Discours critique sur les œuvres de littérature contemporaine
Jacques Brault, Ô saisons, Ô châteaux, Montréal, Éditions Boréal (papiers collés), 1991, 148 p.
« Qu’il emprunte le rôle de l’automobiliste, du jardiner, du voyageur plus ou moins égaré, de l’amateur de rêves, qu’il se voie en fils ou en père, qu’il rit ou qu’il pleure, le narrateur des textes ici rassemblés garde partout la même ironie et la même candeur, le même souci de saisir au plus près la joie et l’angoisse qu’apporte le simple fait d’être, d’écrire et de penser. « Homme du quotidien je demeure, écrit-il, attentif à ne pas saccager mes contradictions, et naïf dans la désillusion. » Illustrant par excellence l’art à la fois intime et amical de la « chronique », ces textes sont écrits au plus près de l’expérience vécue ou remémorée, et en même temps s’adressent au lecteur comme à un confident de toujours. Il y est question de la mort, de la mélancolie, de l’amour, de la télévision, de la nuit et même des bretelles d’un vieil oncle disparu. Il y est question de la pensée la plus haute, mais aussi de la sensibilité la plus vive. Il y est question, en un mot, de chacun de nous, de cela qui en nousvibre et attend, qui se parle à soi-même tout en ayant besoin de parler aux autres. La poésie comme art de vivre. La vie comme lieu de la vraie poésie »
(Quatrième de couverture)
AUDET, René, « À propos du feuilleton idéel (la chronique comme pratique de l’essai) », dans Anne CAUMARTIN et Martine-Emmanuelle LAPOINTE (dir.), Parcours de l’essai québécois (1980-2000), Québec, Nota Bene (Essais critiques), 2004, p. 47-61. +++ Chapitre de collectif
Ô saisons, Ô châteaux (oeuvre) | |
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Titre | Ô saisons, Ô châteaux |
Auteur | Jacques Brault |
Parution | 1991 |
Tri | Ô saisons, Ô châteaux |
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