Discours critique sur les œuvres de littérature contemporaine
Mongo Beti est, sans contredit, l’un des écrivains les plus prolifiques et les plus reconnus du Cameroun. Né sous le nom d’Alexandre Biyidi-Awala, l’auteur est né en 1932, à Akométam, à 60 kilomètres de Yaoundé. Après des études en philosophie-lettres, il s’inscrit à la faculté des lettres d’Aix-en-Provence, en 1951. En 1953, il publie la nouvelle « Sans haine et sans amour » dans la revue Présence Africaine (no 14, p. 213-220), sous le pseudonyme d’Eza Boto. L’année suivante, Ville cruelle paraît aussi sous ce pseudonyme (Éditions Présence Africaine). À partir de 1956, ses romans et essais sont publiés sous le pseudonyme Mongo Beti. Parmi ces textes, Main basse sur le Cameroun, autopsie d’une décolonisation (Maspero) est interdit en France en 1972.
À partir de 1958, il occupe différents postes de professeur de lettres en France. En 1978, il lance la revue Peuples noirs - Peuples africains, publiée jusqu’en 1991. Après 32 années d’exil, Mongo Beti retourne au Cameroun en 1991 avant de s’y réinstaller définitivement en 1994. La même année, il fonde la Librairie des Peuples noirs à Yaoundé, tout en continuant de publier ses textes en France. Il demeure au Cameroun jusqu’à son décès, survenu en 2001 à Douala.
Informations tirées de :
KOM Ambroise (dir.), « Repères », Dossier « Remember Mongo Beti », Bayreuth African Studies, no 67 (2003), p. 7-8.
Liens externes :
Dossier élaboré par Nathalie Courcy et Virginie Savard
Mongo Beti (auteur) | |
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NomComplet | Mongo Beti |
Nom | Beti |
Prénom | Mongo |
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