and I argue that they should be read together instead of within their respective movements. I propose an alternative literary genealogy that, through close textual analysis and historical contextualization, maps out the ways in which universality brings them together as writers who all produce a literature that refuses sexual difference. These writers come from different generations: Sarraute is thirty-five years Wittig’s senior and Wittig is twenty-seven years Garréta’s. In other terms, Sarraute started writing before women had the right to vote, Wittig, before women had the right to legal abortions, Garréta, before the French government extended anti-discrimination protection to homosexuals. Sarraute, Wittig, and Garréta all write against difference differently, but together, they constitute a community of influence: Sarraute is Wittig’s greatest influence, and Wittig is Garréta’s.
In my first chapter, “Outliers,” I situate the three writers within their historical and literary moments as odd women out–Sarraute in the New Novel, Garréta in the Oulipo, and Wittig in both literary and political movements in general. They each refuse écriture féminine, a writing based in sexual difference and championed by feminist writers like Hélène Cixous, choosing instead to pursue a literature of universality. My subsequent chapters examine specific strategies they have for writing against difference and toward the universal. My second chapter, “The Death of Difference,” examines the use of pronouns by each writer to destabilize the fixity of identity and undo difference. My third chapter, “The Life of Language,” treats the way each writer goes beyond the notion of the materiality of language as a medium to relate to language as a corporeal, autonomous entity. Each writer produces texts that reflect her passionate relationship with language, in which language is a living body that can be interacted with, heard, spoken to, felt, and desired. By representing their relationships with language, they are inviting the reader to enter also into a relationship with language, an invitation that is inscribed in the larger project of universality. My last chapter, “Together in Language,” expands on this idea of the reader’s participation in these writers’ passionate encounters with language. I go beyond the dominant readings of Sarraute, Wittig, and Garréta as fragmentary writers by looking at their use of blank spaces to create texts that, instead of being characterized by fragmentation and rupture, employ interruption and suspension instead. They use blank spaces to open up, rather than break, the textual body so that the reader can also enter into intimate contact and have access to language.
By tracing the different ways in which Sarraute, Wittig, and Garréta write a literature that features a language that is not someone’s property or a tool for domination, I seek to show how they free language to be a living gift accessible to any body, any reader, any person. Language, for them, is the site of a potential universal community of equality, one that does not depend on difference. Their corpuses are the living and lived texts that comprise a new genealogy that seeks out not heirs, but companions, in this project of equality.

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LANDFRIED, Carrie, « Tropisms and vocality: The role of orality in the prose and theater of Nathalie Sarraute », thèse de doctorat, New York University, 2007, 361 f. +++ Thèse de doctorat / mémoire de maîtrise

### Abstract
Nathalie Sarraute devoted her literary career to the exploration of what she called “tropisms”: subconscious sensations manifesting themselves in infinitely small and almost imperceptible ways at sub-conversational levels of existence. Her work evolves as she pursues this quest, leaving behind traditional narrative structures for dialogic forms among multiple manifestations of the self. Sarraute also experiments with genre, moving from the novel to autobiography and theater. This diversity has created a literary oeuvre in which each text is unique yet intrinsically tied to the others. My entrance into this intertwined literary world is through the lens of orality. Orality is characteristic of both the creation and reception of Sarraute’s work. She read aloud as she wrote and wrote to be read aloud; she recorded readings of many of her prose texts and her plays were all recorded for radio; she chose words specifically for their sonority. Her literary oeuvre is therefore composed of works that are spoken and heard as well as written and read.
My dissertation is organized chronologically: the early novels written before thoughts of turning to theater, the alternating prose and theater of her mid-career, and the later hybrid prose works. This division reflects the major turning points in her literary career and allows me to highlight the significant role of Sarraute?s dramatic experience in the evolution of orality in her work.
I define orality broadly as any aspect of a text that calls for its oralization or indicates how words should be heard. With each prose text, I observe a growing focus on aspects of orality in writing and the relationship between orality and the expression of tropisms. In these texts, Sarraute accentuates the contradictions inherent in using words to express that which precedes language. She also examines how tropisms are manifest in spoken language through pronunciation, intonation, accent, pauses and silences. In her theater, Sarraute narrows her focus to one oral element, magnifying its presence and placing dialogue at the sub-conversational level. Her experimentation in both genres ultimately leads to hybrid texts with strong oral qualities, well-suited to the communication of tropisms.

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FREED-THALL, Hannah Isadora, « Spoiled Distinctions: Everyday Aesthetics in French Modernism », thèse de doctorat, University of California, 2010, 117 p. +++ Thèse de doctorat / mémoire de maîtrise

### Abstract
“Spoiled Distinctions” is a study of experimental aesthetic concepts in Marcel Proust, Nathalie Sarraute, Roland Barthes, Maurice Merleau-Ponty, and Pierre Bourdieu. Working at the crossroads of aesthetics, phenomenology, and the sociology of culture, I examine instances of “weak” critique–occasions when, instead of assimilating perceptions into a powerful summary, a perceiver is compelled to forge a more proximate, partial, and flexible relation to the objects at hand. My approach to aesthetics is pragmatic: I borrow Bourdieu’s definition of aesthetic taste as an orienting force that produces and maintains social distinctions. I elaborate an alternative use of the theory, however, foregrounding the disorienting potential of inestimable objects and unspecifiable affects. The opening chapter, an exploration of Proust’s involvement in a belle époque diamond-fabrication scam, provides a cultural context for this author’s fascination with the volatility of aesthetic value. Each of the following chapters identifies a modernist aesthetic paradigm that revises Kantian categories: the non-instrumental beautiful becomes the “quelconque,” or “whatever”; the heroic sublime becomes the gentler, intermediary concept of “nuance”; and the extreme dysphoria of disgust is downsized into the troublingly minor “douceâtre,” or too-sweet. I argue that by staging scenes in which the ordinariness of things thwarts critical appraisal, Proust and Sarraute develop alternatives to the high modernist paradigm equating aesthetic pleasure with cultural refinement. ###

CALDERON, Jorge, « Lieu(x) du mot: Construction/déconstruction du personnage dans l’oeuvre de Nathalie Sarraute », thèse de doctorat, Queen’s University, 1999, 175 f. +++ Thèse de doctorat / mémoire de maîtrise

### Abstract
The purpose of this thesis is to analyse the construction and deconstruction of the character in the works of Nathalie Sarraute. We want to understand the qualities that made the character in her books and plays so distinctive. We will examine the following books: Tropismes, Portrait d’un inconnu, Martereau, Ouvrez, and three plays: le Silence, le Mensonge and Isma ou ce qui s’appelle rien.
In the first part of the thesis, we will explore the criticism and the theory on the character in the essays of Nathalie Sarraute. The author’s writings on literature will be an important piece in our understanding.
In the second part, we will consider the character in the fictions of Nathalie Sarraute. We will begin by studying the character as a semiotic system according to particular codes. We want to analyse the character in the interpretation of the process of text signification. Then we will explore the character’s narratology. We want to consider the character in the systematics of narrating. Finally, we will use the Bakhtine’s theory on polyphony and dialogism, and the theory on irony and postmodernism, to try to explain how and why the character is so unusual and remarkable in Nathalie Sarraute’s esthetic.
What we want to show in this study is the evolution of the character definition in Nathalie Sarraute’s writings. We think, that at first, she was against a kind of realism. She did not believe in the representation of stories and characters in a way that is like real life. Then she deconstructed the classic character through the construction of a text. And finally, she proposed another way of thinking and writing, in the postmodernism freedom.

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COPE, B., « An investigation of the novels of Nathalie Sarraute through the optic of Gilles Deleuze and Félix Guattari », thèse de doctorat, University of Oxford, 2002, [nombre de feuillets inconnu]. +++ Thèse de doctorat / mémoire de maîtrise

### Abstract
My thesis studies the fictional texts of Nathalie Sarraute through the philosophical writings of Gilles Deleuze and Félix Guattari. It uses this approach because of the predominant role played in Sarraute’s writing by invasive relations between people. Deleuze and Guattari’s work conceives of existence as fundamentally composed of heterogeneous relations. They thus enable Sarraute’s fiction to be considered as profoundly social. Deleuze and Guattari see language as demanding acquiescence to social consensus. In the first chapter, this is used to explore how Sarraute’s texts dramatise enunciations as functioning through the assertion of limited social structures. This analysis is extended to suggest that her works also accentuate language as a medium for libidinal invasions between people. Having looked at the uncertain affective invasions of language in chapter 1, chapter 2 considers how these interactions challenge the notion of individual identity. The subject in Sarraute is investigated as being continually interwoven in a web of incursive relations at all levels of experience. This ubiquity of conflictual relations threatens independent thought, and thus poses questions as to how to conceive of individual existence. This uncertainty is heightened in chapter 3, by an investigation of the way Sarraute’s texts frequently employ forms of negation with fluctuating or positive values. This again undermines the notion of a coherent subject by challenging how we think about presence and absence, and about life and death. It is in the light of this questioning of presence and absence that chapter 4 examines the relationship between Sarraute’s concern with the function of art and the role of banalities. This is investigated in relation with Sarraute’s Russian descent, arguing that her work can be seen as an evolution of the ‘enfleshedness’ of the word central to Russian orthodoxy. In fragmented conditions of contemporary capitalism, what sort of revelation does the materiality of art permit? ###

MILLIGAN, J.E., « French women writers of the inter-war period », thèse de doctorat, University of Oxford, 1994, [nombre de feuillets inconnu]. +++ Thèse de doctorat / mémoire de maîtrise

### Abstract
Much recent feminist criticism has been involved in the large-scale retrieval and rereading of female-authored literature. France in the 1920s and 1930s saw a significant increase in the number of professional women writers, yet while critical studies have been conducted on the more widely recognised female authors of the period - Collette, Anna de Noailles, Rachilde, Marguerite Yourcenar and Nathalie Sarraute - the field as a whole is still largely uncharted. The literary interests, endeavours and achievements of the majority of French Inter-war women writers remain subject to severe critical neglect. This study aims to redress the situation by investigating the principal agency through which these writers have come to be overlooked and marginalised: canonical compilations. It notes not just the extreme under-representation of female authors in these works, but more significantly their mis-representation. Literary histories and anthologies systematically appear to present women of this era in terms of already outdated notions of femininity and as authors of aesthetically limited autobiographical and romantic works which are condemned in the canon’s rigidly imposed hierarchies of classification.This study contends that such a reception is unjustified and suggests various ways of rereading women’s fiction, focusing on the often complex relationship between genre and gender in a specific historical context. It outlines women’s evolving perception of the autobiography and the popular romance, and analyses the highly innovative ways in which these literary forms are employed, adapted or reformulated by writers such as Catherine Pozzi, Marguerite Audoux, Marthe Bibesco, Irène Némirovsky, Jeanne Galzy, Delly, Lucie Delarue-Mardrus, Raymonde Machard, Colette Yver and Louise de Vilmorin. It suggests that contrary to expectations raised by canonical compilations, numerous female authors, far from reinscribing conventional notions of femininity, actually use these deprecated forms in such a way as to interrogate and redefine both traditional and contemporary images of womanhood. It argues a case for the re-evaluation of women’s literary production in this fascinating period of great social change. ###

HYATT, Betty Delay, « The Functions of Spatial Metaphors In Three Narrative Works By Nathalie Sarraute (France) », thèse de doctorat, The Ohio State University, 1984. 647 f. +++ Thèse de doctorat / mémoire de maîtrise

ALLAIRE, Andrea Jensen, « Nathalie Sarraute’s “Families”: A Transactional Approach (France) », thèse de doctorat, The Florida State University, 1983 189 f. +++ Thèse de doctorat / mémoire de maîtrise

### Abstract
In this study the psychological analytical method of Dr. Eric Berne as presented in Games People Play (1964) and in Transactional Analysis in Psychotherapy (1973) serves as a viable method for the analysis of three works by the twentieth century French novelist Nathalie Sarraute: Portrait d’un inconnu (1948), Martereau (1953), and Le Planetarium (1959). These three novels are characterized by that aspect of the family “unit,” namely the Parent/Child relationship, with its accompanying lack of communication, strain, and misunderstanding. Since it opens the possibility for role reversals in Sarraute’s characters, the Hegelian dialectic of the Master/Bondsman is useful to the modification of Berne’s transactions.

The recent publication of Sarraute’s latest biographic “novel” Enfance (1983) amply justifies this study. This work deals with the author’s childhood in France and in Russia and shows the many difficulties of communication and understanding that Sarraute encountered in her relationships with her parents and with others around her during her childhood. These problems surface over and over again in the three novels analyzed in this study. Thus Sarraute herself has opened the way for a psychoanalytical analysis of her characters and their relationships with each other–and in the case of each of the works chosen, for scrutiny of the “Parent/Child” relationship. ###

JAMES, Gail Lynne, « Dialogue And Reality In The Fiction Of Nathalie Sarraute », thèse de doctorat, University of Arizona, 1979, 155 p. +++ Thèse de doctorat / mémoire de maîtrise

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LENOWITZ, Kathryn, « The Controversy Over Character: An Examination Of The NovelsOf Iris Murdoch And Nathalie Sarraute », thèse de doctorat, University of Colorado at Boulder, 1980, 236 f. +++ Thèse de doctorat / mémoire de maîtrise

### Abstract
The conviction that character is a viable literary concept has been under attack by critics and novelists alike throughout the past three decades. In recent years, however, following what is alternately designated as either indifference or outright rejection, an increasing number of critics are placing character at the center of full length critical studies. While this has tended to revive interest in novel study, and has served to clarify some of the problematics of characterization, the revived debate has also encouraged misleading polarization between novelists who have become too closely associated with either camp.
Two striking casualties of this controversy are Nathalie Sarraute, a novelist frequently indicted for the erosion of character in fiction, and Iris Murdoch, known for a commitment to the primacy of character and for a nostalgia for the novelistic conventions perfected in the nineteenth century. Because they seem to represent the two opposing poles in this debate over character, their novels are most often read as pieces of artillery in a battle over the survival of literary character itself. Not only does this obscure the complexity of their work, but it clouds the critical discussion of character. While it is true that Murdoch and Sarraute tend to encourage the critical antitheses that seem to divide their novels, an examination of their thematic concerns reveals fascinating similarities.
A comparative study of their novels serves, first of all, to diminish the differences that seem to divide their work. The complexity of their novels is made clearer, and indeed, by a curious irony, the juxtaposition of these two novelists actually illuminates their most fundamental concerns. The impatience that both feel with any literary form that restricts or fixes the human personality is thrown into bolder relief, as is their insistence on frustrating any conceptual model which attempts to explain and thus diminish the psyche. We see finally, that though Sarraute demands what she calls a subtraction of character from the novel, and Murdoch argues for a re-instatement of character, that it is fundamentally to the reality of persons that both direct their considerable talents.
An interesting feature of this commitment is the fact that both choose to dramatize the reality of the psyche through a close study of human relationships, rejecting a focus on the individual, and that of particular interest to both is the role of knowledge in human interaction. Though their detailed observation of the willed delusion and inadequacy that attend the faltering attempts of their characters to “know” each other, both novelists give palpable expression to their sense of the self–elusive, ever changing, complex, resistant to the forms of reason and logic.
Such a comparative study also serves to illuminate some of the confusion in the critical discussion of literary character. On the one hand, the whole controversy can seem to dissolve into artificial and pedantic distinctions, and it is clear that the very designation “character” is too vague and too comfortable in a multitude of contexts. Nonetheless, the discussion is important, and an analysis of these two theorists and their literary practice underscores the need for finer distinctions and a more precise and profound rhetoric if the concept is to be of any use in increasing our understanding and enjoyment of the novel. ###

HANSON, Susan A., « The Stategies of Suspicion in Novels of Nathalie Sarraute », thèse de doctorat, The Johns Hopkins University, 1981 282 f. +++ Thèse de doctorat / mémoire de maîtrise

### Abstract
The novels of Nathalie Sarraute employ what we would like to call a “strategy of suspicion” to engage the reader in a questioning of his own reading of, and positioning by, the novels’ textual play. Our purpose in this thesis is to examine the textual design that makes the reader of Sarraute’s novels the nexus of a trial in which he tries, and is tried by, the terms of his own tradition: language, conventional logic, and traditional spatial and temporal modes of inscription. By extending Sarraute’s notion of tropism we are able to read the movement upon which her texts turn, as they work into an infinite number of variations upon a “same” series of questions: questions that concern the limits and oppositions that govern thought, language, and the social and textual systems in relation to whose history man is inscribed as subject.

We concentrate in this thesis on five of Sarraute’s novels: Le Portrait d’un inconnu, “disent les imbeciles,” Martereau, Les Fruits d’Or, and Vous les entendez? We find in Le Portrait d’un inconnu a specular relation that is grounded upon a negation of the sexual differences that inform and menace the primacy of the specular. In “disent les imbeciles,” we are obliged by textual arrangement to question the primacy of identity and the ways in which it informs “life” and “death,” and to examine the play between the contrary textual movements that assemble and disperse the “subject.” The three other novels treat repeat and displace the questions asked in the first two in that each deals with a specific aspect of the subject’s position in relation to culture. In Martereau the subject’s relation to the family, and to the social commonplaces that constrain him, require that he resituate himself in relation to them. In Les Fruits d’Or, the notion of truth is problematized by the forces that appropriate and undo it. In Vous les entendez? laughter shakes a father’s and a culture’s position of authority.

The figures of these novels, and the play they set up between logics and between multiple senses, unsettle the reader’s relation to “reality,” to throw our forms of perception and our patterns of thought under suspicion, doubtless thereby allowing–or constraining–the reader to “let go” of them, at least for the brief and fleeting moments when he or she breaks into, for example, the laughter that moves us between banality, and piety, and away from the constraints of language, and of “reality” that habitually keep in place our patterns of feeling, of reading, of seeing, and of knowing. ###

MEGNA, Robert, « Nathalie Sarraute : The Novelist As Social Psychologist », thèse de doctorat, Rice University, 1978, 295 f. +++ Thèse de doctorat / mémoire de maîtrise

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PARK, Hee-Jin, « The Search Beneath Appearances: The Novels Of Virginia Woolf And Nathalie Sarraute », thèse de doctorat, Indiana University, 1979, 236 f. +++ Thèse de doctorat / mémoire de maîtrise

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MADISON, Elisabeth Christen, « Reality And Imagery In The Novels Of Virginie Woolf And Nathalie Sarraute », thèse de doctorat, Indiana University, 1974, 218 f. +++ Thèse de doctorat / mémoire de maîtrise

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HO, Denise Kouo, « Les princiês structuraux dans les romans de Nathalie Sarraute », thèse de doctorat, Northwestern University, 1978, 155 f. +++ Thèse de doctorat / mémoire de maîtrise

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LEVINSKY, Ruth, « Between Dream and Reality: A Study Of Nathalie Sarraute And Fedor Dostoevsky », thèse de doctorat, University of Southern California, 1969, 164 f. +++ Thèse de doctorat / mémoire de maîtrise

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LAUCKNER, Connie Louise, « Nathalie Sarraute: le lever du rideau », mémoire de maîtrise, University of Montana, 1970, 91 f. +++ Thèse de doctorat / mémoire de maîtrise

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FOX, Stephen Douglas, « The Novels Of Virginia Woolf And Nathalie Sarraute », thèse de doctorat, Emory University, 1970, 226 f. +++ Thèse de doctorat / mémoire de maîtrise

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AUCLERC, Benoît, « Le tropisme ou comment ne pas y croire dur comme fer », Fabula LhT, dossier « Après le bovarysme », n° 9 (mars 2012), [en ligne]. +++ Article de revue

### Résumé
La poétique de Sarraute semble en première approche appeler une lecture distanciée, et éviter que d’une quelconque façon le lecteur puisse croire « dur comme fer » à ce qu’il lit. Mais le tropisme, pour exister, suppose d’être éprouvé et reconnu par le lecteur, dont la participation affective, par projections et identifications, est requise : une redéfinition plus souple de ce qu’il est convenu d’appeler la réalité est au prix de cette capacité à adhérer à des représentations, et à les récuser quasi-simultanément.

Auclerc, 2012, HTML ###

FAERBER, Johan, Pour une esthétique baroque du Nouveau roman, Paris, Honoré Champion (Littérature de notre siècle), 2010, 552 p. +++ Monographie

### Quatrième de couverture
Loin de se limiter au XVIIe siècle, le Baroque littéraire surgit comme une notion hétérochronique qui permet de réinventer une autre notion problématique : le “Nouveau Roman”. Qu’il s’agisse de Michel Butor, Claude Ollier, Robert Pinget, Alain Robbe-Grillet, Nathalie Sarraute et Claude Simon, l’esthétique baroque donne la chance de rassembler ces romanciers d’allure disparate en un groupe littéraire à l’identité textuelle homogène. L’ère du soupçon serait alors un retour à l’âge baroque. ###

MARTIN, Jean-Pierre, « Ces émotions à fleur de peau, sans nom pour les designer », colloque en ligne « L’émotion, puissance de la littérature », Fabula.org, 2 juin 2014, [en ligne]. +++ Autre (voir la description)

### Martin, 2014, HTML ###

COURTIEU, Marc, « Nathalie Sarraute, ou la phrase-événement », dans Evénement et roman. Une relation critique, Amsterdam, Rodopi, (Faux Titre), 2012. +++ Monographie

DE COURSON, Nathalie, « Nathalie Sarraute, écrivain du toucher », Poétique, vol. 4, n° 156 (2008), p. 473-482. +++ Article de revue

### De Courson, 2008, PDF ###

MORACHE, Marie-Andrée, « L’objet lumineux dans l’œuvre de Nathalie Sarraute. », Figures de la psychanalyse, vol. 2, n° 18 (2009), p. 153-168. +++ Article de revue

### Résumé
L’auteur met en évidence deux plans d’écriture qui traversent l’œuvre de Nathalie Sarraute : celui du sens commun et un second, invisible, qui est précisément celui qui intéresse le travail de l’écrivain. Ces deux plans interviennent à travers des oppositions entre des réseaux de métaphores. Le lumineux concerne la réalité de surface, l’autre niveau de réalité est évoqué par l’ombre et l’obscurité. La réalité cachée a besoin de son obscurité pour survivre et est perpétuellement en danger de disparaître sous l’offensive de la réalité connue, sous son éclairage. Cette opposition entre lumière et ombre est renforcée par des séries d’objets et de formes qui ont la caractéristique de la dureté et de la brillance. Le texte Enfance met en scène une mère qui est terrible dans son aspect omniprésent et lumineux. Le travail de l’écrivain est bien là de conjurer ce trop de visibilité et de plonger ces images dans la complexité du voilement. Une analogie est proposée et soutenue entre le travail de l’écrivain selon Sarraute et le travail du psychanalyste, l’écrivain comme le psychanalyste opèrent une conjonction du réel et du signifiant, explorant et respectant la part d’ombre du sujet.

Abstract
The author shows the crossing of two plans of writing in Nathalie Sarraute’s work : the first one corresponding to the common sense, the second one, invisible, representing precisely the writer’s interests. These two plans reveal themselves through oppositions between networks of metaphors. The luminous is linked to the surface of reality, the other level been evocated by shadow and obscurity. The hidden reality needs its obscurity for surviving and is everlastingly in danger of disappearing under the attack of the known reality, under its clearing. This opposition between light and shadow is strengthened by series of objects and shapes being characterized by their hardness and brightness. The text Enfance introduces a mother whose omnipresence and glance make her terrible. The writer’s work consists here definitely to ward off this excess of visibility and to immerse these images in the complexity of the veiling. An analogy is proposed and defended between the writer’s work according to Sarraute and the psychoanalysis’ work, the writer and the psychoanalyst operate a conjunction of the real and the significant, both exploring and respecting the shadowy part of the subject.

Morache, 2009, HTML ###

GLEIZE, Jean-Marie, « L’un et l’autre », Littérature, dossier « Nathalie Sarraute », n° 118 (juin 2000), p. 71-77. +++ Article de revue

### Abstract
Nathalie Sarraute and Francis Ponge both have an explorer’s relationship to language, one to words, the other to their Use; which makes of both, writers engaged in a poetic enterprise.

Gleize, 2000, PDF ###

COHN, Ruby, « Nathalie Sarraute’s Sub-Conciousversations », MLN, vol. 78, n° 3 (mai 1963), p. 261-270. +++ Article de revue

### Porte sur Tropismes, Martereau, Le planétarium et Portrait d’un inconnu
Cohn, 1963, PDF ###

HEATH, Stephen, « Nathalie Sarraute and the Practice of Writing », NOVEL: A Forum on Fiction, vol. 3, n° 2 (hiver 1970), p. 101-118. +++ Article de revue

### Heath, 1970, PDF ###

ARMENGAUD, Françoise, « La contestation des conventions du discours chez Nathalie Sarraute et chez Monique Wittig », Nouvelles Questions Féministes, dossier « Langage et oppression des femmes », vol. 19, n° 1 (février 1998), p. 35-64. +++ Article de revue

### Résumé
Nathalie Sarraute et Monique Wittig pratiquent toutes deux, chacune de manière différente, une contestation du langage par et dans le langage. Leur propos semble être d’exercer une suspicion sur le consensus quant au rôle effectif joué par les mots.Cela leur permet de mettre en exergue des “scandales” cachés dans les usages courants des mots et des propos. Il s’agit pour Sarraute de faire entendre ce qu’on ne veut pas entendre, et pour Wittig, de subvertir, par un travail d’écriture sur les pronoms personnels, le marquage oppressif du genre.Le langage occupe donc chez Sarraute et chez Wittig les trois positions suivantes: objet de la contestation, en tant que siège d’un conformisme, lequel autorise la violence et rend licite l’agression en la dissimulant; instrument de la contestation, par le travail de l’écriture; enfin lieu où s’instaure quelque chose de nouveau, qui chez Wittig encore davantage que chez Sarraute, mérite de s’appeler utopie. Je rencontre ici la thèse de Christine Delphy, qui considère que théorie et utopie sont les deux faces d’une même quête.

Abstract
Each in her own way, Nathalie Sarraute and Monique Wittig challenge language in and by language. Their aim, it would seem, is to cast suspicion on the consensus with respect to the actual role played by words.This enables them to highlight the “scandals” hidden under the common usage of words and discourse. for Sarraute, it means making heard what people do not want to hear, while for Wittig it means to subvert the oppressive branding of gender through work on the personal pronouns in her writing. Language, for Sarraute as for Wittig, occupies therefore the following three positions: object of the challenge as the seat of a conformism which justifies violence and legitimates aggression by concealing it; instrument of the challenge through the work of writing; and site where something new is installed which, for Wittig even more than for Sarraute, deserves to be called utopia. Here I encounter the thesis of Christine Delphy, who views theory and utopia as the two facets of a single quest.

Armengaud, 1998, PDF ###

LEE, Mark D., « Sarraute et la peinture : “Judging a Book by Its Cover” », The French Review, vol. 71, n° 4 (mars 1998), p. 585-597 +++ Article de revue

### Lee, 1998, PDF ###

ANTHONY, Sarah Marie-Madeleine, « Les figures de la répétition intratextuelle chez Nathalie Sarraute : Leitmotive, clichés, lieux communs, topoï et stéréotypes », thèse de doctorat, Graduate Department of French, Université de Toronto, 2012, 313 f. +++ Thèse de doctorat / mémoire de maîtrise

### Résumé
En partant de l’hypothèse qu’il existe un réseau intratextuel parcourant toute l’œuvre de Nathalie Sarraute – une toile qui se compose de Leitmotive, de clichés, de lieux communs, de topoï et de stéréotypes –, notre thèse examine les rôles de ces figures de la répétition et de la banalité dans le corpus choisi. Plus précisément, cette recherche nous a permis de définir ces figures intratextuelles, d’identifier plusieurs instances textuelles de celles-ci, d’étudier comment elles sont enchâssées au texte, d’analyser les emplois similaires et différents de celles-ci et de réfléchir sur leur signification dans le texte même ainsi que sur leur transformation à travers l’œuvre, notamment en tant qu’agents structuraux et thématiques.
De nature théorique, le premier chapitre de ce travail fait d’abord un résumé de plusieurs écrits incontournables de l’intertextualité (Bakhtine, Kristeva, Angenot, Genette, Jenny et Riffaterre), de l’intratextualité (Ricardou, Genette, Dällenbach et Fitch) et des figures de la banalité et de la répétition (Amossy, Rosen et Riffaterre). Au sein de ce même chapitre, on trouve également des discussions portant sur l’historique et l’acception actuelle de chacune des figures à l’étude, ainsi que des exemples de celles-ci, puisés de textes ne faisant pas partie du corpus principal, de sorte à refléter l’ampleur que peut avoir notre propos. L’analyse textuelle fait l’objet des quatre autres chapitres de la thèse; les trois premiers portant sur les figures du Leitmotiv, du cliché et du stéréotype respectivement et le dernier regroupant des études sur le lieu commun et le topos. En examinant des reprises intramonotextuelles et intrapluritextuelles de chacune de ces cinq figures, les entrelacements complexes entre les textes révèlent que ce réseau participe au développement de la thématique de la mise en relief des platitudes langagières et idéologiques et de la poétique de l’inter, tout en contribuant à l’effet de tension qui balise l’œuvre sarrautienne.

Anthony, 2012, PDF ###

TOTH, Naomi, L’Écriture vive : Woolf, Sarraute, une autre phénoménologie de la perception, Paris, Classiques Garnier (Perspectives comparatistes, 47), 2016, 355 p. +++ Monographie

### Présentation
Cet ouvrage propose une lecture des œuvres de Woolf et Sarraute en privilégiant le régime de perception qui est le leur. Le parallèle avec les travaux de Husserl et Merleau-Ponty fait apparaître l’importance de cette autre phénoménologie de la perception dans l’invention d’une nouvelle forme littéraire.

Table des matières ###

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@@Description@@  
Nathalie Sarraute - ensemble de l'oeuvre (oeuvre)
TitreNathalie Sarraute - ensemble de l'oeuvre
AuteurNathalie Sarraute
Parution9999
TriNathalie Sarraute - ensemble de l'oeuvre
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