Discours critique sur les œuvres de littérature contemporaine
Marie NDiaye, Providence, Chambéry, Comp’act, 2001, 62 p.
« PROVIDENCE - Avez-vous vu mon enfant ?
HÔTELIER - Il est trop tard et la nuit est trop sombre pour que le moindre enfant puisse encore se voir.
PROVIDENCE - J’ai perdu mon enfant. N’est-il pas venu chez vous ? Qui m’aidera, qui me le retrouvera ?
HÔTELIÈRE - Laisse-la entrer, qu’on voie qui elle est.
HÔTELIER - Il faut toujours craindre d’introduire chez soi une inconnue lorsque le soleil s’est couché et que la nuit est si noire qu’on ne peut distinguer ses propres pieds. Il ne faut jamais oublier de craindre d’ouvrir grand sa porte sur une obscurité aussi dense et silencieuse - pas une souffle, pas un cri. »
(Extrait de l’incipit, Editions Comp’Act, 2001.)
MEURÉE, Christophe, « Baratin et bouche cousue : mensonge, vérité, silence dans les théâtres de Marie NDiaye et de Bernard-Marie Koltès », Interférences littéraires, n° 1 (novembre 2008), [En ligne]. +++ Article de revue
### Meurée, 2008, HTML ###
Providence (oeuvre) | |
---|---|
Titre | Providence |
Auteur | Marie NDiaye |
Parution | 2001 |
Tri | Providence |
Afficher | oui |