Discours critique sur les œuvres de littérature contemporaine
Antoine Volodine, Un navire de nulle part, Paris, Denoël (Présence du futur), 1986, 192 p.
« Des sorciers mécontents (on les fusillait !) ont condamné la terre russe à mourir sous les lianes d’une selve infranchissable. Petrograd, capitale de la grande tourmente, a tout de même échappé au désastre. Mais il est évident que la mémoire de la révolution a été gangrenée par les fièvres malignes de la tropicalité. Au milieu des marécages, des sortilèges, des attentats anarchistes, les tchékistes (glorieux mais désabusés) ont fort à faire pour maintenir l’ordre. Les singes ne leur simplifient pas la tâche, ni les oppositionnels, qui prétendent avoir construit une terre promise derrière la gare de Finlande…
Un roman de magie-fiction : réponse inédite à tout ce que vous avez toujours voulu savoir sur l’avenir radieux sans jamais oser le demander. »
(Quatrième de couverture)
LAMARRE, Mélanie, « Cartographie d’une révolution raté. Sur Un navire de nulle part d’Antoine Volodine », dans Patrick MAURUS et Pierre POPOVIC (dir.), Actualité de la sociocritique, Paris, L’Harmattan, 2013. +++ Chapitre de collectif