Marie NDiaye, Trois femmes puissantes, Paris, Éditions Gallimard, 2009, 320 p.

« Trois récits, trois femmes qui disent non. Elles s’appellent Norah, Fanta, Khady Demba. Chacune se bat pour préserver sa dignité contre les humiliations que la vie lui inflige avec une obstination méthodique et incompréhensible.
L’art de Marie NDiaye apparaît ici dans toute sa singularité et son mystère. La force de son écriture tient à son apparente douceur, aux lentes circonvolutions qui entraînent le lecteur sous le glacis d’une prose impeccable et raffinée, dans les méandres d’une conscience livrée à la pure violence des sentiments. »

LEDENT, Bénédicte, « The Dialogic Potential of ‘Literary Autism’: Caryl Phillips’s Higher Ground (1989) and Marie NDiaye’s Trois femmes puissantes (2009) », dans Roger SELL (dir.), Literature as Dialogue, Amsterdam, Benjamins, 2014, p. 99-114. +++Chapitre de collectif

ASIBONG, Andrew, « The Spectacle of Marie NDiaye’s Trois femmes puissantes », Australian Journal of French Studies, n° 50 (septembre-décembre 2013), p. 385-398. +++ Article de revue

### Abstract
This article interrogates the bizarre disjunction between the loosely-linked tales of Marie NDiaye’s 2009 bestseller Trois femmes puissantes and the manner in which they have been marketed as a single, coherent, realistic novel about “strong African women”. This deformation by the market has made NDiaye’s previously more complex and oblique - but less economically viable - evocations of racialized “difference” somehow culturally digestible. ‘Trois femmes puissantes’, by being spectacularly hung on a largely imaginary hook named “Africa”, lends itself to a cliche-ridden, neo-colonialist discourse, and is accordingly misrepresented, exoticized and commodified at every turn. Any genuine puissance the text itself might wield has been neutralized, sucked dry, and “dumbed down” by the powerful machine that is the Debordian “spectacle” of capitalist hegemony. ###

MOUDILENO, Lydie, « Puissance insolite de la femme africaine chez Marie NDiaye », Esprit créateur, vol. 53, n° 2 (été 2013), p. 67-75. +++ Article de revue

### Résumé
Marie NDiaye nous a habitués à personnages qui, pour être mémorables, n’en sont pas moins imprévisibles. Les trois femmes puissantes éponymes du roman goncourisé s’inscrivent majestueusement dans la panoplie des personnages inoubliables. Paradoxalement c’est à la faveur d’une stabilité identitaire surprenante.

Moudileno, 2013, PDF###

PARENT, Anne-Martine, « À leur corps défendant : Défaillances et excrétions dans Trois femmes puissantes de Marie NDiaye », Esprit Créateur, vol. 53 n° 2 (été 2013), p. 76-89. +++ Article de revue

### Résumé
L’article porte sur le rôle des expressions et des excrétions corporelles dans les trois récits de Trois femmes puissantes (2009) de Marie NDiaye. L’analyse des défaillances physiques du personnage principal de chacun des récits fait ressortir les différents rapports entre le corps et l’identité qui se nouent dans l’œuvre.

Parent, 2013, PDF ###

MONTESARCHIO, Marta, « Trois femmes puissantes di Marie Ndiaye : Come un testo supera i suoi limiti attraverso intertestualità e simbolismo », Quaderni di filologia e lingue romanze, n°24 (2009), p. 39-66. +++ Article de revue

ZIMMERMANN, Margarete, « Le jeu des intertextualités dans Trois femmes puissantes », dans Daniel BENGSCH et Cornelia RUHE (dir.), Une femme puissante. L’œuvre de Marie NDiaye, Amsterdam, Rodopi (Francopolyphonies), 2013. +++ Chapitre de collectif

IPPOLITO, Christophe, « Trois contes, Trois femmes puissantes : le puzzle et l’oiseau migrateur », dans Daniel BENGSCH et Cornelia RUHE (dir.), Une femme puissante. L’œuvre de Marie NDiaye, Amsterdam, Rodopi (Francopolyphonies), 2013. +++ Chapitre de collectif

LAURENT, Françoise, « Grands hommes et femmes puissantes », Libres cahiers pour la psychanalyse, vol. 2, n° 22 (2010), p. 47-67. +++ Article de revue

### Laurent, 2010, HTML###