Auteurs contemporains

Discours critique sur les œuvres de littérature contemporaine

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Ville cruelle

Mongo Beti [sous le pseudonyme d’Eza Boto], Ville cruelle, Paris, Présence africaine, 1954,

« Dans ce premier roman publié sous le pseudonyme d’Eza Boto, le lecteur découvrira, tracés avec une force qui s’accomplira exemplairement dans les œuvres postérieures, fort célèbres, de Mongo Béti, les drames d’une Afrique dominée, ceux qui opposent les humbles, les simples, les paysans, aux différents types d’exploiteurs du monde politique, économique et religieux. »
(Quatrième de couverture)

Documentation critique

KWAMBAMBA, Gabriel Mampeme, « Le discours de la violence et du chaos politique dans la littérature Africaine », thèse de doctorat, Modern Languages and Literatures (French), University of Nebraska, 242 f. +++ Thèse de doctorat / mémoire de maîtrise

### Abstract
Violence and political chaos are constant themes in African Francophone literature. The present dissertation attempts to demonstrate that many African writers describe violence and political chaos as rooted in the ways Africa was colonized. Selected works follow a chronological view of violence. In the first chapter, I analyze colonial violence in two novels, Ferdinand Oyono’s Une Vie de boy (1956) and Mongo Beti’s Ville cruelle (1954). In both novels, violence is orchestrated by colonial agents toward natives, which is both physical and psychological.

La version PDF de la thèse est disponible pour les membres de communautés universitaires qui ont un abonnement institutionnel auprès de UMI - Proquest ###

MONNIN, Christian, « Ville cruelle de Mongo Beti : négritude et responsabilité », Liberté, n° 246 (1999), p. 93-106. +++ Article de revue

### Monnin, 1999, PDF ###

KAMDEM, Pierre Eugène, Ta-Loma de Francis Bebey : de l’appropriation des deux Tanga de Mongo Beti à la dénonciation des proto-nations africaines contemporaines », dans Pierre Fandio et Mondi Madini (dir.), Figures de l’histoire et imaginaire au Cameroun, Paris, Harmattan, 2007, p. 211-218. +++ Chapitre de collectif

KEMEDJIO, Cilas, « De Ville cruelle de Mongo Beti à Texaco de Patrick Chamoiseau : fortification, ethnicité et globalisation dans la ville postcoloniale », Esprit Créateur, vol. 41, n° 3 (automne 2001), p. 136-150. +++ Article de revue

### Kemedjio, 2001, PDF ###

CHEMAIN, Arlette, « Ville cruelle : Situation oedipienne, mère castrante », dans Stephen H. Arnold (dir.), Critical Perspectives on Mongo Beti, Boulder, Rienner, 1998, p. 15-40. +++ Chapitre de collectif

KALUBI, John Kalubi, « La poétique de la désaliénation dans les premières oeuvres de Mongo Beti : Ville cruelle et Le pauvre Christ de Bomba », thèse de doctorat, Depatment of Romance Langages and Literatures, University of Cincinnati, 1993. +++ Thèse de doctorat / mémoire de maîtrise

### Abstract
This study focuses on the microsociological processes of aliénation and de-alienation represented as literary motifs in three individual works of Mongo Beti: the novella « Sans haine et sans amour » (1953) and the first two of his novels, Ville cruelle (1953) and Le pauvre Christ de Bomba (1956). The procédure of de-alienation is revealed in these texts by a “prise de conscience” that allow African characters to overcome their social, political and religious aliénation. According to Beti it is this aliénation that is responsible for the African human drama in colonial and modem Africa. The aim of this study is therefore to show, after studying the théories of alienation/de-alienation as it has been applied to the African condition, that Mongo Beti’s work is mainly concemed with constructing a de-alienating ideology through a literary poetics. This procédure of de-alienation thus takes a paramount rôle in illuminating, through these novels, cognitive distortions, conflictual social situations and some loss of both personal and social selves that affected the African mind during the colonization period and seems to be responsible for the social and political crisis in Africa today. Reproduced with permission of the copyright owner. Further reproduction prohibited without permission. This study is divided into three chapters. The first deals with the early theoretical writings and the novella “Sans haine et sans amour” (1953). The second chapter studies the problematics of African aliénation and the process of de-alienation in Ville cruelle (1953). Le pauvre Christ de Bomba (1956), which reveals alienating personal and group conflicts on the colonized and the colonizer, will constitute the third chapter. After studying the théories of alienation/de-alienation, and the political commitment of Mongo Beti in the introductory part of the study, we will conclude by answering the question of what are the three texts proposing as models of thought process and action to de-alienate the African. How should one then read Mongo Beti? ###

WAKE, Clive, « Masculine and Feminine: A Reading of Mongo Beti’s Ville Cruelle », dans Stephen H. Arnold (dir.), Critical Perspectives on Mongo Beti, Boulder, Rienner, 1998, p. 7-14. +++ Chapitre de collectif

NOSS, Philip A., « The Cruel City », Revue de Litterature Comparée, n° 48 (1974), p. 462-473. +++ Article de revue

### Comparison between Ekwensi’s The People of the City and Mongo Beti’s Ville Cruelle is followed by two bibliographical lists of some 15 titles each on the same theme, Nigerian and Camerounian novels respectively. In both novels, descriptions of the heart of the city offer an opportunity of satirizing-in an ironical rather than cruel mood-the white settlers of the fashionable districts. Nigerians and Camerounians alike draw on the fascination exerted by the “cruel” city, with its powers of corruption and destruction of soul and body. ###

BEHOUNDE, Ekitike, Dialectique de la ville et de la campagne chez Gabrielle Roy et chez Mongo Beti, Montréal, Qui, 1983, 95 p +++ Monographie

### « L’auteur, Ekitike Behounde, compare Bonheur d’occasion de Gabrielle Roy à Ville cruelle de Mongo Beti. Dans une analyse fort bien documentée aux niveaux sociologique et historique, l’auteur démontre que ces deux oeuvres dénoncent une situation historique toujours actuelle. Mongo Beti et Gabrielle Roy véhiculent un même message de deux façons différentes. Dans les deux cas, ils exposent le phénomène du colonialisme et sa conséquence: la misère. Si Gabrielle Roy choisit les thèmes du chômage et de la dépression “qui correspondent à sa société, Mongo Beti combat courageusement l’exploitation qui ruine son peuple” (p. 11). L’un se concentre sur le marché du travail et sur ses conséquences qui entraînent une paralysie économique tandis que l’autre “trace un circuit économique ambivalent: l’exploitation” (p. 11). »
(Extrait d’un compte rendu) ###

MBOCK, Charly Gabriel, « Comprendre Ville cruelle d’Eza Boto », Issy les Moulineaux, Classiques africains, 1981, 95 p. +++ Monographie

EFOUA ZENGUE, Rachel, « Le français des romanciers camerounais », thèse de doctorat, Université de Paris III, 1979, 437 f. +++ Thèse de doctorat / mémoire de maîtrise

### Porte sur Ville cruelle de Mongo Beti, Sorcier blanc à Zangali de René Philombe et Vieux nègre et la médaille de Ferdinand Oyono. ###

CALI, Andrea, « Écriture de la négation et idéologie anticolonialiste dans Ville cruelle », dans Études sur le roman négro-africain, Lecce, Pensa Multimedia (Collana del Dipartimento di Lingue e Letterature Straniere dell’Università del Salento), 2010. +++ Monographie

Ville cruelle (oeuvre)
TitreVille cruelle
AuteurMongo Beti
Parution1954
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