Discours critique sur les œuvres de littérature contemporaine
André Brochu - Montréal, l’Hexagone (Coll. Essais littéraires), 1992, 234 p.
« “La forme critique que je pratique, écrit André Brochu, est fondée tout entière sur le culte des oeuvres (c’est-à-dire des textes en tant que littéraires). “Culte” connote le sacré, et en effet, je traite les textes comme des absolus. Je m’y enferme, je me fais devenir leur vérité, me pénètre d’eux au point de me rendre sourd et aveugle d’eux, comme coincé. Cela fait, j’oublie un peu que le goût des lettres se perd, ainsi que la culture. Seul avec le texte, que j’ai longtemps appelé oeuvre car chacun contient tout, tout de l’auteur et tout de la littérature, réinvente le monde/le langage, je m’applique à comprendre c’est-à-dire à me laisser habiter par une vérité singulière et plurielle. Singulière, car l’écrivain a ses tics, ses thèmes, ses misères; mais plurielle car, dans l’affrontement de sa fatalité intérieure, il rencontre celle de tous. En se disant lui-même – jusqu’au coeur, jusqu’au noyau de son être –, il assume le destin commun.”
Avec exigence, rigueur, curiosité, le critique André Brochu analyse depuis plusieurs années “l’écrire québécois”. Il a réuni ici des études sur la poésie, le roman et l’essai concernant, entre autres, des oeuvres de Rina Lasnier, Claude Gauvreau, Paul Chamberland, Michel van Schendel, Claude Beausoleil, Julien Bigras, Marie-Claire Blais, Anne Hébert, André Major et Gabrielle Roy. »
MAJOR, Robert, « Le corps à corps passionné », Voix et images, vol. 17, no 3 (no 51 - printemps 1992), p. 512-520. +++ Article de revue
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Le singulier pluriel (oeuvre) | |
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Titre | Le singulier pluriel |
Auteur | André Brochu |
Parution | 1992 |
Tri | singulier pluriel |
Afficher | oui |